Akademik

robre

2. rob [ rɔb ] n. m.
• 1813; angl. rubber
Au whist, au bridge, Partie liée de deux ou trois manches, qui est finie dès qu'un camp a remporté deux manches. — On dit aussi ROBRE , 1773 .

robre ou rob nom masculin (anglais rubber, de to rub, frotter) Au bridge, unité de marque qui indique qu'un camp a gagné deux manches. (Une partie se joue généralement en trois robres.) ● robre ou rob (synonymes) nom masculin (anglais rubber, de to rub, frotter) Au bridge, unité de marque qui indique qu'un camp a...
Synonymes :
- tour

⇒ROB2, ROBRE, subst. masc.
JEUX (whist, bridge). Partie double ou partie liée, en deux ou trois manches, et qui est terminée lorsque l'un des camps a remporté deux manches. Vers deux heures, (...) quelques joueurs, (...) voyaient avec peine fuir le dernier rob d'un wist [sic], dont ils font l'affaire, le plaisir et l'espoir de leur vie entière (JOUY, Hermite, t. 4, 1813, p. 322). En général, une partie de bridge se joue en trois robres ou manches (ALLEAU 1964, s.v. bridge).
Prononc. et Orth.:[], []. Homon. robe. DURANTY, Malh. H. Gérard, 1860, p. 231: rober; VERNE, Tour monde, 1873, p. 13: robbre. Rober [] conserve la syllabation de l'angl. Robre, ou robbre, et rob la perdent. Att. ds Ac. dep. 1835: rob, robre. Étymol. et Hist. 1766 rober (E. HOYLE, Almanach du whisk ou Traité du jeu de whisk, 24 ds HÖFLER Anglic.); 1773 robre (Mercure de France, janv., 44, ibid.); 1813 rob (JOUY, loc. cit.). Empr., avec altér., à l'angl. rubber(s) « belle, partie qui décide du vainqueur dans un jeu où les partenaires sont à égalité » (av. 1599, au jeu de boules ds NED), att. dep. 1749 en parlant du jeu de whist et d'autres jeux de cartes. Bbg. ARNOULD (Ch.). Termes de jeu. Fr. mod. 1948, t. 16, pp. 211-212.

robre [ʀɔbʀ] n. m.
ÉTYM. 1814; rober, 1767; angl. rubber, d'orig. obscure.
Au whist, au bridge, Partie liée de deux ou trois manches, qui est finie dès qu'un camp a remporté deux manches. || Les trois robres d'une partie.
REM. On trouve souvent au XIXe s. les formes anglaises rubber ou robber (cf. Balzac, Splendeurs et Misères des courtisanes, Œuvres, t. V, p. 859). — La forme rob [ʀɔb] s'est aussi employée.
0 Phileas Fogg achevait alors le trente-troisième robre de la journée, et son partenaire et lui, grâce à une manœuvre audacieuse, ayant fait les treize levées, terminèrent cette belle traversée par un chelem admirable.
J. Verne, le Tour du monde en 80 jours, p. 61.
HOM. (De rob) 1. Rob, robe.

Encyclopédie Universelle. 2012.