Akademik

jante

jante [ ʒɑ̃t ] n. f.
XIIe; lat. pop. °cambita, gaul. °cambo « courbe »
Cercle de bois ou de métal qui forme la périphérie d'une roue. Bandage, boudin d'une jante. Pneu monté sur jante métallique. Loc. fam. Être sur la jante : être épuisé (cf. Être crevé, à plat). Rouler sur la jante : ne pas avoir toute sa raison ( déjanter) . ⊗ HOM. Gente (2. gent).

jante nom féminin (peut-être latin populaire cambita, du gaulois cambo-, courbé) Partie circulaire à la périphérie d'une roue de véhicule, d'un volant, d'une poulie. Roue d'un véhicule automobile, hormis les pneumatiques. ● jante (expressions) nom féminin (peut-être latin populaire cambita, du gaulois cambo-, courbé) Effort à la jante, effort que peut fournir une locomotive pour la traction d'un train, machine comprise (par opposition à l'effort au crochet). Puissance à la jante, puissance recueillie aux roues tractrices d'une automobile. (Elle est plus faible que la puissance du moteur, puisqu'il faut tenir compte des pertes par frottement dans la transmission.) ● jante (homonymes) nom féminin (peut-être latin populaire cambita, du gaulois cambo-, courbé) gente adjectif féminin

jante
n. f. Pièce circulaire, généralement de bois ou de métal, qui constitue la partie extérieure d'une roue.

⇒JANTE, subst. fém.
Cercle de bois ou de métal qui forme la périphérie d'une roue. Jante de roue de charrette; bandage d'une jante. La jante [d'une roue de bicyclette] est dite pleine lorsqu'elle n'est formée que d'un anneau métallique creusé en rigole; elle est creuse lorsqu'elle est formée d'une large bande de métal repliée sur elle-même (BAUDRY DE SAUNIER, Cycl., 1892, p. 198). Les premiers bandages pneumatiques étaient collés aux jantes et l'intersection mal résorbée (Industr. fr. caoutch., 1965, p. 7).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1170 (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 127 [I Rois 7, 33]). D'un b. lat. , puis , empr. à un gaul. cambita-, dér. de cambo- « courbe » (FEW t. 2, pp. 125-127; DOTTIN, p. 240; HOLDER t. 1, col. 713-714; FOUCHÉ, p. 572). Fréq. abs. littér. : 30.
DÉR. Jantille, subst. fém. Palette d'une roue hydraulique. Synon. aube3. (Dict. XIXe et XXe s.). []. Att. ds Ac. 1935. 1res attest. a) 1301 gantilles « poteaux d'huisserie reliés par un linteau » (Arch. du Pas-de-Calais, A, 1681 ds GAY), b) 1304 gantille « ais appliqué autour des jantes et des aubes de la roue d'un moulin à eau » (Trav. aux châteaux des Comtes d'Artois, Arch. KK 393, f° 16 ds GDF.), 1690 jantille (FUR.); de jante et de sa var. normanno-picarde gante, suff. -ille.
BBG. — THURNEYSEN 1884, p. 103.

jante [ʒɑ̃t] n. f.
ÉTYM. V. 1170; d'un lat. cambita, puis gambita, probablt d'un gaulois cambita, de cambo « courbé ».
Cercle de bois ou de métal qui forme la périphérie d'une roue, d'un volant. || Jante réunie au moyeu par des rais. || Bandage, boudin d'une jante. || Pneu monté sur jante métallique. || Jante en une seule pièce. || Puits de jante. || Jante de sécurité pour pneus sans chambre. || Jante plate, jante à bossage.
Loc. (1903, in Petiot). Sur la jante : sur un pneu dégonflé. || Arrête-toi, tu as crevé, tu roules sur la jante.Fig. Épuisé, « à plat », en parlant d'une personne. || J'ai pas dormi de la nuit, je suis sur la (les) jante(s).
DÉR. Jantier, jantille.
COMP. Déjanter.

Encyclopédie Universelle. 2012.