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• 1878; lat. perceptum, d'apr. concept

n. m. PSYCHO Objet dont la représentation nous est donnée par la perception sensorielle.

⇒PERCEPT, subst. masc.

PSYCHOL. [P. oppos. à concept] ,,Ce qui est perçu comme tel sans référence au concept comme résultat de l'acte de la perception`` (MORF. Philos. 1980). Synon. perception (v. ce mot I B 1). Le philosophe, remontant du percept au concept, voit se condenser en logique tout ce que le physique avait de réalité positive (BERGSON, Évol. créatr., 1907, p. 320). Il n'est pas plus sage de dire que l'extérieur nous impose l'étendue que de dire qu'il nous impose la durée. S'il nous impose l'une, il peut nous imposer l'autre. Le mystère est que nous les concevions. En tout cas, il y a une correspondance certaine et perpétuelle entre ces deux percepts de la réalité (J.-H. ROSNY in Mercure de France, 1^er juill. 1921, p. 23 ds QUEM. DDL t. 7).

Prononc. et Orth. :[]. Lar. Lang. fr. : percepta (subst. masc. plur.). Étymol. et Hist. 1878 (Lar. 19^e Suppl.). Empr. au terme de philos. angl. percept, att. dep. 1837, empr. au lat. perceptum, neutre subst. du part. passé de « se saisir de, percevoir », d'apr. concept (NED). Bbg. QUEM. DDL t. 20.

percept [pɛʀsɛpt] n. m.

ÉTYM. 1878; angl. percept (1837), Hamilton; lat. perceptum « (chose) perçue », d'après concept.

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♦ Objet de la perception (sans référence ontologique à une chose en soi). || Percept s'oppose à concept.

H. Bergson, l'Évolution créatrice, p. 320.

♦ Au plur., on emploie aussi la forme latine percepta (1868, Littré).