fenton [ fɑ̃tɔ̃ ] n. m. VAR. fanton
• 1676; de fente, proprt « fer fendu en tringles »
♦ Techn. Tige de fer pour soutenir des ouvrages de plâtre.
● fanton ou fenton nom masculin (de fente) Fer fendu en verges carrées, servant d'armature à un ouvrage en plâtre (conduit de cheminée, hourdis de plancher).
⇒FENTON, subst. masc.
A.— 1. TECHNOL. Fer fendu en verges carrées, utilisé en serrurerie (d'apr. DG; ds LITTRÉ, ROB., Lar. Lang. fr.)
2. Ferrure de forme variable servant à relier ensemble certaines parties de maçonnerie :
• Si l'on veut hourder le comble à l'intérieur, il suffit (...) de passer des barres de fer de champ, pour toute la partie du comble à hourder (...); de réunir ces barres par quelques entretoises, des fentons et de faire les hourdis sur cette armature sous-jacente.
VIOLLET-LE-DUC, Archit., 1872, p. 346.
B.— Bois fendu et préparé pour faire des chevilles (d'apr. LITTRÉ; ds DG, ROB. et Lar. Lang. fr.).
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1762-1932; les éd. de 1762-1878 admettent en outre l'orth. fanton (cf. aussi Lar. 19e-Lar. Lang. fr., LITTRÉ, GUÉRIN 1892, DG). Étymol. et Hist. 1676 terme de serrurier, de maçon (FÉLIBIEN Dict.). Dér. de fente; suff. -on; cf. la forme a. fr. (pic). fendon (ds DU CANGE, s.v. fenditus) formée sur le rad. de fendre.
]. Ds Ac. 1762-1932; les éd. de 1762-1878 admettent en outre l'orth. fanton (cf. aussi Lar. 19e-Lar. Lang. fr., LITTRÉ, GUÉRIN 1892, DG). Étymol. et Hist. 1676 terme de serrurier, de maçon (FÉLIBIEN Dict.). Dér. de fente; suff. -on; cf. la forme a. fr. (pic). fendon (ds DU CANGE, s.v. fenditus) formée sur le rad. de fendre.
ÉTYM. 1676; de fente, proprt « fer fendu en tringles ».
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♦ Technique.
1 Tige de fer pour soutenir des ouvrages de plâtre.
2 Bois fendu destiné à la fabrication des chevilles.
Encyclopédie Universelle. 2012.