extrader [ ɛkstrade ] v. tr. <conjug. : 1>
• 1777; de extradition, d'apr. lat. tradere « livrer »
♦ Dr. Livrer par l'extradition. Extrader un terroriste vers le pays requérant.
● extrader verbe transitif (de extradition, d'après latin tradere, livrer) Livrer quelqu'un par extradition.
extrader
v. tr. DR Soumettre à l'extradition.
⇒EXTRADER, verbe trans.
DR. INTERN. Livrer quelqu'un par la procédure d'extradition. Netchaiev est vraiment au service de la révolution; ce n'est pas lui qu'il sert, mais la cause. Extradé, il ne cède rien à ses juges (CAMUS, Homme rév., 1951, p. 204). Je lui dis [à l'ambassadeur de la Suisse] que le gouvernement français n'était aucunement pressé de voir extrader Pétain (DE GAULLE, Mém. guerre, 1959, p. 112).
Rem. On relève extradé, emploi subst. masc. du part. passé. Personne extradée. Hendaye et le Pont International, où la guardia civil passe à la gendarmerie les extradés (MORAND, Lewis, 1924, p. 53).
Prononc. et Orth. :[], (il)extrade []. Cf. é-1. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1777 (Traité d'alliance avec les treize Cantons Suisses, 28 mai ds ISAMBERT, Rec. gén. des anc. lois fr., t. 25, p. 10). Tiré de extradition d'apr. le lat. class. tradere « livrer ». Fréq. abs. littér. :1.
extrader [ɛkstʀade] v. tr.
ÉTYM. 1777; de extradition, d'après le lat. tradere.
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♦ Dr. Livrer (qqn) par l'extradition. || Extrader un assassin.
0 Les parties contractantes (…) n'extraderont point réciproquement leurs sujets respectifs.
Traité franco-suisse, 28 mai 1777, in Hatzfeld.
Encyclopédie Universelle. 2012.