sweater [ switɶr; swɛtɶr ] n. m.
• 1902; mot angl. , de to sweat « suer »
♦ Vieilli Tricot de sportif pour l'entraînement.
♢ Par ext. Gilet de laine, de coton, à manches longues. « Marie Laurencin exquise dans une sorte de sweater très ouvert, gris et vert-artichaut » (A. Gide).
● sweater nom masculin (anglais sweater, de to sweat, transpirer) Gilet en maille, à manches longues, boutonné devant.
⇒SWEATER, subst. masc.
Vieilli
A. — Maillot de laine utilisé pour l'exercice, pour l'entraînement sportif. La solitaire sent les muscles de ses jambes nues se refroidir. Son sweater est à dix mètres d'elle, mais elle n'a pas le courage de le prendre (MONTHERL., Encore inst. bonh., 1934, p. 716).
B. — P. ext. Gilet à manches longues, en laine ou en coton. Chaque matin, Solange descendait avec un sweater nouveau, de couleur vive, et chaque fois Philippe murmurait: « Dieu que vous avez du goût! » (MAUROIS, Climats, 1928, p. 207).
Prononc. et Orth.:[
], [
-]. WARN. 1968, Lar. Lang. fr., Pt ROB. 1980 [swi-]; MARTINET-WALTER 1973 [
-], [swi-]; ROB. 1985 [
-], cour. [swi-]. Plur. des sweaters. Étymol. et Hist. 1. 1902 « tricot porté pour la pratique d'un sport » (L'Illustration, 4 oct., Annonces 7 ds HÖFLER Anglic.); 2. 1909 « tricot de laine » (Le Moniteur de la maille, janv., 8c, ibid.). Empr. à l'angl. sweater, dér. de to sweat « transpirer » désignant d'abord au plur. un équipement vestimentaire de transpiration pour les chevaux ou les hommes (dep. 1828 ds NED) puis, au sing., un gilet ou un chandail porté pour la pratique des sports (dep. 1882, ibid.), puis, plus gén., une veste ou un chandail de laine (v. NED Suppl.2). Fréq. abs. littér.:15. Bbg. BONN. 1920, p. 150, 185. — DUB. Dér. 1962, p. 73. — HUMBLEY 1974 t. 2, p. 745.
], [-]. WARN. 1968, Lar. Lang. fr., Pt ROB. 1980 [swi-]; MARTINET-WALTER 1973 [-], [swi-]; ROB. 1985 [-], cour. [swi-]. Plur. des sweaters. Étymol. et Hist. 1. 1902 « tricot porté pour la pratique d'un sport » (L'Illustration, 4 oct., Annonces 7 ds HÖFLER Anglic.); 2. 1909 « tricot de laine » (Le Moniteur de la maille, janv., 8c, ibid.). Empr. à l'angl. sweater, dér. de to sweat « transpirer » désignant d'abord au plur. un équipement vestimentaire de transpiration pour les chevaux ou les hommes (dep. 1828 ds NED) puis, au sing., un gilet ou un chandail porté pour la pratique des sports (dep. 1882, ibid.), puis, plus gén., une veste ou un chandail de laine (v. NED Suppl.2). Fréq. abs. littér.:15. Bbg. BONN. 1920, p. 150, 185. — DUB. Dér. 1962, p. 73. — HUMBLEY 1974 t. 2, p. 745.
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♦ Anglicisme.
1 Vieilli. Tricot utilisé par les sportifs pour l'exercice, l'entraînement. || Des sweaters (→ Gymnase, cit. 4, Hémon; punching-ball, cit. Morand).
1 Le demi aile vient au-devant de Peyrony qui, la partie finie, endosse son sweater. La sueur couvre le visage du jeune capitaine, noir de la terre qu'y laissèrent ses mains en s'y portant, y dessine des rouflaquettes humides (…)
Montherlant, les Olympiques, éd. L. de Poche, p. 85 (1924).
2 (1909). Vêtement de laine, de coton, à manches longues ouvert devant, à boutons. ⇒ Golf (vieilli). || Des jeunes gens en sweaters (→ Club, cit. 4). || Un sweater d'un ton séduisant (cit. 3).
2 Je vais voir Valéry. Trouvé chez lui Marie Laurencin (exquise dans une sorte de sweater très ouvert, gris et vert-artichaut…)
Gide, Journal, 17 juin 1923.
Encyclopédie Universelle. 2012.