puanteur [ pɥɑ̃tɶr ] n. f. ♦ Odeur infecte. ⇒ fétidité, infection. Puanteur qui se dégage des carcasses d'animaux. Une puanteur pestilentielle. ⊗ CONTR. Arôme.
● puanteur nom féminin (de puant) Odeur infecte. ● puanteur (synonymes) nom féminin (de puant) Odeur infecte.
Synonymes :
- fétidité
Contraires :
- fragrance (littéraire)
- parfum
puanteur
n. f. Odeur infecte, fétide.
⇒PUANTEUR, subst. fém.
A. — 1. Odeur nauséabonde, très désagréable. Une odeur d'amidon aigre, une puanteur faite de moisi, de graillon et de crasse (ZOLA, Assommoir, 1877, p. 644). Un peu de sable où des égouts jetaient d'intolérables puanteurs (GIDE, Voy. Urien, 1893, p. 37).
2. Rare. Caractère puant de quelque chose. L'a frappée, entre autres choses, l'affreuse puanteur de ce pays où l'on se soulageait partout et n'importe où, dans les rues comme dans les champs, sans pudeur aucune (GREEN, Journal, 1953, p. 224).
B. — Au fig., péj. Caractère odieux, répugnant de quelque chose. La puanteur effroyable des propriétaires (BLOY, Journal, 1900, p. 22). Maintenant je ne voyais en elle que la prostituée, masseuse obscène, lutteuse immonde; la puanteur de sa vie me piquait le nez. Sa colère répondit tout de suite à mon mépris (LARBAUD, Barnabooth, 1913, p. 170). Remédier à notre noirceur, à notre puanteur abominable (ARNOUX, Rhône, 1944, p. 308).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1265 puantour « odeur infecte » (BRUNET LATIN, Trésor, éd. F. J. Carmody, p. 367, 34); 2. 1690 au fig. (FUR.). Dér. de puant; suff. -eur1. Fréq. abs. littér.:170.
puanteur [pɥɑ̃tœʀ] n. f.
ÉTYM. XIVe; puantour, 1260; de puant.
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1 Odeur infecte. ⇒ Fétidité, infection. || L'horrible puanteur des cadavres qu'on disséquait (cit. 1). || Carcasses (cit. 2), cadavres d'animaux qui dégagent d'épouvantables puanteurs, qui infectent (cit. 7), empoisonnent l'air par leur puanteur.
1 Alors, commençaient les puanteurs : les mont-d'or (…) puant une odeur douceâtre; les troyes (…) d'âpreté déjà plus forte, ajoutant une fétidité de cave humide; les camembert, d'un fumet de gibier trop faisandé (…)
Zola, le Ventre de Paris, t. II, V, p. 106.
2 Juillet faisait fermenter, dans ce taudis surpeuplé, une puanteur de poubelle et de suint, qui rappelait l'âcre relent des ruelles arabes.
Martin du Gard, les Thibault, t. V, p. 275.
2 Fig. et vx. Caractère répugnant, vil, puant (2.).
Encyclopédie Universelle. 2012.