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samedi

samedi [ samdi ] n. m.
samadi 1120; de sambedi, du lat. pop. °sambati dies, de sambatum, var. de sabbatum sabbat
Sixième jour de la semaine, qui succède au vendredi. Le samedi et le dimanche, congés de la semaine anglaise. week-end. Il viendra samedi, samedi prochain. Il travaille le samedi, tous les samedis. Samedi saint : la veille de Pâques.

samedi nom masculin (latin populaire sambati dies, du latin classique sabbatum, sabbat, et dies, jour) Sixième jour de la semaine. ● samedi (expressions) nom masculin (latin populaire sambati dies, du latin classique sabbatum, sabbat, et dies, jour) Samedi saint, dernier jour de la semaine sainte, veille de Pâques. (La liturgie de la veillée pascale a été déplacée, en 1956, du samedi matin à la nuit du samedi au dimanche.)

samedi
n. m. Sixième jour de la semaine, qui suit le vendredi.
Samedi saint, veille du jour de Pâques.

⇒SAMEDI, subst. masc.
Septième jour de la semaine dans le calendrier ecclésiastique, venant après le vendredi et avant le dimanche. Les cours du soir ou du samedi peuvent être donnés dans des établissements scolaires et universitaires déjà existants, par un personnel d'enseignement qui est sur place (Encyclop. éduc., 1960, p. 286). V. esquinter rem. a ex. de Queneau, lundi A 2 ex. de Maupassant.
P. méton. Réunion qui se tient le samedi. Les plus grands noms de France ne dédaignaient pas de se rencontrer aux samedis de la baronne Hemerlique (A. DAUDET, Nabab, 1877, p. 126).
RELIG. JUIVE. [Corresp. au sabbat (v. ce mot A 1)] Le samedi un juif ne peut donner ni recevoir de l'argent (THARAUD, An prochain, 1924, p. 66).
Samedi saint. Samedi de la semaine sainte, veille de Pâques. Le samedi saint, l'intérieur de Saint-Jean de Latran donnait à Madame Gervaisais le spectacle de la piété fauve qu'y apporte, avec sa foi d'animal sauvage, le peuple de la campagne de Rome (GONCOURT, Mme Gervaisais, 1869, p. 90). Avec le samedi saint et le chant de l'Alleluia, les cloches sont de retour (MENON, LECOTTÉ, Vill. fr., 1, 1954, p. 61).
Loc. fig., pop., fam. Être né un samedi. Être paresseux (d'apr. LITTRÉ).
Prononc. et Orth.:[samdi]. Ac. 1694, 1718: samedy; dep. 1740: -di. Étymol. et Hist. 1. Déb. XIIe s. samadi, samedi (St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 405 et 1417); 2. ca 1200 (Dialogue Grégoire, éd. W. Foerster, p. 48: lo tressaint sethmedi de la paske); 1690 (FUR.: le Samedy Saint). D'un lat. pop. sambati dies (prob. diffusé à partir de milieux chrétiens hellénisants tels que Lyon et Trèves, d'où aussi l'all. du sud Samstag), comp. de dies « jour » et sambati, génitif d'un sambatum, empr. au gr. , var. de (sabbat) att. au IVe s. sous la forme (cf. M. PFISTER, Einf. in die romanische Etymologie, p. 80). Au IVe s., sous l'infl. du christianisme, sambati dies s'est substitué à l'anc. dies Saturni « jour de Saturne » (de même que dies dominicus « jour du Seigneur, dimanche » à dies solis « jour du soleil ») dont les représentants survivent en angl. Saturday, en néerl. zaterdag, dans les dial. du nord-ouest de l'Allemagne Sater(s)tag ainsi qu'en bret. disadorn et dans les lang. celt. (PFISTER, op. cit., pp. 78-84). La forme sethmedi (de même que semedi) est prob. due à l'infl. de l'a. fr. setme, seme « septième » (< lat. septimus). Fréq. abs. littér.:4 485. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 4 868, b) 12 368; XXe s.: a) 7 845, b) 3 573. Bbg. HENRY 1960, p. 17, 33, 35, 38, 40. — LÅNGFORS (A.). Notes lexicogr. Neuphilol. Mitt. 1940, t. 41, p. 113. — SCHÜRR (F.). Frz. samedi... Wörter und Sachen. 1929, t. 12, pp. 245-248. — WARTBURG (W. von). Sabbatum: Samstag. Mél. Orr (J.) 1953, pp. 296-304.

samedi [samdi] n. m.
ÉTYM. 1120, samadi; forme réduite de sambedi, du lat. pop. sambati dies, de sambatum, var. du lat. class. sabbatum (→ Sabbat), et lat. class. dies « jour » (→ Midi, et les noms des autres jours de la semaine).
Septième jour de la semaine. || Le samedi, jour du sabbat chez les juifs. || Le samedi et le dimanche, congés de la semaine anglaise. || Paye (cit. 1 et 2) des ouvriers le samedi (→ Pointer, cit. 2). — ☑ Fam. Être né un samedi : être paresseux.Samedi saint, la veille de Pâques.
0 C'était un samedi, jour où les Anglais se dépêchent de s'amuser, ayant à s'ennuyer le dimanche.
Hugo, l'Homme qui rit, II, III, VII.

Encyclopédie Universelle. 2012.