mésange [ mezɑ̃ʒ ] n. f. ♦ Petit oiseau (passériformes), qui se nourrit d'insectes, de graines et de fruits. ⇒ nonnette, rémiz. Mésange charbonnière, plus petite que le moineau, à la tête noire. Mésange bleue ou meunière. La mésange zinzinule.
● mésange nom féminin (francique meisinga) Petit passereau (paridé) au plumage parfois rehaussé de teintes vives, aux joues souvent blanches, purement insectivore, très utile à l'agriculture. ● mésange (expressions) nom féminin (francique meisinga) Mésange à moustache, petit oiseau (timaliidé) nichant près des marais côtiers en Bretagne et dans le Midi.
mésange
n. f. Oiseau passériforme insectivore, long de 10 à 14 cm, au plumage coloré, aux mouvements vifs, dont la plupart des espèces appartiennent au genre Parus.
⇒MÉSANGE, subst. fém.
Oiseau de petite taille de l'ordre des Passereaux, vif et gracieux, au plumage varié et de couleurs agréables, vivant dans l'hémisphère nord, et qui se nourrit d'insectes, de graines et de fruits. Mésange charbonnière, huppée. La mésange suspend son berceau en forme de bourse par un côté, et se confie au vent pour bercer sa famille (MICHELET, Oiseau, 1856, p.213). La mésange au printemps qui dans son nid repose, Et qui sent l'oeuf, cassé par un petit bec rose, Sous elle s'entr'ouvrir (HUGO, Légende, t.4, 1877, p.564). Une mésange bleue darde son cri par-dessus la rivière (...). C'est un cri aigu comme un bec, pétillant comme un œil de mésange (GENEVOIX, Boîte à pêche, 1926, p.131).
Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1694-1740 mesange, dep. 1762 mé-. Étymol. et Hist. Ca 1180 (MARIE DE FRANCE, Fables, 46, 26 ds T.-L.). De l'a. b. frq. meisinga, de même sens, dér. d'un mot de base att. par l'a. h. all. meisa, all. Meise, le m. néerl. mese. Cf. aussi le lat. médiév. mesenga «mésange» dès le Xe s. (FEW t.16, p.547b). Fréq. abs. littér.:119.
]. Ac. 1694-1740 mesange, dep. 1762 mé-. Étymol. et Hist. Ca 1180 (MARIE DE FRANCE, Fables, 46, 26 ds T.-L.). De l'a. b. frq. meisinga, de même sens, dér. d'un mot de base att. par l'a. h. all. meisa, all. Meise, le m. néerl. mese. Cf. aussi le lat. médiév. mesenga «mésange» dès le Xe s. (FEW t.16, p.547b). Fréq. abs. littér.:119.DÉR. Mésangette, subst. fém. Cage à trébuchet servant à capturer vivants les petits oiseaux. (Dict. XIXe et XXe s.). — [
]. — 1re attest. 1788 (Encyclop. méthod. Mécan. t.5, p.390a, s.v. oiseleur); de mésange, suff. -ette (-et). Cf. également l'a. fr. masengiere, de même sens (ca 1260, Ménestrel de Reims, éd. N. de Wailly, §461).
]. — 1re attest. 1788 (Encyclop. méthod. Mécan. t.5, p.390a, s.v. oiseleur); de mésange, suff. -ette (-et). Cf. également l'a. fr. masengiere, de même sens (ca 1260, Ménestrel de Reims, éd. N. de Wailly, §461).BBG. — HASSELROT 1957, p.171; 20e s. 1972, p.11.
mésange [mezɑ̃ʒ] n. f.
ÉTYM. V. 1180, masenge; francique meisinga.
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♦ Petit oiseau (Passereaux), qui se nourrit d'insectes, de graines et de fruits. || Mésange charbonnière ou pinsonnière : mésange à tête noire, plus petite que le moineau. || Mésange bleue, ou meunière. || Mésange nonnette ou nonnette des marais. || Mésange rémiz. || La mésange, comme la fauvette, zinzinule.
0 (…) la ronde pépiante et jacassante, la farandole bleue des mésanges.
M. Genevoix, Forêt voisine, XI.
➪ tableau Noms d'oiseaux.
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DÉR. Mésangeau, mésangette.
Encyclopédie Universelle. 2012.