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flottaison

flottaison [ flɔtɛzɔ̃ ] n. f.
flotaison 1446; de flotter
1Mar. Intersection de la surface externe d'un navire à flot avec le plan horizontal d'une eau tranquille. Cour. Ligne de flottaison, que le niveau de l'eau trace sur la coque d'un bâtiment. Plan de flottaison, passant par la ligne de flottaison. Flottaison en charge : limite supérieure de la flottaison quand le navire est chargé au maximum.
2Biol. État d'un organisme vivant qui possède la particularité de flotter naturellement sur l'eau.

flottaison nom féminin (de flotter) Ligne que trace le niveau de l'eau sur la coque d'un navire, et séparant la partie immergée de la partie émergée. (On dit aussi ligne de flottaison.) État de l'être vivant qui se maintient sans effort au sein ou à la surface de l'eau, grâce à une densité inférieure ou égale à l'unité. Synonyme de flottement. ● flottaison (synonymes) nom féminin (de flotter)
Synonymes :
- flottement

flottaison
n. f. MAR Intersection de la surface extérieure d'un navire droit et immobile avec la surface d'une eau tranquille dans laquelle il flotte.
Ligne de flottaison, séparant les oeuvres vives des oeuvres mortes.

⇒FLOTTAISON, subst. fém.
A.— Rare ou littér. Fait de flotter; objet ou corps flottant. La flottaison des arbres (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 93). Une légère flottaison rêveuse sur la liquidité du temps (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 125). Cf. aussi RIMBAUD, Poés., 1871, p. 129.
Spéc. Train de bûches assemblées pour le flottage. Ces gigantesques radeaux sont aux anciennes grandes flottaisons du Rhin ce qu'une chaloupe est à un vaisseau à trois ponts (HUGO, Rhin, 1842, p. 209). Attesté ds ROB. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr.
B.— MAR. Limite qui sépare, sur un corps flottant, la partie immergée de la partie qui émerge en eau calme; p. méton., partie du bateau située à cet endroit. La frégate fit un peu d'eau, (...) mais j'en attribuai la cause à quelques coutures de la flottaison, dont l'étoupe s'était pourrie (Voy. La Pérouse, t. 2, 1797, p. 312).
Ligne de flottaison. Ligne déterminée par la surface des eaux sur la carène. ,,La ligne de flottaison sépare les œuvres vives ou carène des œuvres mortes ou accastillage, quand le navire est en pleine charge`` (Lar. 19e-Lar. encyclop.). Plan de flottaison. Plan horizontal qui passe par la ligne de flottaison (cf. LE CLÈRE. 1960).
Flottaison en charge. ,,Enfoncement maximum du navire tel qu'il est admis par les sociétés de classification, matérialisé par un signe blanc sur la coque`` (cf. LE CLÈRE. 1960). Flottaison lège. ,,Indique la flottaison d'un navire donné, vide de cargaison et, par conséquent, la plus haute possible`` (cf. LE CLÈRE. 1960). Cf. aussi CRONEAU, Constr. nav. guerre, t. 1, 1892, p. 3.
Rem. Lar. Lang. fr. note : ,,En termes financiers, synon. de flottement``. Cet emploi est condamné par les puristes (cf. Déf. Lang. fr., 1971, n° 59, p. 30) mais relevé par les dict. techn. dans un sens précis : ,,Système de dévaluation ou de réévaluation, commun à plusieurs pays dont la parité reste fixe entre eux, mais qui peut être flottante par rapport à celle des pays tiers`` (CIDA 1973).
Prononc. et Orth. :[], [-]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1446 « action d'irriguer » (Cart. de l'Eglise de Terouanne, p. 296 ds GDF.), emploi isolé; 2. 1691 mar. (OZANAM); 1797 ligne de flottaison (GATTEL); 3. 1752 « action de flotter du bois » (Trév.). Dér. au sens 1, de flotter « irriguer » (1409 ds GDF., v. flottage); au sens 2, de flotter1; au sens 3, de flotter2; suff. -aison. Fréq. abs. littér. :37.

flottaison [flɔtɛzɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1446, flotaison; de 1. flotter.
1 Mar. Intersection de la surface d'un navire à flot avec le plan horizontal d'une eau tranquille. || La flottaison.Ligne de flottaison, que le niveau de l'eau trace sur la coque d'un bâtiment. || Plan de flottaison, passant par la ligne de flottaison.Flottaison en charge : limite supérieure de la flottaison quand le navire est chargé au maximum (souvent marquée sur la coque).
1 Si nous n'arrivons pas à combattre ce froid, dit Louis Cornbutte, nous sommes perdus !
— Il nous reste un moyen, répliqua Penellan, c'est de brûler ce que nous pourrons de notre brick, depuis les bastingages jusqu'à la flottaison, et même, au besoin, nous pouvons le démolir en entier et reconstruire un plus petit navire.
J. Verne, Un hivernage dans les glaces, p. 304.
1.1 C'était l'iceberg qui n'en avait pas moins fendu la coque du navire au-dessous de la ligne de flottaison.
J. Green, Journal, 28 mai 1966, Vers l'invisible.
2 (1752). Littér. Ce qui flotte; le fait de flotter.REM. Flottement n'est guère employé dans ce sens.
2 (…) où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend (…)
Rimbaud, Poésies, XLI, « Le bateau ivre », Pl., p. 101.
3 J'ai connu, en l'absence de cet amour, les vrais ciels vides, les flottaisons de tout ce que je me préparais à saisir sur la mer Morte (…)
A. Breton, l'Amour fou, V, p. 140.
Vx. Flottage du bois.Train de bois de flottage.
3 Didact. (sc.). État d'un organisme vivant qui possède la particularité de flotter naturellement dans l'eau.
4 Fin. (emploi critiqué). Régime d'une monnaie dont le cours résulte de la libre confrontation de l'offre et de la demande sur le marché des changes sans intervention officielle de la banque centrale responsable. 1. Flottant (3.), flottement (3.).

Encyclopédie Universelle. 2012.