hamadryade [ amadrijad ] n. f.
1 ♦ Myth. Nymphe des bois identifiée à un arbre qu'elle était censée habiter, naissant et mourant avec lui.
2 ♦ Zool. Cobra royal d'Asie.
● hamadryade nom féminin (latin hamadryas, du grec hamadruas, -ados, de hama, avec, et drûs, chêne) Nymphe des bois, qui naissait avec un arbre et mourait avec lui. Autre nom du cobra royal d'Asie.
⇒HAMADRYADE, subst. fém.
MYTH. GR. Nymphe des bois naissant et mourant avec l'arbre dont elle avait la garde et dans lequel on la croyait enfermée. Les montagnes eurent leurs Oréades, les fontaines leurs Naïades, les forêts leurs Dryades et leurs Hamadryades (DUPUIS, Orig. cultes, 1796, p. 61). Elle [la nature champêtre] redevient païenne, soumise encore au vieux Pan et toute peuplée d'Hamadryades (SAINTE-BEUVE, Volupté, t. 1, 1834, p. 203). Les faunes, les nymphes, les hamadryades qui se réveillent, ne sont point des ornements allégoriques : dans le rêve, l'âme rejoint jusqu'aux divinités évanouies (DURRY, Nerval, 1956, p. 119).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1762. Hamadriade ds Ac. 1762 (qui écrit cependant ds le texte de l'article dryades); hamadryade ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. Ca 1442 [composition] amadriades « nymphe des bois » (LEFRANC, Champ. des Dames, Ars 3121 [1481], f° 128b ds GDF. Compl.); 1544 [éd.] hamadryades (B. DESPER., Recueil des œuvres, p. 52, ibid.). Empr. au lat. imp. hamadryas, -adis « id. » lui-même du gr. , - (< « ensemble » et « arbre, en partic. chêne ») « nymphe dont la vie est liée à celle d'un arbre ». Fréq. abs. littér. : 14.
1. hamadryade [amadʀijad] n. f.
ÉTYM. Mil. XVIe, Ronsard; amadriade, 1442; lat. hamadryas; du grec hamadruas, de hama « avec », et drus « arbre, chêne », littéralt « qui fait corps avec un arbre ».
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♦ Didact. Nymphe des bois identifiée à un arbre qu'elle était censée habiter, naissant et mourant avec lui. ⇒ Dryade.
1 Je suis Hamadryade en ces chênes enclose,
Je vis dessous l'écorce (…)
Ronsard, Sonnets divers, Audit seigneur Duc, entrant dans son bois.
2 (…) sous la rude écorce palpite, aux approches du dieu, le tendre sein de la jeune et belle Hamadryade qui n'a rien à refuser au maître de la forêt, et pour lui dépouille son épaisse tunique ligneuse frangée de mousse d'or.
Th. Gautier, Portraits contemporains, Denecourt.
3 Nous répétons, depuis quelques jours, une nouvelle pantomime (…) Il y aura une forêt, une grotte, un vieux troglodyte, une jeune hamadryade, un faune dans la force de l'âge.
Colette, la Vagabonde, p. 69.
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HOM. 2. Hamadryade.
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2. hamadryade [amadʀijad] n. m.
ÉTYM. 1904, in Rev. gén. des sc., no 4, p. 211; « genre de couleuvre », 1873, P. Larousse; du grec hamadruas. → 1. Hamadryade.
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♦ Zool. Cobra royal.
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HOM. 1. Hamadryade.
Encyclopédie Universelle. 2012.