phalange [ falɑ̃ʒ ] n. f. I ♦
1 ♦ Hist. Formation de combat dans l'armée grecque. « Au milieu se hérissait la phalange [...] cette horrible masse quadrangulaire remuait d'une seule pièce, semblait vivre comme une bête et fonctionner comme une machine » (Flaubert). La sarisse, lance de la phalange macédonienne.
♢ (1635) Littér. Armée, corps de troupes. « De nos honteux soldats les phalanges errantes » (Voltaire). Les phalanges célestes, les anges.
♢ (1937) Mod. Organisation politique espagnole inspirée du fascisme italien. ⇒ phalangiste. — Les phalanges libanaises.
2 ♦ (1808) Fig. et littér. Groupe dont les membres sont étroitement unis. Une phalange d'artistes, de savants. — Spécialt Communauté de travailleurs, imaginée par Fourier (⇒ phalanstère).
II ♦ (1603) Anat. Chacun des os qui forment le squelette d'un doigt ou d'un orteil (deux phalanges pour le pouce et le gros orteil, trois phalanges pour les autres doigts). Première phalange, à la racine du doigt. Deuxième phalange. ⇒ phalangine. Troisième phalange. ⇒ phalangette.
♢ Cour. Chacun des segments articulés (os et parties molles qui l'entourent) qui forment un doigt ou un orteil. « De longues mains dont la peau tachetée de brun se ridait sur les phalanges » (Green). Écraser les phalanges de qqn en lui serrant la main.
● phalange nom féminin (grec phalagks, -aggos) Formation de combat des hoplites grecs et des soldats macédoniens. Groupement politique et paramilitaire fasciste. Littéraire. Groupe de personnes étroitement unies pour des objectifs communs : Une phalange d'artistes et d'écrivains. ● phalange (synonymes) nom féminin (grec phalagks, -aggos) Littéraire. Groupe de personnes étroitement unies pour des objectifs communs
Synonymes :
- clan
- cohorte
- faction
● phalange
nom féminin
(de phalange)
Chacun des segments articulés qui composent les doigts et les orteils.
Chacun des petits os qui constituent le squelette de ces segments.
● phalange (expressions)
nom féminin
(de phalange)
Phalange unguéale, synonyme de phalangette.
● phalange (synonymes)
nom féminin
(de phalange)
Phalange unguéale
Synonymes :
phalange
n. f.
d2./d Poét. Armée, troupe.
|| HIST La Phalange: formation politique d'extrême droite, fondée en Espagne en 1933 et qui, fusionnant en 1937 avec d'autres formations, devint le parti unique destiné à soutenir l'action du général Franco.
— Les Phalanges libanaises: V. Phalanges libanaises.
d3./d ANAT Segment articulé des doigts, des orteils. Les deux phalanges du pouce. Les trois phalanges de l'index.
I.
⇒PHALANGE1, subst. fém.
A. —ANAT. ,,Chacun des petits os qui constituent le squelette des doigts et des orteils et qui sont au nombre de deux dans le pouce et le gros orteil, de trois dans les quatre autres doigts et orteils`` (Méd. Biol. t.3 1972). M. de Feuerstein (...) faisait craquer ses jointures, ses phalanges et vibrer l'ongle de son pouce sous la dent (ARNOUX, Chiffre, 1926, p.102). La phalange distale est celle qui porte l'ongle, la phalange proximale est celle qui se trouve à la racine du doigt (MAN.-MAN. Méd. 1977):
• ♦ Placés verticalement, à chaque doigt, au-dessus les unes des autres, les phalanges [it. ds le texte] sont distinguées en premières ou métacarpiennes, secondes ou moyennes, et troisièmes ou unguéales (ou mieux encore unguifères). M. Chaussier, donnant spécialement le nom de phalanges [it. ds le texte] aux phalanges métacarpiennes, appelle les moyennes phalangines, et les unguéales phalangettes.
NYSTEN 1814.
B. —P. méton., cour. Chacune des parties (os et chair comprise) d'un doigt ou d'un orteil soutenue par une phalange. La coutume de se couper les deux phalanges du petit doigt est aussi répandue chez ces peuples [des îles des Amis] qu'aux îles des Cocos et des Traîtres (Voy. La Pérouse, t.3, 1797, p.254). Les grasses phalanges de ses doigts ridés (BALZAC, C. Birotteau, 1837, p.65). La bague, à chaque déplacement de la main, glissait d'un bout à l'autre de la phalange (MARTIN DU G., Thib., Cah. gr., 1922, p.659).
C. —Loc. fam., vieilli. Écraser, presser, serrer les phalanges de qqn. Lui serrer la main. «Mon vieux, Vendredi prochain (...) En attendant, je te presse les phalanges...» (PAILLET, Voleurs et volés, 1855, p.14). Ils vous ont des façons étranges, Pires que des étaux de fer, De vous écraser les phalanges, En vous disant: «Bonjour, mon cher!» (Frondeur, déc. 1879 ds FUSTIER, Suppl. dict. Delvau, 1883, p.540).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1603 (B. CABROL, Alphabet anatomie, auquel est contenue l'explication exacte des parties du corps humain: Aux doigts, qui sont composez de quinze os disposez en trois ordres, pource on les appelle Phalanges). Empr. au gr., - «articulation des doigts aux mains et aux pieds», sens dér. de «pièce de bois cylindrique; bille de bois, rondin» (v. CHANTRAINE, p.1173b).
DÉR. 1. Phalangien, -ienne, adj., anat. [Souvent relié par un trait d'union à un élém. de compos. ayant valeur d'adj.] Qui a rapport aux phalanges, particulièrement à la première phalange. Les lésions intéressent les extrémités osseuses et les cartilages des articulations phalangiennes, métacarpo-phalangiennes (HUDELO ds Nouv. Traité Méd. fasc. 1 1926, p.558). — [], fém. [-]. — 1reattest. 1814 (NYSTEN, dans les loc.: carpo-phalangien, péronéo-phalangien, etc.); de phalange1, suff. -ien. 2. Phalangette, subst. fém., anat. Dernière phalange des doigts et des orteils, celle qui porte l'ongle. Synon. phalange distale, unguéale ou unguifère. Il soulève sa main et s'aperçoit que l'ongle du doigt blessé pend, à demi détaché de la phalangette (LARBAUD, Enfantines, 1918, p.61). V. aussi supra ex. — []. — 1re attest. 1810 (CAPURON, Nouv. dict. de méd.); de phalange1, suff. -ette. 3. Phalangine, subst. fém., anat. Seconde phalange des doigts à trois phalanges. Synon. phalange moyenne, seconde. Le pouce ne possède pas de phalangine (G. GÉRARD, Anat. hum., 1912, p.158). Parmi les caractères mendéliens normaux, citons (...) la présence de poils à la partie dorsale de la phalangine qui domine l'absence, etc. (CUÉNOT, J. ROSTAND, Introd. génét., 1936, p.89). V. aussi supra. NYSTEN 1814. — []. — 1reattest. 1810 (CAPURON, loc. cit.); de phalange1, suff. -ine.
BBG. —HASSELROT 1957, p.172 (s.v. phalangette). —QUEM. DDL t.11. —VARDAR Soc. pol. 1973 [1970] p.285.
II.
⇒PHALANGE2, subst. fém.
A. —Domaine milit.
1. ANTIQ. GR. Corps d'infanterie rangé dans un ordre compact, en partic., dans l'armée macédonienne, corps d'infanterie des hoplites, armés de la sarisse. Phalange double, quadruple, simple, triple; corps, front de la phalange; la phalange lacédémonienne. L'invincible phalange macédonienne (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t.1, 1840, p.320). J'écrase les hommes comme des coquilles, et je me jette sur les phalanges, j'écarte les sarisses avec mes mains (FLAUB., Salammbô, t.2, 1863, p.42). V.aussi phalangite infra rem.:
• 1. L'arme essentielle de la phalange est la sarisse, lance de 12 coudées ou 5 m. 50, si longue et si lourde qu'il fallait la tenir des deux mains. Alexandre dispose la phalange sur huit rangs. Cette masse hérissée de fer avait un aspect intimidant, mais elle manquait de mobilité et pouvait être facilement tournée.
LAVEDAN 1964.
2. P. ext.
a) Littér. Armée, troupe (en particulier de fantassins). La camaraderie qui lie entre eux les glorieux restes de la phalange napoléonienne, ils se croient toujours au bivouac, obligés de se protéger envers et contre tous (BALZAC, Cous. Bette, 1846, p.272). Nos phalanges en rangs profonds Allaient nous conquérir l'Empire Du monde... (VERLAINE, OEuvres posth., t. 1, Parall., 1896, p.121).
— P. anal. [En parlant d'animaux] [Hamilcar] organisa une phalange de soixante-douze éléphants et les rendit formidables (FLAUB., Salammbô, t.1, 1863, p.157).
b) Poét. Les phalanges (célestes, divines). Les anges considérés comme organisés militairement. Aidez-moi, bons chevaliers de Dieu, Bienheureux combattants des célestes phalanges, Terribles chérubins, victorieux archanges... (COPPÉE, Théâtre, Guerre Cent ans, t.1, 1878, p.336). Le visionnaire assiste à la mobilisation de ses alliés célestes. Il contemple les phalanges divines, il assiste au conseil des chefs, il glorifie les ordres de Dieu (BARRÈS, Colline insp., 1913, p.281). Puis, tournant ses regards sur les chefs des phalanges célestes, il s'écria (...) —Archange Michel, et vous, Puissances, Trônes et Dominations (A. FRANCE, Révolte anges, 1914, p.405).
3. HIST. Groupement politique et paramilitaire d'extrême droite notamment en Espagne, au Liban. Devant lui [un tribunal militaire d'armée] sont bientôt transférés les volontaires de la «phalange» tunisienne, l'amiral Derrien, le fasciste Guilbaud (L'Express, 10 avr. 1967, p.101, col.3). Le rôle du parti fasciste dans l'Italie de Mussolini était (...) modeste: à certains égards, il paraît avoir décru (...). En Espagne, la Phalange n'a jamais eu un rôle de premier plan, et son influence n'a cessé de décroître (Traité sociol., 1968, p.43):
• 2. Les combats se déroulent (...). De la rue de Damas, où les Phalanges ont entièrement détruit l'enclave musulmane de Berjaoul, au quartier des grands hôtels, où les «Mourabitoun» (les vigilants) nassériens de gauche s'accrochent à l'annexe de l'hôtel Saint-Georges. La bataille fait rage.
Le Monde, 12 déc. 1975, p.1, col.6.
B. —P. anal.
1. Littér. Groupement humain étroitement uni par un idéal, des goûts, des intérêts. Synon. camarilla, clan, cohorte, faction. Une phalange d'acteurs, d'artistes, de savants, de sculpteurs, de supporteurs. La noblesse n'est plus cette phalange impénétrable qui souleva contre elle tant d'inimitiés acharnées (SANDEAU, Sacs, 1851, p.9). Toute une phalange de jeunes peintres, désireux de réintégrer Dame peinture dans son véritable domaine (LHOTE, Peint. d'abord, 1942, p.24):
• 3. Les philosophes des diverses nations embrassant, dans leurs méditations, les intérêts de l'humanité entière sans distinction de pays, de race ou de secte, formaient, malgré la différence de leurs opinions spéculatives, une phalange fortement unie contre toutes les erreurs, contre tous les genres de tyrannie.
CONDORCET, Esq. tabl. hist., 1794, p.165.
♦P. anal., vieilli. Groupe serré, compact d'animaux, en partic., d'insectes. Les plaines étaient désertes, l'air seul était rempli du mouvement et du bruit des grandes phalanges d'oiseaux de passage (SAND, Mauprat, 1837, p.242). V. friquet A ex. de Musset.
— P. ext. Groupe nombreux, grand nombre, multitude, légion. [Le père Alexis:] «(...) La Révolution française (...) enfante tous les jours, sans que tu t'en doutes, Angel, des phalanges de héros...» (SAND, Spiridion, 1839, p.383). Les subjonctifs étaient rares, et la phalange des adjectifs, d'ordinaire si docile et si abondante, n'arrivait pas (VEUILLOT ds SAINTE-BEUVE, Gds écriv. fr.: XIXes., 1869, p.129). Et puissions-nous les voir [ces époux] renaître, Parmi les phalanges d'enfants! (PRIVAS, Chans. sent., 1906, p.36).
2. PHILOS., SOCIOL. Société communautaire imaginée par Charles Fourier et composée de familles associées pour les travaux d'agriculture, d'industrie, d'art, etc. [Fourier] invente alors la phalange ou réunion d'un petit nombre de travailleurs associés qui sont à la fois producteurs et consommateurs et doivent trouver le bonheur dans la satisfaction d'un labeur accompli sans contrainte et agréablement (Hist. sc., 1957, p.1567). Les membres d'un phalanstère constituent une phalange commandée par un unarque et divisée en groupes correspondant à chacune des activités nécessaires à la vie de la communauté (ROMEUF t. 2 1958). V. aussi phalanstère ex. 1. et phalanstérien ex. de Musset.
REM. 1. Phalangite, subst. masc., Antiq. gr. Soldat de la phalange (supra A 1). La phalange coupa les barbares; deux tronçons énormes s'agitèrent; les ailes, à coup de fronde et de flèche, les rabattaient sur les phalangites (FLAUB., Salammbô, t.1, 1863, p.168). Avec ses rangs serrés, la phalange forme une masse redoutable, protégée par les boucliers et hérissée de piques; les phalangites des cinq premiers rangs pointent en avant la sarisse qu'ils tiennent à deux mains (VIAL 1972). 2. Phalangisme, subst. masc., hist. Mouvement politique et paramilitaire de la phalange espagnole. Il n'était pas inconcevable qu'en présence du national-socialisme triomphant à Berlin, du fascisme régnant à Rome, du phalangisme approchant de Madrid, la République Française voulût, tout à la fois, transformer sa structure sociale et réformer sa force militaire (DE GAULLE, Mém. guerre, 1954, p.18).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1213 antiq. «corps de piquiers pesamment armés» (Li Fet des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, 95, 9); 2. p. ext. 1635 «toute espèce de troupes» (MAIRET, Sophon., III, 1 ds LITTRÉ); 1678 «toute espèce de multitude considérée comme organisée militairement» les celestes phalanges (LA FONTAINE, Fables, IX, 19, 227, éd. H. Régnier, II, 478); spéc. 1937 phalanges espagnoles (MALRAUX, Espoir, p.439); 3. 1808 «dans le système Fourier, association de cent familles» (FOURIER, Théorie des 4 mouvements, Discours préliminaire, in Compère-Morel et Rappoport, Encycl. socialiste, Un peu d'histoire, p.179 ds QUEM. DDL t.11). Empr. au lat. phalanx, -angis «ligne de bataille», empr. au gr. , - «formation de combat des Grecs et des Macédoniens», sens qui, bien plus anciennement att., est sûrement un sens métaph., donc secondaire de , - «pièce de bois cylindrique» (v. CHANTRAINE, p.1173b).
STAT. —Phalange1 et 2. Fréq. abs. littér.:390. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 936, b) 611; XXes.: a) 339, b) 327.
BBG. — QUEM. DDL t.12.
phalange [falɑ̃ʒ] n. f.
ÉTYM. 1113; lat. phalanx, phalangis, mot grec.
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———
1 Antiq. grecque. Formation de combat dans l'armée grecque, corps de fantassins rangés dans un ordre compact, sur quatre, six, huit… et jusqu'à seize rangs de profondeur. || La phalange lacédémonienne. || Philippe, créateur de la célèbre phalange macédonienne (→ Conquérant, cit. 3; bataillon, cit. 2; infanterie, cit. 2). || Les piquiers de la phalange, armés de la sarisse. || Commandant de phalange. ⇒ Phalangarque.
1 Au milieu se hérissait la phalange, formée par des syntagmes ou carrés pleins, ayant seize hommes de chaque côté (…) cette horrible masse quadrangulaire remuait d'une seule pièce, semblait vivre comme une bête et fonctionner comme une machine.
Flaubert, Salammbô, VIII.
♦ (1635). Littér. Armée, corps de troupes. || « De nos honteux (cit. 7, Voltaire) soldats les phalanges errantes ». — Poét. || Les phalanges célestes : les anges.
2 Et ce trésor à part créé
Suivrait parmi les airs les célestes phalanges.
La Fontaine, Fables, IX, 21.
3 Tel est l'effet de la camaraderie qui lie entre eux les glorieux restes de la phalange napoléonienne, ils se croient toujours au bivouac, obligés de se protéger envers et contre tous.
Balzac, la Cousine Bette, Pl., t. VI, p. 388.
♦ Hist. mod. || La Phalange (n. pr.) : le parti espagnol fondé en 1933, dont les troupes participèrent aux côtés du général Franco à la lutte contre les républicains pendant la guerre civile de 1936-1939 (⇒ Phalangiste). || L'idéologie de la Phalange est proche de celle du fascisme italien.
4 Le soulèvement de la Catalogne, pourtant si proche, en 1934, n'y éveilla aucun écho (à Palma). Au témoignage du chef de la Phalange, on n'aurait pas trouvé dans l'île cent communistes réellement dangereux.
Bernanos, les Grands Cimetières sous la lune, p. 100.
2 Fig. et littér. Groupement humain dont les membres sont étroitement unis. — (1808, Fourier, in D. D. L.). Spécialt. (Dans le système fouriériste). ⇒ Phalanstère. — La Phalange, journal fondé par Ch. Fourier.
5 Nous tous qui avons vécu ensemble, ô les miens, ô mes amis (…) Nous tous qui avons eu l'âge ensemble, enfin notre phalange est bientôt vaincue, notre promotion ne se connaît plus (…)
Léon-Paul Fargue, Poèmes, « Les compagnons ».
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II (1690). Chacun des os longs qui soutiennent les doigts et les orteils. || Première, deuxième (⇒ Phalangine), troisième phalange (⇒ Phalangette) de l'index, du médius… || La première phalange s'articule à l'os correspondant du métacarpe ou du métatarse. || Les phalanges s'articulent les unes aux autres par des trochlées (articulations interphalangiennes). — Faire craquer ses phalanges (→ Embrun, cit. 2).
♦ Spécialt (par oppos. à phalangine et à phalangette). Première phalange.
♦ Cour. Chacun des segments (os et parties molles qui l'entourent) qui forment un doigt ou un orteil. || Deux phalanges qui sortent d'une mitaine (cit. 2).
6 (…) de longues mains dont la peau tachetée de brun se ridait sur les phalanges (…)
J. Green, Adrienne Mesurat, II, III.
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Encyclopédie Universelle. 2012.