oiselle [ wazɛl ] n. f.
• 1857; h. av. 1563; fém. de oiseau
1 ♦ Poét. Oiseau femelle. « L'été, l'oiseau cherche l'oiselle » (Nerval).
2 ♦ Fam. Jeune fille niaise (cf. Oie blanche). « je n'en crois plus rien depuis que c'est l'avis d'une oiselle » (France).
● oiselle nom féminin Oiseau femelle. Familier. Jeune fille naïve, niaise.
⇒OISELLE, subst. fém.
A. —Poét. Femelle d'oiseau. Dans des nids, gazouillis d'oisels et d'oiselles (MORÉAS, Syrtes, 1884, p.21). Comme l'oiseau répond à son tour à l'oiselle La rime mâle suit une rime femelle (JAMMES, Géorgiques, chant 1, 1911, p.41).
B. —P. anal., fam. Jeune fille considérée comme un peu niaise. Mais tout devint difficile et scabreux avec l'ouverture de l'orphelinat et l'apparition des oiselles qu'il encageait (LA VARENDE, Don Bosco, 1951, p.58).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. Ca 1211 oisele «femelle d'oiseau» (GUILLAUME LE CLERC, Bestiaire, 1965 ds T.-L.); 2. 1881 «fille sotte» (A. FRANCE, Crime de Sylvestre Bonnard, II, OEuvres, t.2, p.305 ds ROB.: je n'en crois plus rien depuis que c'est l'avis d'une oiselle). Fém. de oisel, forme anc. de oiseau.
oiselle [wazɛl] n. f.
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1 Poét. Femelle d'oiseau.
1 L'été, l'oiseau cherche l'oiselle;
Il aime, et n'aime qu'une fois.
Nerval, Odelettes, « Dans les bois ».
2 Mon dos est rond, dit-elle. Ah ! Ah ! J'en avais quelque soupçon; mais je n'en crois plus rien depuis que c'est l'avis d'une oiselle.
France, le Crime de S. Bonnard, Œ., t. II, II, p. 305.
Encyclopédie Universelle. 2012.