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• XV^e; bas lat. linimentum, de linire « oindre »

n. m. Médicament onctueux pour frictionner la peau.

⇒LINIMENT, subst. masc.

PHARM. Topique onctueux, à usage externe, utilisé pour enduire et frictionner la peau. Synon. onguent, pommade. Si la teigne est ancienne (...), il faut un traitement plus actif. Après avoir coupé les cheveux, on fait tomber les croûtes, en couvrant la tête pendant trois ou quatre jours avec un liniment composé de beurre et de miel, qu'on renouvelle tous les vingt-quatre heures (GEOFFROY, Méd. prat., 1800, p. 451) :

• ... à quoi servaient ces médicaments qu'il rapportait et qui paraissaient ne rien avoir à faire avec une foulure tant ils étaient loin des embrocations et des liniments.

VIALAR, Brisées hautes, 1952, p. 116.

— P. métaph. Des regrets amoureux, auxquels la brume des étangs d'Aigues-Mortes avait été un liniment et un feutrage contre la vie (BARRÈS, Jard. Bérén., 1891, p. 117).

Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. XV^e s. [ms.] (Cyrurg. Albug. [ms. BM Metz 1228, anc. Salis 78] Salis ds GDF. Compl.); 1538 (J. CANAPPE, Guidon en fr., p. 120 ds Fr. mod. t. 19, p. 120; cf. Grande chir. de G. de Chauliac, éd. E. Nicaise, p. 605). Empr. au lat. linimentum d'abord, à basse époque, « enduit (pour luter un vase) » puis, au Moy. Âge, « onction consécratoire » (869-872) et « onction médicale » (s.d. ds NIERM.).

liniment [linimɑ̃] n. m.

ÉTYM. XV^e; lat. linimentum, proprt « enduit », de linire « oindre ».

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♦ Pharm. Médicament externe, topique onctueux, à base d'huile ou de matière grasse plus épaisse, renfermant une substance médicamenteuse, pour enduire et frictionner la peau. || Les liniments sont généralement liquides (⇒ aussi Onguent), leur véhicule étant le plus souvent l'huile, parfois l'eau, l'alcool, etc. || Liniment excitant; liniment calmant. ⇒ Baume. || Friction au liniment.