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• 1369; lat. sequel(l)a

1 ♦ Vx Péj. Suite de gens attachés aux intérêts de qqn.

2 ♦ (1393) Vx Conséquence.

♢ (1904; angl. sequel; lat. méd. sequela [1793]) Mod. souvent plur. Suites, complications plus ou moins tardives et durables d'une maladie, d'un accident. « une pleurésie grave dont les séquelles ont gâté la fin de sa longue vie » (Duhamel).

♢ Fig. Effet ou contrecoup inévitable, mais isolé et passager, d'un événement. ⇒ conséquence, répercussion, retombée. Les séquelles de la guerre du Golfe.

Synonymes :

n. f. (Surtout au Plur.) MED Manifestation pathologique qui persiste après une maladie, un accident, etc.

|| Fig. Suite fâcheuse d'un état, d'un événement, etc.

⇒SÉQUELLE, subst. fém.

A. — Vieilli ou littér., péj. Synon. kyrielle.

1. Suite de personnes attachées à quelqu'un. Tu ne voulais pas laisser entrer un chat chez toi; maintenant, l'abbé t'amènerait toute sa famille, toute la séquelle, jusqu'aux arrière-petits-cousins, que tu lui dirais merci (ZOLA, Conquête Plassans, 1874, p. 1004). Tu les connais, les jacobins, les patriotes, toute la séquelle d'Évariste (FRANCE, Dieux ont soif, 1912, p. 224).

2. Suite de choses. Synon. série. Cet homme est venu me faire une longue séquelle de questions ridicules (Ac.). Après le champagne est venu le punch, après le punch nous avons pris du grog, ensuite le kirsch, le rhum, toute la séquelle (FLAUB., 1^re Éduc. sent., 1845, p. 89). Baudelaire qui a tant d'éloignement pour les mots dictés par l'habitude, Baudelaire qui (...) pense avec soin ses adjectifs en évitant de les prendre comme une séquelle du substantif (BACHELARD, Poét. espace, 1957, p. 174). V. mars¹ ex. de Nizan.

B. — Le plus souvent au plur. Synon. suite (v. ce mot III C).

1. MÉD. Trouble persistant après une guérison. Séquelles motrices, psychiques, pulmonaires; traîner les séquelles d'un accident, d'une fracture, d'une maladie; guérison sans séquelles. L'immobilité n'est pas une séquelle de l'encéphalite, mais lui était antérieure (BRION, Jurispr. vétér., 1943, p. 239). La syphilis, encore dans sa férocité, laissait de terribles séquelles (LA VARENDE, Saint-Simon, 1955, p. 17).

2. Conséquence fâcheuse d'un événement passé. Synon. contrecoup. Séquelles économiques, sociales. Les charges de l'État et des villes — séquelles de deux guerres cruellement ruineuses — ne permettent pas les largesses qui s'imposeraient (Enseign. mus., 1, 1950, p. 16). Le déracinement culturel, séquelle de la conquête, de la colonisation ou de l'esclavage (Tiers Monde, 1956, p. 169).

Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1694, 1718: se-; dep. 1740: sé-. Étymol. et Hist. 1. 1369 sequele « suite » (doc. ds Bibl. Éc. Chartes, 3^e série, t. 2, p. 128); 2. 1904 pathol. (Nouv. Lar. ill.: Séquelle. Se dit — en général au plur. — des troubles fonctionnels ou des lésions qui persistent après que l'évolution clinique d'une maladie est terminée). Empr. au lat. sequel(l)a « suite, ceux qui suivent; conséquence », dér. de sequi « suivre »; 2 a peut-être subi l'infl. de l'angl. sequela « id. » att. dep. ca 1793 ds NED. Fréq. abs. littér.:58.

séquelle [sekɛl] n. f.

ÉTYM. 1369; lat. sequela ou sequella « suite de gens, conséquence », de sequi « suivre ».

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1 Vieilli. (Péj.). Suite de gens attachés aux intérêts de qqn (→ Discrédit, cit. 1; gars, cit. 3). — (1690). Vx. Série (→ Inexistant, cit. 2), suite (de mots sans intérêt, etc.). || Une séquelle de platitudes.

2 (1904; angl. sequel, lat. médical sequela, 1793). Pathol. (généralement au pluriel). Se dit des suites et complications, plus ou moins tardives et durables, d'une maladie. ⇒ Reliquat.