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• 1389; « droit, péage pour l'entretien de la chaussée » 1331; de paver

1 ♦ Travail qui consiste à paver. Pavage d'une rue, d'une chaussée.

2 ♦ (1701) Revêtement d'un sol, formé de pavés, de cailloux ou de pierres, de mosaïque, etc., pour le rendre dur et uni. ⇒ cailloutage, carrelage, dallage, pavement, rudération. Refaire le pavage d'une route.

Synonymes :

n. m.

d1./d Action de paver.

d2./d Revêtement de pavés, de dalles, etc. Pavage en granit.

⇒PAVAGE, subst. masc.

I. A. —Action de paver (v. ce mot I A 1). Synon. pavement. Pavage des rues; carreau de pavage. Je me remémorai ce long travail de pavage du chemin (PESQUIDOUX, Livre raison, 1928, p.113). Deux autres compagnons attaquent le pavage en partant des bordures opposées et complètent d'abord chaque rangée en allant l'un vers l'autre (BOURDE, Trav. publ., 1929, p.75).

B. —P. méton. Pavé (v. ce mot I A 1). Synon. pavement. Pavage en bois, en pierre. La chambre que Marius occupait avait un pavage de briques délabré (HUGO, Misér., t.1, 1862, p.886). V. hie A ex. de Bourde:

• ♦ Dans la catégorie des pavages qui utilisent des éléments plus ou moins réguliers, diversement rejointoyés, il faut citer: le pavage en carreaux ou pavés d'asphalte, en briques, en bois et le pavé mosaïque en petits éléments qui tiennent le milieu entre l'empierrement et le véritable pavage.

BOURDE, op.cit., p.34.

— P. anal. Synon. de jonchée. On marche sur un pavage d'éclats d'obus (BARBUSSE, Feu, 1916, p.165).

♦Au fig. Voilà l'affreux chemin du trône, ce pavage De meurtre, de fureur, de guerre, d'esclavage (HUGO, Légende, t.3, 1877, p.12).

C. —GÉOL. Concentration à la surface du sol au-dessus d'une formation détritique des cailloux de grande taille, résultant de l'enlèvement des matériaux de petite taille, soit par le vent, soit par le ruissellement diffus. Un pavage réalisé dans des roches en plaques (gneiss, calcaires, etc.) est appelé dallage; le poids de la neige favorise la mise à plat des dalles dans les pays humides et froids (GEORGE 1970).

II. —MATHÉMATIQUES

A. —Découpage d'un espace euclidien en parties de même forme et de mêmes dimensions, tel que deux quelconques de ces parties n'ont aucun élément en commun et que la réunion de ces parties recouvre l'espace tout entier. Il y a, dans R² [dans le plan], 17 pavages réguliers (...) tous (...) réalisés avec des motifs décoratifs, dans l'Alhambra de Grenade. M. C. Escher les a illustrés dans de nombreuses gravures (BOUVIER-GEORGE Math. 1979).

B. —Partie de l'ensemble des parties d'un ensemble ,,stable par les opérations de réunion et d'intersection finies`` (CHAMB. 1981).

Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist.1. 1354 «travail du paveur» (Reg. du chap. de S. J. de Jérus., A.N. MM 28, f° 34 v° ds GDF. Compl.); 1701 «surface pavée» (FUR.); 2. 1979 math. (BOUVIER-GEORGE Math.). Dér. de paver; suff. -age. Cf. pavage «péage pour l'entretien du pavé et des chaussées» dep. 1324-25 Registres de Parlement 423/1 ds NED. Fréq. abs. littér.:36.

pavage [pavaʒ] n. m.

ÉTYM. 1389; 1331, « droit, péage pour l'entretien de la chaussée »; de paver.

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1 Travail qui consiste à paver (un sol). || Pavage d'une rue, d'une chaussée.

2 (1701). Revêtement de la chaussée d'une route ou d'une rue, du sol d'une cour ou d'une salle, etc., formé de carreaux, de dalles, de cubes de pierre ou de bois (⇒ Pavé), de cailloux ou de pierres (⇒ Cailloutage, rudération), de briques, de mosaïque…, et qui a pour objet de rendre le sol dur et uni pour faciliter la marche et le roulement des véhicules. ⇒ Pavé (1.), pavement; carrelage, dallage (→ Édicule, cit. 1). || Pavage de grès, de mosaïque. || Inégalité dans un pavage. ⇒ 1. Flache. || Refaire le pavage d'une route.