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ratifier

ratifier [ ratifje ] v. tr. <conjug. : 7>
rattefier 1294; lat. médiév. ratificare, de ratum facere « ratifier »
1Approuver ou confirmer. confirmer, entériner, homologuer. Les obligations faites par un mineur demeurent nulles s'il ne les ratifie à sa majorité. « Le Président de la République négocie et ratifie les traités » ( CONSTITUTION de 1958).
2(XVIIe) Littér. Confirmer ou affirmer publiquement. « Je ratifie tout ce qu'on vous a dit de ma part » ( ACADÉMIE ).
⊗ CONTR. Abroger, annuler, démentir.

ratifier verbe transitif (latin médiéval ratificare, du latin classique ratum facere, rendre valable) Approuver, confirmer ce qui a été dit ou fait, le reconnaître comme vrai ou comme valide : L'Assemblée a ratifié le choix du gouvernement. Procéder à la ratification d'une opération juridique, d'une ordonnance, d'un traité. ● ratifier (synonymes) verbe transitif (latin médiéval ratificare, du latin classique ratum facere, rendre valable) Approuver, confirmer ce qui a été dit ou fait, le...
Synonymes :
- consacrer
- entériner
- homologuer
- sanctionner

ratifier
v. tr. Approuver, confirmer dans la forme requise (ce qui a été fait ou promis). Ratifier un contrat, un traité.

⇒RATIFIER, verbe trans.
A. — DR. Approuver, confirmer, expressément ou selon des formes requises, un engagement, une promesse, un traité. Ratifier un acte, un accord; ratifié par le Parlement. Les duchesses de Bourgogne et de Brabant ratifièrent authentiquement ces dispositions (BARANTE, Hist. ducs Bourg., t. 2, 1821-24, p. 265). La Constitution ou Loi constitutionnelle [est] préparée par une Assemblée constituante et ratifiée par le peuple tout entier (referendum) (LUBRANO-LAVADERA, Législ. et admin. milit., 1954, p. 10).
B. — Reconnaître quelque chose comme vrai, bon, légitime; se conformer à quelque chose. Jetez la lettre à la poste, ou au feu. Je ratifie d'avance votre verdict (HUGO, Corresp., 1871, p. 291). Ce qui détermine le suffrage des snobs (...), c'est la nouveauté et la rareté du choix (...). Car cette nouveauté et cette rareté prouveront aux snobs, si leur jugement est ratifié, la perfection de leur goût (GAULTIER, Bovarysme, 1902, p. 92).
Prononc. et Orth.:[], (il) ratifie [-fi]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1281 (Doc. ds Z. fr. Spr. Lit. t. 84, p. 343). Empr. au lat. médiév. ratificare « id. » ca 1224 ds LATHAM, sur le modèle des mots en -(i)fier, dér. du neutre ratum de l'adj. ratus « qui compte » d'où « valable, approuvé » de reri « compter »; cf. le m. fr. ratifiquer « approuver, confirmer » 1513 (Lettres de Louis XII, t. 4, p. 294, éd. 1712: ratiffiqueroient). Fréq. abs. littér.:197.

ratifier [ʀatifje] v. tr.
ÉTYM. 1294, rattefier; du lat. médiéval ratificare, de ratum facere « rendre valable, ratifier ».
1 Approuver ou confirmer par un acte authentique. Approuver, confirmer, entériner, homologuer. || Ratifier un acte, un contrat, une convention… || Les obligations faites par un mineur demeurent nulles s'il ne les ratifie à sa majorité.Ordonnance ratifiée par le Parlement.Le Président de la République négocie et ratifie les traités (Constitution 1958, art. 52). || Convention que l'Assemblée des Nations unies a prié les États de ratifier (→ Génocide, cit. 1). || Ratifier, signer la paix.
1 Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle; ce n'est point une loi.
Rousseau, Du contrat social, III, XV.
2 (XVIIe). Littér. Confirmer ou affirmer publiquement. Approuver, avouer, consacrer. || Thomas Corneille a ratifié cette sentence de Vaugelas (→ Chez, cit. 17). || Je ratifie tout ce qu'on vous a dit de ma part (Académie).
2 Les conclusions auxquelles Jaurès était parvenu, ne connaissant qu'une partie des éléments, furent presque toutes ratifiées par les magistrats de la Cour de Cassation, quand ils eurent en mains tous les éléments de leur enquête.
Ch. Péguy, la République…, p. 24.
CONTR. Abroger, annuler, dédire (se), démentir, dénoncer.

Encyclopédie Universelle. 2012.