impayable [ ɛ̃pɛjabl ] adj.
1 ♦ Vx Qu'on ne saurait payer trop cher, inestimable.
2 ♦ (1687) Fam. D'une bizarrerie extraordinaire ou très comique. Aventure impayable. ⇒ incroyable. Il est impayable ! ⇒ tordant.
● impayable adjectif Familier. Qui étonne par son côté extraordinaire ou très comique, ridicule : Une aventure impayable. ● impayable (synonymes) adjectif Familier. Qui étonne par son côté extraordinaire ou très comique, ridicule
Synonymes :
- cocasse
- désopilant
- inénarrable
- tordant (familier)
impayable
adj. Fam. Extraordinaire; comique ou ridicule. Une histoire impayable. Il est impayable.
⇒IMPAYABLE, adj.
A. — 1. Qui ne peut être payé. Traite impayable (Ac. 1935). Crise argentine. Terme impayable. Dettes écrasantes (BLOY, Journal, 1892, p. 26).
2. Vieilli. Qui n'a pas de prix. Synon. inestimable. Un ouvrier impayable (Ac.). Tu nous rends un service impayable (HUGO, Cromwell, 1827, p. 283). — Je croyais valoir mille francs, dit-il sèchement. — Tu vaux cent mille francs, reprit Vauvinet, quelquefois même tu es impayable... mais je suis à sec (BALZAC, Comédiens, 1846, p. 332).
B. — Fam. Extraordinaire d'originalité, de drôlerie. Synon. amusant, cocasse. Dans cette lettre, il y avait déjà trois ou quatre histoires impayables (LOTI, Pêch. Isl., 1886, p. 24). Tout cela accompagné d'impayables grimaces (GUÉHENNO, Journal « révol. », 1938, p. 134). Elle était impayable dans cette tenue sévère (CENDRARS, Homme foudr., 1945, p. 115).
Prononc. et Orth. : [], [-pe-]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. 1376-78 « qu'on ne peut payer » (Songe du Vergier, I, 144 ds GDF. Compl.); 2. 1672 « qu'on ne saurait payer trop cher, inestimable » (MOLIÈRE, Les Femmes savantes, III, 2); 3. 1735 « d'une bizarrerie extraordinaire ou très comique » (LA CHAUSSÉE, Le Préjugé à la mode, II, 3, p. 41). Dér. de payable; préf. im- (in-1). Fréq. abs. littér. : 62.
impayable [ɛ̃pɛjabl] adj.
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1 Vx. Qu'on ne saurait payer trop cher, qui est d'une valeur inestimable. || Un service impayable (Académie).
2 Vx, fig. Admirable (→ Heureux, cit. 22, Molière).
3 (1735, La Chaussée). Mod. D'une bizarrerie extraordinaire, incroyable ou très comique. || Une aventure, une histoire impayable. ⇒ Cocasse, désopilant, tordant (fam.). || C'est impayable !
1 Ce qu'il y avait d'impayable était que j'étais moi-même excessivement ému (…) J'étais au supplice : j'avais déjà quitté mes propos de Céladon, dont je sentais tout le ridicule en si beau chemin (…)
Rousseau, les Confessions, VI.
♦ (Êtres animés). || Un type, un bonhomme impayable.
1.1 Le seul personnage vraiment vivant (dans Polyeucte de Corneille) est Félix. Il est impayable. C'est un bourgeois de Labiche.
Claudel, Journal, 28 nov. 1939.
2 Monsieur ! Monsieur ! appelle Clémence. Venez voir Rroû (le chat), il est impayable.
M. Genevoix, Rroû, VI.
Encyclopédie Universelle. 2012.