maréchal, aux [ mareʃal, o ] n. m.
• marescal anglo-norm. 1086; a. frq. °marhskalk « domestique chargé de soigner les chevaux »
1 ♦ ⇒ maréchal-ferrant.
2 ♦ Anciennt Officier préposé au soin des chevaux. — Officier de cavalerie. — Mod. MARÉCHAL DES LOGIS :sous-officier de cavalerie, d'artillerie, qui était à l'origine chargé du logement des troupes (⇒ margis) .
3 ♦ (XIIIe) Officier général. Vx Maréchal de camp : général de brigade.
♢ Maréchal de France, et absolt MARÉCHAL : à l'origine, officier supérieur et fonctionnaire royal, second du connétable. — Mod. Officier général qui a la dignité la plus élevée dans la hiérarchie militaire (On lui dit Monsieur le Maréchal). Bâton de maréchal. — N. f. (1617) MARÉCHALE :épouse d'un maréchal.
● maréchal nom masculin (francique marhskalk, domestique chargé de soigner les chevaux) Dans de nombreux pays, dignité ou grade le plus élevé de la hiérarchie militaire. Abréviation de maréchal-ferrant. Grand maréchal (du palais), officier pourvu d'un commandement ou d'une fonction honorifique dans les palais d'un souverain. (Napoléon Ier donna ce titre au général Bertrand.) ● maréchal (expressions) nom masculin (francique marhskalk, domestique chargé de soigner les chevaux) Maréchal de camp, autrefois, grade d'officier général intermédiaire entre celui de brigadier et celui de lieutenant général. Maréchal de France, officier général titulaire de la plus haute dignité militaire de l'État, conférée à certains commandants en chef victorieux devant l'ennemi. Maréchal général de France, maréchal général des camps et armées du roi, de la cavalerie, maréchal de bataille, nom donnés, dans l'armée de l'Ancien Régime, à certains officiers. Maréchal de l'host, titre porté, du XIIe au XVIe s., par le maréchal de France, quand il était employé activement à la guerre. Maréchal des logis, autrefois, fonction d'officier dans l'armée de l'Ancien Régime ; grade de sous-officier, équivalent à celui de sergent dans les armes héritières des anciennes armes montées (gendarmerie, cavalerie, artillerie, train). Maréchal des logis-chef, grade de sous-officiers équivalent à celui de sergent-chef dans ces mêmes armes. Maréchal de tournoi ou maréchal d'armes, au Moyen Âge, officier chargé d'arbitrer les tournois.
maréchal, aux
n. m.
d1./d Maréchal-ferrant: artisan dont le métier est de ferrer les chevaux. Des maréchaux-ferrants.
d2./d Officier général investi de la plus haute dignité militaire. On appelle un maréchal "monsieur le Maréchal".
|| Bâton de maréchal: insigne de la dignité de maréchal.
d3./d Maréchal des logis: sous-officier dont le grade correspond à celui de sergent, dans la cavalerie, l'artillerie, le train des équipages et la gendarmerie.
d4./d (Luxembourg) Maréchal de la Cour: personnalité civile désignée par le gouvernement luxembourgeois et qui exerce des fonctions de représentation de la cour grand-ducale.
⇒MARÉCHAL, subst. masc.
I. — Grade ou dignité militaire donné(e) suivant les époques à divers officiers ou sous-officiers.
A. — HISTOIRE
1. Maréchal des écuries. Officier responsable du soin de l'écurie et du cheval du Roi au moyen âge (d'apr. MARION 1968).
2. Maréchal de camp. Grade d'officier général jusqu'au XVIIIe siècle, remplacé depuis par celui de général de brigade. L'autre colonne était commandée par Neuwinger, un ancien rengagé six mois avant comme volontaire, et que la République venait de nommer maréchal de camp (ERCKM.-CHATR., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 30).
3. Maréchal, Maréchal de France d'Empire. Grade le plus élevé d'officiers généraux depuis le XIIe siècle, auxquels étaient confiées de hautes fonctions de commandement ou d'administration dans les armées royales ou impériales et qui au moyen âge exerçaient avec des prévôts une juridiction dont dépendait un corps de troupe chargé du maintien de l'ordre public (cf. maréchaussée). Uniforme de maréchal; État major du Maréchal. Quittez votre sommeil, mes Maréchaux d'Empire, Mes soldats d'Italie! Allons, ouvrez vos yeux. Vous dormirez demain; et jamais sous les cieux, Non, jamais sous mon toit, sous mes tentes guerrières, Un sommeil plus pesant n'aura clos vos paupières (QUINET, Napoléon, 1836, p. 230). Peut-être viendra-t-il un temps où elles [ces inimitiés] n'existeront pas plus qu'elles n'existaient sous le principat du Maréchal de Mac-Mahon, ou du moins dans les prémices trompeuses de ce principat, et sous le ministère décevant du 16 mai (A. FRANCE, Orme, 1897, p. 145):
• 1. Pendant que les défenseurs du camp repoussaient ainsi la contre-attaque de Saladin, Philippe Auguste recommençait l'assaut de la tour maudite. Il fut bien près de réussir. Le Maréchal de France Aubri Clément, qui avait juré de prendre Acre ou de mourir, se jeta sur la brèche de la tour, mais les échelles se brisèrent et il fut tué.
GROUSSET, Croisades, 1939, p. 268.
Rem. Sous le Premier Empire le titre de maréchal était parfois une dignité conférée à un officier qui n'avait plus de fonction de commandement dans l'armée mais qui occupait un poste civil, par exemple celui de sénateur d'Empire.
B. — Moderne
1. Maréchal de France et p. ell. Maréchal. Dignité la plus élevée conférée à un officier général de l'armée de terre, généralement pour de hauts faits en temps de guerre. Dois-je vous confier, Mesdemoiselles, que j'ai vu, du côté de la Coupole, des écrivains célèbres, que dis-je... des maréchaux de France, des hommes qui ont commandé des millions d'hommes, tout déconcertés, tout émus et inquiets à la pensée qu'ils allaient paraître et prendre la parole devant une assemblée presque purement composée de dames (VALÉRY, Variété IV, 1938, p. 145). Malgré tout le chiqué de ses thuriféraires et les appels, les trémolos du Maréchal de France à la radio nationale, jamais Pétain n'a pu mettre la main sur un poète français assez bas pour rédiger ses manifestes et ses belles promesses du Retour à la terre (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 138).
♦Étoiles de Maréchal. Insigne marquant le grade de Maréchal. Les cinq étoiles du Maréchal, peintes sur les assiettes et les menus, foisonnaient déjà au-dessus des têtes (GIRAUDOUX, Siegfried et Lim., 1922, p. 52).
♦Absol. [Le plus souvent avec une majuscule] Le Maréchal. Le Maréchal Pétain occupant les fonctions de chef du Gouvernement de Vichy pendant la Deuxième Guerre mondiale. Maurois se trompe parce qu'il est trompé. Il croit de son devoir de demeurer fidèle au Maréchal, et le croit d'autant plus que ce devoir lui coûte et que, ce faisant, il se met à dos tous ses amis d'hier (GIDE, Journal, 1943, p. 248). Célestin revint avec les premières notes de:Maréchal, nous voilà... Il alla à la radio, la ferma (TRIOLET, Prem. accroc, 1945, p. 62).
— Bâton de maréchal. Signe distinctif de la dignité de maréchal. Si l'Empire eût été plus fort que ses fautes et que ses ennemis, nous eussions vu le général Drouot porter le bâton de maréchal, siéger au Sénat, et gouverner comme ministre le département de la guerre (LACORDAIRE, Éloge fun. Drouot, 1847, p. 22).
♦Au fig. Le grade ou l'emploi le plus élevé auquel on peut prétendre dans une activité donnée (cf. aussi giberne A loc.). Au moment où Pons rencontra Schmucke, il venait d'obtenir, sans l'avoir demandé, le bâton de maréchal des compositeurs inconnus, un bâton de chef d'orchestre! (BALZAC, Cous. Pons, 1847, p.21).
♦P. métaph. V. bâton ex. 4.
2. Maréchal des logis, maréchal des logis-chef et p. ell. maréchal-chef, maréchal des logis-major. Grade de sous-officier de cavalerie et actuellement d'artillerie, de gendarmerie et de l'armée blindée. Synon. (p. abrév.) margis, marchis, marchef (infra rem.). J'étais alors maréchal des logis de hussards, et depuis quinze jours rôdant en éclaireur en face d'une avant-garde allemande (MAUPASS., Contes et nouv., t.2, Rois, 1887, p.289). De temps en temps, une grognasse comme celle-là, ça te met la vie en belle. Seulement, voilà: faut du rupin. Y a eu le vaguemestre, le maréchal-chef, maintenant le brigadier. Toujours occupée... Alors, tu comprends? (GIONO, Gd troupeau, 1931, p.90). Le maréchal des logis chef Gaspard, commandant la brigade de Monistiers et ses quatre gendarmes, MM. Lagoutte, Nizan, Pierpont et Ghil, n'ont guère chômé pendant l'année 1923 (SARTRE, Nausée, 1938, p.204).
II. — Maréchal (vieilli), maréchal grossier (vx). Artisan dont le métier était de façonner le fer et dont l'activité se confondait parfois avec celle du forgeron ou du serrurier. Synon. maréchal-ferrant. Nous avons besoin d'un maréchal, pour réparer nos instrumens (car, comme vous le savez, le fer est le sceptre de notre puissance) (CRÈVECOEUR, Voyage, t.1, 1801, p.149). À moins que le maréchal et le serrurier ne descendent du forgeron, descendant lui-même de l'armurier primitif. En tout cas, le titre de maréchaux grossiers, encore usité au XVIIIe siècle, semble indiquer une origine commune (FILLON, Serrurier, 1942, p. 45).
III. — Titre porté par une personne exerçant de hautes fonctions dans un ordre, une cour, un gouvernement dans certains pays. Ermolaï venait de descendre de la villa et traversait le jardin, allant à la rencontre d'un personnage en uniforme que le jeune homme reconnut immédiatement pour être le grand maréchal de la Cour qui l'avait introduit auprès du Tsar (G. LEROUX, Roul. tsar, 1912, p. 50). Tout va être rendu clair. Notre maréchal de la noblesse, général Silvestrius, qui est, en même temps, ministre de Courtelande pour les affaires étrangères, voyage avec nous. Il eut l'occasion de voir maintes fois le roi d'Occident (AUDIBERTI, Mal court, 1947, I, p. 143):
• 2. Seul le couvent-forteresse des Templiers tenait toujours. Situé sur la mer, avec des murailles énormes, c'était le suprême réduit. Après la mort du grand maître, le maréchal du temple Pierre de Sevry et le commandeur Thibaut Gaudin s'y barricadèrent avec les derniers survivants, après avoir fait réunir au pied des murailles toutes les embarcations encore disponibles.
GROUSSET, Croisades, 1939, p. 383.
IV. — Au fig. Chef de file d'une idéologie, d'une politique, d'un courant artistique. Pour la première fois, je me plains à Dieu de n'être pas de race militaire. Nous autres grands industriels, nous sommes les maréchaux de la paix (SANDEAU, Sacs, 1851, p. 28). V. aussi connétable ex. 2.
REM. 1. Marchis, margis, subst. masc., arg. milit. Abrév. de maréchal des logis. Le certificat d'aptitude donne le droit de choisir son régiment, celui d'être brigadier au bout de 4 mois, sergent ou marchis au bout de 8 ou 10 et officier pendant les 6 derniers mois (ALAIN-FOURNIER, Corresp. [avec Rivière], 1914, p. 243). Son père, margis de gendarmes vient d'être affecté ici au commandement de la brigade (GENEVOIX, Avent. en nous, 1952, p.15). 2. Marchef, subst. masc., arg. milit. Abrév. de maréchal des logis-chef. L'excellent bougre, haussant sa voix jusqu'à des diapasons inconnus même aux plus étonnants marchefs, commanda: — Halte! (VERLAINE, Œuvres compl., t. 4, L. Leclercq, 1886, p. 141).
Prononc. et Orth.:[], plur. [-o]. Ac. 1694, 1718 mareschal; dep. 1740 -ré-. Étymol. et Hist. 1. 1086 dans un texte lat. marescal «artisan dont le métier est de ferrer les chevaux et les animaux de trait» (Domesday book ds Z. rom. Philol. t. 8, 1884, p. 338); 1230 (Gaidon, 37 ds T.-L.); 2. 1155 «officier préposé au soin des chevaux» (WACE, Brut, éd. I. Arnold, 10343); 3. 1213 «grand officier chargé du commandement d'une armée» (Fet des Romains, éd. Flutre et Sneyders de Vogel, t. 1, p. 527); 4. a) 1263 marichauz de France «maréchal de l'Ile-de-France» (Arch. Mus., vit. 45, pièce 263 ds GDF.); b) 1617 mareschal de France «officier qui occupe le grade le plus élevé dans l'armée» (A. D'AUBIGNÉ, Aventures du baron de Faeneste, I, 9 ds Œuvres complètes, éd. E. Réaume et F. de Caussade, t.2, p.410); 5. a) 1545 mareschal des logis «officier chargé du logement» (J. BOUCHET, Epistres morales du Traverseur, II, 2 ds HUG.); b) 1824 «sous-officier de cavalerie dont le grade correspond à celui de sergent dans l'infanterie» (BALZAC, Annette, t. 1, p. 128); c) 1835 maréchal des logis chef (Ac.). De l'a. b. frq. marhskalk «domestique chargé de soigner les chevaux», cf. l'a. h. all. marahskalk «id.», comp. de marh «cheval» et de skalk «valet». Le mot s'est développé d'une part dans le sens de «maréchal-ferrant» (1), d'autre part dans celui d'«officier», d'abord «officier préposé au soin des chevaux» (2-5). Le lat. médiév. mariscalcus, marescalcus est attesté au sens de «valet d'écurie» dès la Loi salique, au sens de «chef de l'écurie et de l'armée» dep. le IXe s. (Nov. Gloss.), au sens d'«officier chargé du logement» dep. le XIe s. (ibid., NIERM.). Fréq. abs. littér.: 2786. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 6019, b) 2286; XXe s.: a) 2551, b) 3952.
DÉR. Maréchalat, subst. masc. Dignité de maréchal de France. Mon autorité s'exercerait de Paris, où je serais en contact intime avec le Gouvernement, et, pour la renforcer, M. Briand m'annonça ma prochaine élévation au maréchalat (JOFFRE, Mém., t.2, 1931, 407). P. métaph. Fonction la plus élevée à laquelle on peut prétendre. Synon. bâton de maréchal. Il eut un cri. — Le chef est mort ! (...) C'était leur rêve caché, caressé: la mort du chef de bureau, pour que lui, sous-chef depuis dix ans, pût enfin monter au grade suprême, son maréchalat (ZOLA, Lourdes, 1894, p.252). Au fig. Fonction d'un précurseur, d'un chef de file dans une discipline. Barrès (...) s'est affirmé l'homme des «magnifiques luttes rhénanes». Déjà l'ironie sourit des métaphores casquées du civil, mais enfin la littérature est un maréchalat (THIBAUDET, Princes lorr., 1924, p. 121). — []. Att. ds Ac. dep. 1878. — 1re attest. 1830 «dignité de maréchal de France» (BALZAC, Paix mén., p. 329); de maréchal, suff. -at.
BBG. —QUEM. DDL t. 16; 17 (s.v. margis). — SCOONES (S.). Les N. de qq. officiers féodaux des orig. à la fin du 12e s. Paris, 1976, pp.97-103.
maréchal [maʀeʃal] n. m.
ÉTYM. 1636; mareschal, XIIe; marescal, 1086, anglo-normand; d'un anc. francique marhskalk, proprt « domestique chargé de soigner les chevaux ».
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1 Anciennt. Domestique chargé de soigner les chevaux.
2 Mod. || Maréchal, et, plus souvent, maréchal-ferrant (1611, pour éviter la confusion avec le sens II, 2). Artisan dont le métier est de ferrer les chevaux (et les animaux de trait ou de bât comme les bœufs, les ânes, les mulets). ⇒ Fer, ferrer, ferrure. || Outils, matériel de maréchal-ferrant. ⇒ Bédane, bouton (de feu), boutoir, brochoir, bute, cure-pied, enclume, ferretier, ferrière, forge (cit. 4), mailloche, morailles, paroir, plate-longe, rénette, rivet, rogne-pied, travail, tricoises, trousse-pied. || Blessure faite par un maréchal-ferrant au cheval qu'il ferre. ⇒ Enclouure. || Forgerons (cit.) qui font le métier de maréchaux-ferrants.
1 Le maréchal laissait à petits coups pesants et clairs retomber son marteau sur l'enclume. Il regardait, en l'approchant de son tablier de cuir, le morceau de fer qu'il avait travaillé.
Alain-Fournier, le Grand Meaulnes, I, III.
2 Le cheval était en honneur alors et les vétérinaires si rares que le maréchal-ferrant qui les suppléait, même dans les villes, usurpait en même temps qu'un peu de leur art un peu de leur dignité.
M. Jouhandeau, Chaminadour, Contes brefs, « Le maréchal-ferrant ».
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II (Officier).
1 Anciennt. Officier préposé au soin des chevaux. — Officier de cavalerie.
2 Mod. || Maréchal des logis : sous-officier de cavalerie et par la suite d'artillerie, qui était à l'origine chargé du logement des troupes (⇒ argot milit. Margis, et aussi mar-chef). || Les grades de maréchal des logis et de maréchal des logis-chef correspondent à ceux de sergent et de sergent-chef dans l'infanterie.
3 (XIIIe). Hist. Officier général. || Maréchal de camp (vx), ancien nom de l'actuel général de brigade.
♦ Maréchal de France, et, absolt, maréchal : à l'origine, officier supérieur et fonctionnaire royal exerçant des pouvoirs de commandement et de juridiction avec l'aide de ses prévôts. ⇒ Maréchaussée. || Le maréchal était avant 1627 le second du connétable. || Tribunal des maréchaux pour juger les affaires d'honneur entre gentilshommes (Molière, le Misanthrope, II, 6). — Mod. Officier général qui a la dignité la plus élevée dans la hiérarchie militaire. || Général élevé à la dignité de maréchal. ⇒ Maréchalat. || Le maréchal de Vauban, de Richelieu. || Murat, maréchal d'Empire (→ Caracoler, cit. 2). || On dit « Monsieur le Maréchal », le maréchalat étant une dignité et non un grade comme celui de général (auquel on dit « Mon général »). || Bâton de maréchal. ⇒ Bâton (infra cit. 14; giberne, cit. 1).
➪ tableau Noms de métiers.
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DÉR. et COMP. Maréchalat, maréchale, maréchalerie, maréchaliste. — Feld-maréchal, maréchaussée.
HOM. 1. Maréchale, 2. maréchale.
Encyclopédie Universelle. 2012.