tripoter [ tripɔte ] v. <conjug. : 1>
• attesté 1482, mais antérieur (→ tripotage); de l'anc. sens de tripot
I ♦ V. tr.
1 ♦ Vx Manigancer, embrouiller (une affaire).
♢ Mod. Manier (des fonds, de l'argent) à son profit, faire valoir par diverses combinaisons. « Tout le monde fait valoir son argent et le tripote de son mieux » (Balzac).
2 ♦ Par ext. (1843) Manier, tâter avec insistance et sans délicatesse. Ne tripotez pas ces fruits. J'aime « tripoter les lingeries, les chapeaux » (Mirbeau). Manier machinalement. Tripoter sa barbe. — Tripoter qqn. ⇒ peloter.
II ♦ V. intr.
1 ♦ (1611) S'occuper à remuer et manier diverses choses. ⇒ tripatouiller. Ne tripote pas dans mon tiroir, dans mes affaires. ⇒ trifouiller. « un enfant qui se délecte à tripoter dans l'eau sale » (R. Rolland). ⇒ patouiller.
2 ♦ Fig. Se livrer à des opérations et combinaisons peu avouables, malhonnêtes. ⇒ fricoter, magouiller, spéculer, trafiquer. Il a tripoté dans pas mal d'affaires.
● tripoter verbe transitif (de tripot) Familier. Toucher sans cesse, plus ou moins machinalement, sans délicatesse. Populaire. Faire des attouchements à quelqu'un. ● tripoter (synonymes) verbe transitif (de tripot) Familier. Toucher sans cesse, plus ou moins machinalement, sans délicatesse.
Synonymes :
- tripatouiller (familier)
● tripoter
verbe intransitif
Familier
Remuer, manipuler sans soin diverses choses : Tripoter dans un tiroir.
Faire des opérations plus ou moins propres : Des hommes d'affaires qui tripotent dans les coulisses.
● tripoter (synonymes)
verbe intransitif
Familier
Remuer, manipuler sans soin diverses choses
Synonymes :
- trifouiller (familier)
- tripatouiller (familier)
Faire des opérations plus ou moins propres
Synonymes :
- fricoter (familier)
tripoter
v.
d1./d v. tr. Toucher, tâter sans cesse (d'une manière peu délicate, ou machinale). Il tripotait nerveusement son trousseau de clés.
d2./d v. intr. Fam., fig. Se livrer à des opérations et des combinaisons plus ou moins louches. Il semble qu'elle ait tripoté dans l'import-export. Syn. trafiquer.
⇒TRIPOTER, verbe
Familier
A. — Empl. trans.
1. Toucher avec insistance, manipuler sans relâche (une chose ou une personne).
a) Manier sans soin, retourner (quelque chose) en tous sens, toucher à tort et à travers en mettant du désordre. Tripoter des affaires, des papiers, un objet, sa cigarette, sa cravate, son stylo. Un vieux tripote un chou. La marchande l'attrape; en effet, les mains du vieux doivent mettre des limaces au chou (RENARD, Journal, 1906, p. 1079). Brodsky paraissait rarement, se jetait alors sur le divan qui, aussitôt se recouvrait d'objets (...) tout ce que dans la journée il avait ramassé un peu partout, tripoté et fourré machinalement dans ses poches (MORAND, Champions du monde, 1930, p. 99).
— Tripoter l'eau. Remuer, agiter l'eau par jeu en provoquant des éclaboussures. Elle marche vers le baquet où je me prélasse, heureuse de tripoter l'eau, se penche, me regarde avec un petit lorgnon d'or (GYP, Souv. pte fille, 1927, p. 11).
b) ) Faire une tâche en amateur, sans grand soin ni savoir réel. Synon. bricoler. Tripoter le moteur d'une voiture. J'avais conservé le goût de tripoter la terre, et (...) je passais une partie des récréations à brouetter du gazon (SAND, Hist. vie, t. 3, 1855, p. 210). Elle tripotait son piano, toute la journée, par désœuvrement, par pose, par volupté (ROLLAND, J.-Chr., Foire, 1908, p. 733).
) En partic.
— Arg. des joueurs. Tripoter les cartes, le carton. Jouer aux cartes. Son plus grand mérite, à cette dame-là, c'était de tripoter les cartes fort habilement (A. DAUDET, Pt Chose, 1868, p. 221). Axel ne retrouvait un peu de vie qu'en tripotant « le carton » (A. DAUDET, Rois en exil, 1879, p. 175).
— Arg. des peintres. Tripoter les couleurs. Mélanger les couleurs sur la palette avant de les appliquer sur le support (v. tripotage A 1 b ). Une petite fille tripotait des couleurs sans poison (...) coloriait laborieusement une image d'un sou (HUYSMANS, En mén., 1881, p. 65). La joie barbouilleuse d'enfants qui tripotent le blanc, le rouge, le bleu et s'en salissent jusqu'aux oreilles (COLETTE, Pays. et portr., 1954, p. 102).
— Tripoter une œuvre (littéraire, artistique). Lui faire subir des retouches, des remaniements, souvent en la défigurant. Synon. tripatouiller. Au Louvre, on a si bien restauré, gratté et tripoté toutes les toiles, que, dans dix ans, peut-être pas une ne restera (FLAUB., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 177):
• ... toujours ce qu'on a écrit dispersé au dehors chez les uns et chez les autres, et souvent on ne se rappelle même plus chez qui; toujours ce qui vous environne menacé d'être saisi à l'improviste, mis sous scellés et perdu à jamais, après avoir été tripoté, trituré, pressuré, dénaturé...
MONTHERL., Port-Royal, 1954, p. 1002.
c) [Le compl. désigne un animé]
) [Le compl. désigne une pers. ou un animal] Toucher sans relâche à divers endroits du corps. Synon. palper, manipuler. Madame Lorilleux lui arracha le bébé en se fâchant: ça suffisait pour donner tous les vices à une créature, de la tripoter ainsi, quand elle avait le crâne si tendre (ZOLA, Assommoir, 1877, p. 469). — Il s'appelle Chien (...). — Chien... À la bonne heure! ça, c'est un nom! Alban tripote l'animal, lui soulève l'arrière-train par la queue, lui met les doigts dans la gueule, lui tord une patte, lui tire la moustache, lui retourne une oreille, lui fait tout ce qu'un chien aime qu'on lui fasse (MONTHERL., Songe, 1922, p. 107).
— En partic., fam. Administrer une correction à quelqu'un. Pour comble, la grosse prenait le dessus, et elle vous tripotait Mélie de la belle façon (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Trou, 1886, p. 581).
) [Le compl. désigne une partie du corps] Toucher d'une manière répétée et souvent machinale. Tripoter sa barbe, sa moustache, ses favoris. Élisa (...) prenait dans ses mains ces cheveux de flammes, longuement les maniait, les tripotait, les assouplissait (E. DE GONCOURT, Élisa, 1877, p. 133).
) [Le compl. désigne une femme] La peloter, la caresser d'une manière osée et sensuelle. Tu me dégoûtes, tiens! jeta-t-elle âprement. Comment peux-tu te laisser tripoter, toi, par un type que tu n'aimes pas? (MAGNANE, Bête à concours, 1941, p. 360).
— Empl. abs. Mademoiselle Andriot: Tripoter, c'est très mal! Mais câliner, c'est très bien! (MONTHERL., Celles qu'on prend, 1950, II, 4, p. 797).
d) P. méton. Tripoter les entrailles. Tuer, éventrer. Il saurait bien vous tripoter les entrailles, à tous tant que vous êtes, tas de gueux du Grand-I-Vert (BALZAC, Paysans, 1850, p. 314).
2. a) Gérer (des fonds, des biens, une affaire) de manière à en tirer un profit par des opérations souvent frauduleuses et illicites (v. infra B 2 et tripotage B). Tripoter un budget. Tout le monde fait valoir son argent et le tripote de son mieux (BALZAC, Cous. Bette, 1846, p. 28). Combien n'avait-il pas fait de courses dans les bureaux, aligné de chiffres, tripoté d'affaires, entendu de rapports! (FLAUB., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 225).
b) Acheter, corrompre, manipuler une personne ou un groupe de personnes. Son acquittement après la guerre m'a donné beaucoup à réfléchir, car je suis payé pour savoir comment on tripote un jury (L. DAUDET, Brév. journ., 1936, p. 127).
c) Remanier, arranger à son profit. En logique, en morale surtout, c'est là que les journaux officieux sont indépendants. Mon Dieu, cette pauvre morale, comme ils la tripotent! (VEUILLOT, Odeurs de Paris, 1866, p. 40).
3. Empl. pronom.
a) Se toucher, se palper sur tout le corps, se caresser.
— Empl. pronom. réfl. La jeune personne (...) se tripotait les seins en le regardant (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 225).
— Empl. pronom. réciproque. Toujours à se tripoter, à se bécoter (ARNOUX, Algorithme, 1948, p. 231).
b) Empl. pronom. à sens passif. [Le suj. désigne une affaire louche, une machination] Se préparer, se tramer dans l'ombre. Il se tripote dans les bas-fonds cinquante industries vaseuses que vous ne soupçonnez pas (AUGIER, Fils Giboyer, 1862, p. 43).
B. — Empl. intrans.
1. a) Remuer, fouiller dans des affaires en les mettant en désordre. Synon. trifouiller, tripatouiller. En partic. S'occuper des affaires du ménage, déplacer les objets pour les remettre à leur place. Je l'entends [le domestique] marcher légèrement et tripoter dans ma chambre avec discrétion (X. DE MAISTRE, Voy. autour chambre, 1794, p. 29).
b) Tripoter dans. S'amuser avec un élément naturel (eau, terre, boue) en le remuant de manière à en être partiellement recouvert. Synon. barboter, patauger dans. Aussitôt mille cris, toutes les bonnes retroussant leurs robes et tripotant dans la mer (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 53).
c) Arg. des peintres. Peindre, étaler, mélanger les couleurs. Cependant notre garçonnet (...) tripotait, lui aussi, de son côté. « J'ai le ton! s'écria-t-il tout à coup (...) » (FABRE, Rom. peintre, 1878, p. 142).
2. Tremper, se compromettre dans des affaires louches, des opérations frauduleuses. Après tout (...) la vie est bien triste, les entrepreneurs chipotent, les rois carottent, les ministres tripotent, les gens riches économisotent (BALZAC, Cous. Pons, 1847, p. 254). Un républicain qui dure à Chantilly (...) et tripote, électoralement parlant, avec le duc (GYP, Mariage civil, 1892, p. 227).
♦ BOURSE. Synon. de spéculer, boursicoter. Il joue à terme, à prime, et tripote, et spécule (POMMIER, Colères, 1884, p. 43).
— Tripoter à. Il a vendu pour huit cent mille francs de poudrette! Et puis il a tripoté à la Bourse... Pouah! (GONCOURT, R. Mauperin, 1864, p. 104).
— Tripoter dans. Vous avez joué à la Bourse, mangé votre argent avec des filles, tripoté dans de mauvaises spéculations; enfin vous êtes sur le point de faire une faillite épouvantable (ZOLA, Curée, 1872, p. 525).
— Tripoter sur. Le baron Hulot d'Ervy a envoyé dans la province d'Oran un de ses oncles pour tripoter sur les grains et sur les fourrages (BALZAC, Cous. Bette, 1846, p. 305).
REM. 1. Tripotailler, verbe, synon. vieilli. et péj. a) Empl. trans. Madeleine Chadeaux (...) va s'appuyer au piano en tripotaillant des fleurs (H. BATAILLE, Maman Colibri, 1904, I, 7, p. 7). b) Empl. intrans. Tout ce monde tripotaillait plus ou moins, parce que l'appât du gain faisait oublier les fatigues et les ennuis (Le Journal amusant, 10 avr. 1875, p. 3c ds QUEM. DDL t. 17). 2. Tripotant, -ante, part. prés. en empl. adj. Qui tripote. Les tripotantes mains des vendeurs de jus (BLOY, Désesp., 1886, p. 320). 3. Tripotement, subst. masc. Action de tripoter ou d'être tripoté. Synon. usuel tripotage. Je regarde le causeur, ses yeux d'un bleu clair (...), le tripotement entre ses doigts d'une pomme noueuse de canne (GONCOURT, Journal, 1889, p. 1000). 4. Tripoterie, subst. fém. Synon. peu usité de tripotage B. Je saute donc à pieds joints sur ces dix-huit ou vingt jours d'indignes tripoteries et de pêche en eau trouble (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. 3, 1862, p. 177). 5. Tripotis, subst. masc. Ensemble de choses mêlées entre elles. a) Mus. Mélange de sons. La savoureuse pâte harmonique et le très amusant tripotis orchestral (WILLY, Entre deux airs, 1895, p. 55). b) Peint. Mélange de couleurs; résultat de ce mélange. Dans ce tripotis de tons, où jamais une chose n'est peinte de sa couleur même (...), grande ressemblance avec la méthode de peindre de Chardin (GONCOURT, Journal, 1861, p. 925).
Prononc. et Orth.:[], (il) tripote [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Intrans. 1. 1546 « jouer à la paume » (RABELAIS, Tiers livre, éd. M. A. Screech, Prologue, 106, p. 11); 2. a) 1694 « s'occuper à remuer, à manipuler diverses choses plus ou moins propres » (Ac.); b) 1883 « toucher, déplacer avec insistance et sans précaution des choses qu'on dérange » (DELVAU); 3. 1837 « se livrer à des opérations financières plus ou moins louches pour en tirer profit » (BALZAC, C. Birotteau, p. 99). B. Trans. 1. a) 1581 « organiser, combiner d'une manière plus ou moins malhonnête » (N. DE MONTAND, Miroir des François, p. 168: ventes tripotees); b) 1774 « manipuler, utiliser (de l'argent, des fonds) de manière à en tirer plus ou moins frauduleusement un profit » (BEAUMARCHAIS, Mém. contre M. Goëzman ds Œuvres compl., Paris, 1828, t. 3, p. 183); 2. a) 1611 « manier malproprement ou sans précaution et avec insistance » (COTGR.); b) 1787 « faire des attouchements à une personne » (LOUVET DE COUVRAY, Une Année dans la vie du chevalier de Faublas ds Romanciers du XVIIIe s., éd. Etiemble, t. 2, p. 642); c) 1860 « toucher de la main, manipuler quelque chose de manière répétée et sans y attacher d'importance » (GONCOURT, Journal, p. 688); 3. a) 1860 tripoter le carton « jouer aux cartes » (VILLEMESSANT, Paris au jour le jour ds LARCH. 1872, p. 79); b) 1868 tripoter les cartes (A. DAUDET, Pt Chose, p. 221); 4. 1866 « gâcher artistiquement (les couleurs), exécuter une œuvre picturale » (DELVAU). Dér. de tripot; dés. -er. Fréq. abs. littér.:190. Bbg. DUB. Pol. 1962, p. 435. — HENSCHEL (B.). Qq. dat. nouv. du 18e s. Fr. mod. 1969, t. 37, pp. 130-131. — PAULI 1921, p. 39. — QUEM. DDL t. 17 (s.v. tripotailler); 15 (s.v. tripoterie).
tripoter [tʀipɔte] v.
ÉTYM. Attesté 1482, mais antérieur (→ Tripotage), « manigancer une affaire », de l'anc. sens de tripot « manège, intrigue », ou directement de tri-, intensif, et pote « main, paume ». → Tripot.
❖
———
I V. tr.
1 Vx. Brouiller, mélanger en faisant du gâchis (→ Gâcher, cit. 3, Gautier, par métaphore). — (XIXe). Spécialt. || « Je dessinais pour moi; je tripotais même l'eau-forte, assez bien » (Mac Orlan, in G. L. L. F.).
1 Quelle superbe chose !… comme c'est tripoté ! comme c'est torché ! quel ragoût ! quelle pâte !… Je crus d'abord qu'il s'agissait de préparations culinaires; mais… je vis qu'il était question du tableau de M…
Th. Gautier, Contes humoristiques, « Feuillets album… », VI.
2 (1774, Beaumarchais). Manier (des fonds, de l'argent) à son profit, faire valoir par diverses combinaisons.
2 (…) il n'avait pas encore reçu l'ordre exprès de mentir, sous peine de ne plus tripoter vos fonds (…)
Beaumarchais, Mémoires… dans l'affaire Goëzman, p. 189.
3 Tout le monde fait valoir son argent et le tripote de son mieux.
Balzac, la Cousine Bette, Pl., t. VI, p. 400.
3 (1843, Landais). Manier, tâter avec insistance et sans délicatesse. || Ne tripotez pas ces fruits ! || Les animaux n'aiment pas être tripotés.
♦ Manipuler sans nécessité, compulsivement. || Elle tripotait nerveusement sa bague.
4 Alban tripote l'animal, lui soulève l'arrière-train par la queue, lui met les doigts dans la gueule, lui tord une patte, lui tire la moustache, lui retourne une oreille, lui fait tout ce qu'un chien aime qu'on lui fasse.
Montherlant, le Songe, X.
4.1 J'aime à jouer avec les chemises de nuit, les chiffons et les rubans, tripoter les lingeries, les chapeaux (…) oxygéner leurs chevelures, les connaître, enfin, du bout de leurs mules à la pointe de leur chignon (…).
O. Mirbeau, le Journal d'une femme de chambre, p. 47.
♦ (Le compl. désigne une partie du corps). || Tripoter sa barbe (→ Malaxer, cit. 2). || Se tripoter les cheveux.
5 Sa négresse, accroupie près de la table, se tripotait les pieds et se les récurait avec un petit bout de bois.
Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 121.
♦ (1867). Fam. Toucher indiscrètement (qqn). ⇒ Peloter. || Tripoter une femme. || Se faire tripoter dans les coins.
———
II V. intr.
1 (1611). Vieilli ou régional. S'occuper à mélanger, remuer et manier des choses plus ou moins propres. || « Ces enfants n'ont fait que tripoter avec de la terre, de l'eau » (Académie, 1694). ⇒ Patouiller.
6 (…) elle trouvait plaisir à jouer avec des pensées douteuses et malpropres, comme un enfant qui se délecte à tripoter dans l'eau sale.
R. Rolland, Jean-Christophe, L'adolescent, III, p. 347.
♦ (1867). Mod. Remuer sans précaution, en dérangeant. || Ne tripote pas dans mon sac, je déteste ça ! ⇒ Farfouiller, trifouiller.
2 (1845, Bescherelle). Fig. Se livrer à des opérations et combinaisons peu avouables, malhonnêtes. ⇒ Fricoter, spéculer, trafiquer. || Il a tripoté dans pas mal d'affaires.
❖
DÉR. Tripatouiller, tripotage, tripotailler, tripotant, tripotée, tripoterie, tripoteur. — V. Tripot.
Encyclopédie Universelle. 2012.