harnais [ 'arnɛ ] ou (vx ou région. [Canada]) harnois [ 'arnwa ] n. m.
• herneis 1155; a. scand. °her-nest « provision de voyage »
1 ♦ Anciennt Armure, équipement complet (d'un homme d'armes). — Par anal. ⇒ accoutrement, vêtement. « Sa prestance s'accommodait assez bien de ce harnais officiel » (Martin du Gard).
♢ Fig. « Le pesant harnais de la discipline militaire » (Balzac). Loc. Blanchi sous le harnois (ou sous le harnais) :vieilli dans le métier (des armes, etc.), et par ext. compétent dans son domaine.
2 ♦ Équipement d'un cheval de selle, de trait, et par ext. de tout animal de travail. ⇒ harnachement. Mettre le harnais. ⇒ harnacher. Pièces du harnais : attelle, bât, brancard, bricole, bride, collier, croupière, culière, dossière, frein, guide, joug, licou, martingale, montant de bride, mors, œillère, poitrail, rêne, sangle, selle, sellette, sous-barbe, sous-gorge, sous-ventrière, surdos, surfaix, têtière, trait, trousse-queue. — Pièce de harnachement, et spécialt Pièce souple, en cuir, etc. (⇒ sellerie). Changer les harnais d'un cheval.
3 ♦ Harnais (de sécurité) : système de sangles destiné à protéger les alpinistes, véliplanchistes, etc., des chutes, des chocs. Boucler son harnais.
4 ♦ Techn. Ensemble de pièces (lices) d'un métier à tisser.
♢ Harnais d'engrenage : groupe d'engrenages commandant un arbre secondaire.
● Harnais ensemble composé de sangles, assemblées par un bouclage aisément détachable, et qui, en entourant le torse de quelqu'un, le protège contre les chutes ou les chocs.
harnais
n. m.
d1./d Anc. Harnais ou harnois: armure complète d'un homme d'armes.
|| Loc. fig. Blanchir sous le harnois: vieillir dans un métier, et partic. dans le métier des armes.
d2./d équipement d'un cheval de selle ou d'attelage, et, par ext., de tout animal de trait.
d3./d Par anal. Dispositif formé de sangles entourant le corps. Harnais de parachutiste. Harnais de sécurité (sur une automobile).
d4./d TECH Ensemble des organes d'un métier à tisser.
⇒HARNAIS, HARNOIS, subst. masc.
A. — [En parlant d'une pers.]
1. Vx. ,,L'armure complète d'un homme d'armes`` (Ac. 1835, 1878).
2. Habit militaire; uniforme. Harnois militaire. Quelque pauvre soldat qui regagne son corps, suant et chancelant sous le harnais (GAUTIER, Tra los montes, 1843, p. 5) :
• 1. C'est à la faveur de mon harnais que j'ai parcouru l'Italie, et notamment ces provinces-ci, où l'on ne pouvait voyager qu'avec une armée.
COURIER, Lettres Fr. et Ital., 1806, p. 709.
♦ P. ext. Équipement, attirail d'une personne. Un homme singulier, couvert de tout un harnais neuf de montagne, rucksack, piolet, rouleau de corde (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 24).
♦ P. anal. Vêtement de sortie ou de cérémonie imposé par la mode ou les usages. Harnais de deuil; mettre son harnais de gala :
• 2. Il portait une redingote noire à revers de soie et tenait à la main un chapeau haut de forme. Sa prestance s'accommodait d'ailleurs assez bien de ce harnais officiel.
MARTIN DU G., Thib., Consult., 1928, p. 1081.
— Loc. vieillie. Suer dans son harnais. Être trop vêtu. Il avait des palpitations au cœur, il suait dans son harnais de dandy (BALZAC, Cabinet ant., 1839, p. 93). Au fig. S'échauffer dans (sous) son harnois. S'exciter; ,,parler de quelque chose avec beaucoup de véhémence et d'émotion`` (J.-F. ROLLAND, Dict. du mauvais lang., 1813, p. 74).
3. P. méton. Métier militaire; p. ext., métier quelconque. J'ai été hussard et je suis colonel. Mais je n'ai pas seulement vu le feu, et mes vingt-cinq ans de harnais se sont partagés entre les quartiers de garnisons et les salons d'ambassades (FARRÈRE, Homme qui assass., 1907, p. 18).
— Locutions
♦ Blanchir sous le harnais. Vieillir dans le métier des armes. Francœur était un vieil homme blanchi sous le harnais, fidèle, plein de mérite (A. FRANCE, Balth., Ab., 1889, p. 162). Jeter, laisser, quitter le harnais. Abandonner le métier des armes. Je veux me dégager tout doucement et laisser là mon harnais (COURIER, Lettres Fr. et Ital., 1808, p. 774). Endosser, revêtir le harnais. Prendre du service, partir pour la guerre. Ce vieux soldat, qui avait revêtu le harnois au lendemain de 1870 (DE GAULLE, Mém. guerre, 1954, p. 60).
♦ Quitter son harnais. Ne plus travailler. Elle voyait très bien son mari dépérissant en quelques mois s'il quittait son harnais (DRIEU LA ROCH., Rêv. bourg., 1939, p. 225). Endosser (v. ce mot A), reprendre le harnais. Reprendre de l'activité. Ma femme se montrait héroïque : elle avait repris le harnais avec une ardeur et une énergie incomparables; elle ne quittait plus le magasin (REYBAUD, J. Paturot, 1842, p. 397). Blanchir, vieillir sous le harnais. Vieillir dans son métier. Blanchi sous le harnois, usé par les longues années de veille en compagnie de tomes poussiéreux (Gds cour. pensée math., 1948, p. 317).
— Au fig. Obligation, contrainte. Le harnais quotidien; le harnais de la discipline; les harnais des usages et du protocole. Pour lui plaire, il fallait endosser le harnais de la dissimulation (BALZAC, Lys, 1836, p. 109).
B. — [En parlant d'un animal, le plus souvent un cheval de selle ou de trait]
1. Ensemble des pièces composant l'équipement d'un cheval de selle ou d'attelage. Harnais de cuivre, plaqué d'argent, de pierres précieuses; harnais de velours bleu.
a) [En parlant d'un cheval de selle] Dix chevaux superbes avec des harnais resplendissans d'or et d'ivoire (BARANTE, Hist. ducs Bourg., t. 2, 1821-24, p. 201) :
• 3. ... le cheval du maître est toujours là aussi, couvert de son harnais magnifique, et prêt à être monté...
LAMART., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 72.
b) [En parlant d'un animal de trait] Harnais de voiture. Pièces qui relient l'animal de trait à la voiture. Les harnais de voiture étaient dressés dans le milieu (FLAUB., Mme Bovary, t. 1, 1857, p. 62). P. méton. Harnais de labour. Attelage de chevaux ou de bœufs. Fouailler en chantant à la tête du harnais de labour, quand les bœufs blancs, Griveau, Chaveau, Montagne et Rossigneau, mollissent sur la chaîne (R. BAZIN, Blé, 1907, p. 48). Les harnais. Les attelages. Malgré le mauvais temps, tous les harnais de la ferme passaient dix heures dehors (R. BAZIN, Blé, 1907p. 298).
— Mod. Ensemble des pièces souples en cuir (guides, rênes, etc.). Les harnais des chevaux de bois. Les mules aux harnais chargés de clochettes et de pompons rouges, bleus, jaunes (MAUROIS, Climats, 1928, p. 203).
2. P. anal.
a) Système de courroies permettant de tenir un chien ou un chat en laisse. Un chat en harnais orné de grelots. Il était (...) le plus beau et le plus intelligent de tous les chats (...). Il portait un harnais comme les chiens de luxe, et se laissait mener en laisse autant de fois que ça lui plaisait (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1963, p. 18).
b) Sangles en cuir ou en fibres textiles dont s'entoure pour s'attacher un parachutiste, un alpiniste ou qui retiennent une personne (aviateur) à son siège. Pour les très jeunes enfants, utilisez des dispositifs spéciaux de retenue homologués (sièges ou harnais) (Est Républicain, 28 juill. 1979, p. 6).
C. — En partic. [P. allus. à la fois à l'équipement du soldat et du cheval] Les moines laissaient leurs habits de religion pour vêtir les harnais de guerre, monter à cheval et s'exercer aux armes (BARANTE, Hist. ducs Bourg., t. 4, 1821-24, p. 160) :
• 4. De sa vie agitée, risquée aux quatre bouts de l'Europe, il ne gardait qu'une maigre pension, sa croix, et un harnois de combat composé de toute sorte de buffleteries et d'armes.
PESQUIDOUX, Livre raison, 1925, p. 11.
D. — Spécialement
1. MÉCAN. Combinaison d'engrenages commandant un arbre secondaire. Le cylindre A reçoit son mouvement de rotation d'un moteur électrique par l'intermédiaire d'un harnais d'engrenages (BÉRARD, GOBILLIARD, Cuirs et peaux, 1947, p. 104).
2. TISS. Ensemble des pièces (lisses ou lices) d'un métier à tisser. Des nappes de fils de chaîne (individuellement rentrés dans les maillons des lisses d'un harnais suspendu) (THIÉBAUT, Fabric. tissus, 1961, p. 132).
Prononc. et Orth. : [] harnais et [] harnois init. asp. Att. ds Ac. dep. 1694. Harnais dep. 1835, vedette secondaire ds Ac. 1835, 1878, principale ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1155 herneis « suite d'une armée, bagages » (WACE, Brut, 7588 ds T.-L.); 2. a) 1160-74 « armure, équipement complet d'un homme d'armes » (ID., Rou, éd. A. J. Holden, III, 4484); b) 1228 « vêtements, atours » (JEAN RENART, G. de Dole, éd. F. Lecoy, 5361); 1841 péj. « accoutrement, vêtement » (BALZAC, Fausse maîtr., p. 30); 3. 1230 harnois « équipement d'un cheval de selle, de trait » (Gaydon, 37 ds T.-L.); 4. 1301 « voiture avec son attelage » (Doc. ds Z. fr. Spr. Lit. t. 22/1, 1900, p. 92); 1694 « ensemble formé par les chevaux et la voiture » (Ac.); 5. 1765 « ensemble des pièces d'un métier à tisser » (Encyclop. t. 8). De l'a. nord. hernest « provisions pour l'armée », composé de herr « armée » et de nest « provisions ». Le suff. a été aligné sur -eis/-ois, v. -ais. Fréq. abs. littér. : 219. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 274, b) 428; XXe s. : a) 374, b) 242. Bbg. ATKINSON JENKINS (T.). French etymologies. Mod. Philol. 1913, t. 10, pp. 439-440. - STEIGER (A.). Zur Methodik der Wortgeschichte... Vox rom. 1958, t. 17, pp. 30-31.
ÉTYM. V. 1268, harnais; harnois, XIIe; henneis, mil. XIe; de l'anc. scandinave her-nest « provision de voyage, bagages d'une armée », de herr « armée », et nest « provision ». REM. Depuis le XVIIIe s., l'orthographe et la prononciation harnais sont seules courantes; harnois ne se dit et ne s'écrit plus que par souci d'archaïsme, en poésie et dans certaines expressions (blanchi sous le harnois).
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1 (V. 1155). Anciennt. Armure, équipement complet d'un homme d'arme. ⇒ Armure; → Enclume, cit. 1. || Harnois blanc : armure d'acier rigide, par oppos. aux armures de mailles. || Harnois de guerre d'un cheval (⇒ Armure, 2. barde, caparaçon, housse).
1 Don Sanche lui suffit : c'est la première fois
Que ce jeune seigneur endosse le harnois.
Corneille, le Cid, V, 3.
2 Elle (la ville de Narbonne) a pour se défendre, outre ses Béarnais,
Vingt mille Turcs ayant chacun double harnais.
Hugo, la Légende des siècles, X, « Aymerillot ».
♦ (Av. 1825). Habit (cit. 11) militaire. ⇒ Uniforme.
2 (1841, Balzac). Vêtement peu commode ou ridicule. ⇒ Accoutrement, habit, harnachement, vêtement.
3 Une femme frêle et délicate garde son dur et brillant harnais de fleurs et de diamants, de soie et d'acier, de neuf heures du soir à deux et souvent trois heures du matin.
Balzac, la Fausse Maîtresse, Pl., t. II, p. 32.
4 Il portait une redingote noire à revers de soie et tenait à la main un chapeau haut de forme. Sa prestance s'accommodait d'ailleurs assez bien de ce harnais officiel.
Martin du Gard, les Thibault, t. III, p. 153.
3 ☑ Loc. (1636). Vx. Endosser (cit. 3) le harnois, le harnais : devenir militaire, entrer dans une profession (⇒ Livrée). — ☑ (1669, Molière). Blanchi (cit. 13) sous le harnois, sous le harnais : vieilli dans le métier (des armes, etc.). || Contracter (cit. 6) sous le harnois des habitudes de soudard.
5 Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois,
Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois (…)
Corneille, le Cid, II, 8 (1636).
6 (…) celui-ci voit, il a vieilli sous le harnois en voyant, il est spectateur de profession (…)
La Bruyère, les Caractères, VII, 13.
7 (…) vous avez suivi votre penchant, ou vous avez pris goût à ce métier; sans quoi vous ne seriez pas resté jusqu'à votre âge sous le pesant harnais de la discipline militaire (…)
Balzac, le Médecin de campagne, Pl., t. VIII, p. 408.
7.1 Reprendre joyeusement l'affreux harnais, écrit monsieur Songe. Et puis il biffe l'affreux. Et puis il biffe harnais. Reste reprendre joyeusement.
R. Pinget, le Harnais, p. 9.
♦ ☑ Loc. (1682, La Fontaine). Vx. Suer dans son harnais : être trop vêtu, mal à l'aise. — ☑ (1552). S'échauffer dans son harnais : s'énerver, s'exciter.
8 Benoît monsieur, dit Panurge, vous (vous) échauffez en votre harnois.
Rabelais, le Quart Livre, VII (1552).
9 Mon fils s'est embarrassé là-dedans de période en période, et se chauffant lui-même dans son harnois contre ceux qui lui faisaient croire (…)
Mme de Sévigné, 905, 26 janv. 1683.
REM. Certaines locutions figurées font aussi bien allusion au harnais militaire qu'au harnais d'une bête de trait. Reprendre le harnais après les vacances : reprendre un travail astreignant.
10 (…) j'essayais de me dérober une fois de plus aux instances réitérées de mes confrères pour me faire reprendre le harnais de la présidence et m'efforçais de leur suggérer des choix, j'avais prononcé très favorablement le nom d'Édouard Estaunié, qui fut accueilli avec fraîcheur.
Georges Lecomte, Ma traversée, p. 406.
4 a (V. 1268). Équipement d'un cheval de selle, de trait, et, par ext., de tout animal de travail. ⇒ Harnachement. || Courroie, sangles d'un harnais. || Un harnais tout neuf. || Pièces du harnais, de harnais. ⇒ Alliance (II., 2.), attelle, avaloire, bât, brêle, bricole, bride, chaînette (de mors), collier (d'attelage), croupière, culière, dossière, frein, guide, joug, licol ou licou, martingale, montant (de bride), mors, muserolle, œillère, panurge, poitrail, reculement, rêne, sautoir, selle, sellette, sous-barbe, sous-gorge, sous-ventrière, surdos, surfaix, têtière, trait, trousse-queue. — REM. Dans l'usage courant, harnais correspond surtout aux pièces souples, et s'appliquerait difficilement à la selle, au bât, au collier… → ci-dessous, b. — Harnais de contention, de direction (mors, bride…), de portage (selle, bât…), de traction (collier, bricole). || Harnais militaire d'attelage, harnais de bât d'un mulet. — Cheval de harnais, d'attelage, de voiture.
11 Un âne accompagnait un cheval peu courtois,
Celui-ci ne portant que son simple harnois,
Et le pauvre baudet si chargé qu'il succombe.
La Fontaine, Fables, VI, 16.
11.1 Bouvard faisait assidûment la cour à Mme Bordin.
Elle le recevait, un peu sanglée dans sa robe de soie gorge-pigeon qui craquait comme le harnais d'un cheval, tout en maniant par contenance sa longue chaîne d'or.
Flaubert, Bouvard et Pécuchet, Folio, p. 266.
12 C'était le jour des courses (…) On avait fourbi la veille son harnais et les calèches, les berlines (…) défilaient sur la belle route de Charsat.
M. Jouhandeau, Chaminadour, Contes brefs, Les courses.
♦ (1690). || Harnais d'un bœuf de trait; harnais d'un éléphant, d'un lama.
b (Un, des harnais). Pièce de harnachement. || Des harnais de cuir. || Changer les harnais d'un cheval. || Bourrelier, sellier qui fabrique, répare les harnais. || Chevaux aux harnais dorés (→ Galoper, cit. 2). || Harnais bien ajustés, trop serrés. — REM. Dans le langage courant, on entend généralement par harnais les pièces souples, en cuir, etc. (guides, rênes…) à l'exclusion des pièces métalliques (mors…) ou rigides (collier, joug, selle…). Ranger les harnais et les selles dans l'écurie.
13 Le désolé voyageur aperçoit des harnais blancs, usés, raccommodés, près de céder au premier effort des chevaux.
Balzac, le Curé de village, Pl., t. VIII, p. 604.
♦ (1857, Flaubert). || Harnais de voiture : l'équipement de cuir ou de métal reliant l'animal de traction à une voiture.
14 Le plancher de la sellerie luisait à l'œil comme le parquet d'un salon. Des harnais de voitures étaient dressés dans le milieu sur deux colonnes tournantes (…)
Flaubert, Mme Bovary, I, VIII.
5 (V. 1960). || Harnais de sécurité : système de sangles dont s'entourent pour s'attacher les alpinistes et les parachutistes, ou qui retiennent une personne à l'intérieur d'un véhicule (avion, voilier, voiture de course). ⇒ aussi Baudrier, bretelle (I., 4.), ceinture (de sécurité).
15 Berryl Smeeton (la femme) était à la barre quand Tzu-Hang a sanci, et le bout' de 10 mm de son harnais de sécurité a cassé comme une ficelle sans lui casser les reins.
Bernard Moitessier, Cap Horn à la voile, p. 103.
6 (1765, Encyclopédie). Techn. Ensemble de pièces (lices ou lisses) d'un métier à tisser. On a dit aussi harnat ['aʀna] n. m.
♦ (1922, Larousse). || Harnais d'engrenage : groupe d'engrenages commandant un arbre secondaire.
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DÉR. Harnacher.
Encyclopédie Universelle. 2012.