tétras [ tetra(s) ] n. m.
• 1770; tetrax 1752; lat. tetrax, du gr.
♦ Zool. Oiseau sauvage (galliformes), de grande taille, qui vit en compagnies dans les forêts et les prairies montagneuses. Le grand tétras : grand coq de bruyère. Le tétras-lyre, appelé aussi coq des bouleaux, coq de montagne ou petit coq de bruyère.
● tétras nom masculin (bas latin tetrax, coq de bruyère, du grec tetraks, faisan) Autre nom usuel du coq de bruyère. (Le grand tétras, ou coq de bruyère, de la taille du dindon, est un hôte des forêts de conifères des Pyrénées, des Alpes et du Jura. Le tétras-lyre ou coq des bouleaux est présent dans les Alpes et les Ardennes.)
tétras
n. m. ORNITH Oiseau galliforme de grande taille qui habite les forêts des régions tempérées et froides de l'hémisphère Nord. (Le grand tétras est cour. appelé coq de bruyère ou, au Québec, perdrix des savanes.)
⇒TÉTRAS, subst. masc.
ORNITH. Oiseau gallinacé des forêts et prairies montagneuses de l'hémisphère Nord, généralement caractérisé par une grande taille, des tarses emplumés, un bec robuste et recourbé, une région sourcilière dénudée, rouge, et qui est principalement représenté par le tétras proprement dit (grand tétras et petit tétras), la gélinotte, le lagopède, la grouse. La nature a allongé certaines trachées (...) qui se replient (...). On en observe de telles parmi les gallinacés dans le coq de bruyère, du genre des tétras (CUVIER, Anat. comp., t. 4, 1805, p. 486). V. aileron ex. 1, gélinotte ex. de Audot.
♦ Grand tétras. Gros oiseau au plumage brun-noir et blanc, à reflets vert-bleu sur la poitrine chez le mâle, plus roux chez la femelle, à la queue arrondie, très recherché comme gibier. Synon. (grand) coq de bruyère (v. coq1 A 2). Le massif du Donon (...) perpétue un mythe: celui du coq de bruyère (...). Tout garde-chasse (...) sait qu'il faut, lors du final de la curieuse antienne du grand tétras, avancer de trois pas (...). Ainsi (...) peut-on parvenir jusqu'au pied de l'arbre d'où s'exécute la parade amoureuse (M. GISSY, Vosges sauvages, 1972, p. 75).
♦ Petit tétras, tétras-lyre. Oiseau au plumage noir, brun et blanc chez le mâle, brun et beige chez la femelle, à la queue fourchue. Synon. petit coq de bruyère (v. coq1 A 2). Le Tétras-Lyre, qui habite encore les préalpes de Savoie et se trouve presque partout ailleurs dans le massif alpin (CUISIN 1969).
REM. Tétraonidés, subst. masc. plur., ornith. Famille d'oiseaux gallinacés ayant le tétras pour type. Tous les Tétraonidés pondent à terre, la femelle couve seule ses œufs (Zool., t. 4, 1974, p. 511 [Encyclop. de la Pléiade]). Terrain réservé aux parades nuptiales (...) qui (...) ne concerne que les exhibitions des mâles dont l'objectif est d'attirer les femelles (...) ce type de territoire est propre aux tétraonidés (Guide vert. Le Monde des oiseaux, Paris, Solar, 1980, p. 32).
Prononc. et Orth.:[], [-a], [-]. LITTRÉ, BARBEAU-RODHE 1930, WARN. 1968 [-]; Lar. Lang. fr. [-a]; MARTINET-WALTER 1973 [-], [-a] (3 témoins [-as] et un [-]). ROB. 1985 [-]. La prononc. [-] s'explique par l'amuïssement de s final; elle peut se maintenir malgré la restitution de l's final sous l'infl. de l'orth. V. -as et G. STRAKA ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t. 19 n° 1 1981, p. 217 et ibid., t. 23 n° 1 1985, pp. 103-104. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1752 tetrax (Trév.); 1771 tétras (BUFFON, Oiseaux, t. 2, p. 199: « ... que son grand tetrao (de Pline) est notre grand tetras... »). Empr. au lat. médiév. tetrax « coq de bruyère » (ALDROVANDI), transformation du lat. tetrao (PLINE), pris au gr. . Fréq. abs. littér.:22. Bbg. ARVEILLER (R.). R. Ling. rom. 1981, t. 45, p. 248.
tétras [tetʀɑ(s)] n. m.
ÉTYM. 1770; tetrax, 1752; empr. lat. tetrax, tetrao, grec tetrax, tetraôn.
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♦ Zool. Oiseau gallinacé (Tétraonidés) de grande taille, qui vit en compagnies dans les forêts et les prairies montagneuses. || Le grand tétras est appelé aussi grand coq de bruyère. ⇒ Grouse. || Petit tétras ou tétras lyre, coq des bouleaux, coq de montagne ou petit coq de bruyère.
0 Ces étranges et sonores fanfares étaient produites par ces gallinacés que l'on nomme « tétras » aux États-Unis. Bientôt on en vit quelques couples, au plumage varié de fauve et de brun, et à la queue brune. Harbert reconnut les mâles aux deux ailerons pointus, formés par les pennes relevées de leur cou. Pencroff jugea indispensable de s'emparer de l'un de ces gallinacés, gros comme une poule, et dont la chair vaut celle de la gélinotte.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 70.
➪ tableau Noms d'oiseaux.
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HOM. V. Tétra.
Encyclopédie Universelle. 2012.