époux, ouse [ epu, uz ] n.
• v. 1050 au sens 2; lat. sponsus, sponsa
1 ♦ Dr. ou littér. Personne unie à une autre par le mariage. Prendre pour époux, pour épouse. ⇒ femme, mari. Choisir pour épouse. Accepter de prendre qqn pour époux. Époux infidèle, adultère. Personne dont l'épouse, l'époux est mort. ⇒ veuf. « L'amour d'une épouse ressemble au devoir » (Giraudoux). Fam. (en s'adressant à qqn) Et comment va votre époux ? Mon épouse va me rejoindre.
♢ LES ÉPOUX : le mari et la femme. ⇒ conjoint. Les époux se doivent fidélité, secours et assistance. Domicile des époux (⇒ conjugal) . Les futurs époux. ⇒ fiancé. De vieux époux. ⇒ couple. Époux désunis. ⇒ divorcé, séparé. Dr. Époux communs : mariés sous le régime de la communauté.
2 ♦ Relig. Le céleste époux, l'époux de l'Église, l'époux mystique : Jésus-Christ.
● époux nom masculin pluriel Le mari et la femme ; conjoints. ● époux (citations) nom masculin pluriel Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière Paris 1622-Paris 1673 Deux époux ? C'est trop pour la coutume. Les Femmes savantes, V, 3, le notaire ● époux, épouse nom (latin sponsus, fiancé) Personne unie à une autre par le mariage. Familier. Mari ou femme : Comment va votre épouse ? ● époux, épouse (citations) nom (latin sponsus, fiancé) André Gide Paris 1869-Paris 1951 Quand nous sommes jeunes, nous souhaitons de chastes épouses, sans savoir tout ce que nous coûtera leur vertu. Les Faux-Monnayeurs Gallimard ● époux, épouse (difficultés) nom (latin sponsus, fiancé) Registre Époux, épouse appartient à la langue juridique ou administrative. Recommandation Avec le possessif, et sauf intention plaisante délibérée, dire mon mari, ma femme plutôt que mon époux, mon épouse.
époux, épouse
n. Personne unie à une autre par le mariage. Prendre pour époux, pour épouse. Les époux: le mari et la femme.
|| Fam. (Avec le possessif.) Il vient de perdre son épouse.
⇒ÉPOUX, OUSE, subst.
I.— Au sing.
A.— Personne unie à une autre personne par les liens du mariage. Revêtue de la gloire du Très-Haut, l'invisible Jérusalem est parée comme une épouse pour son époux (CHATEAUBR. Martyrs t. 1, 1810, p. 182.) À Dieu seul appartient le pouvoir de former le lien mystérieux, indissoluble, qui doit unir l'époux à l'épouse (LAMENNAIS, Religion, 1825, p. 71). Une chaste épouse qui attend le retour de l'époux (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 461). Le mariage est un sacrement, dont l'époux et l'épouse sont les seuls ministres (CLAUDEL, Père humil., 1920, II, 2, p. 523).
1. Au masc. Époux
a) Usuel. Synon. mari. Ce plaisir mêlé de frayeur, qu'éprouve la jeune vierge prête à passer dans les bras d'un époux (CHATEAUBR., Natchez, 1826, p. 320). J'ai songé trois fois à marier ma fille, à lui donner un époux de mon choix (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 5, 1859, p. 439). Rien au monde de plus beau qu'une femme fidèle à son époux défunt, et dévouée toute entière à ses enfants (MAURIAC, Myst. Frontenac, 1933, p. 16) :
• 1. Ce qui m'étonne, dit Huguette Volange, c'est que vivant près d'un homme qui a une personnalité si écrasante vous gardiez un métier à vous. Moi je ne pourrais simplement pas; mon cher époux dévore tout mon temps; je trouve ça normal d'ailleurs.
BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 181.
SYNT. Époux adoré, bien-aimé, chéri; époux fidèle, infidèle, outragé, trahi; époux légitime; futur époux; jeune, nouvel époux; heureux, malheureux époux; tendre époux; digne époux; choisir, prendre (qqn) pour époux; donner (un homme à une jeune fille) pour époux; être l'époux (de qqn) devant Dieu; accomplir ses devoirs d'époux; suivre son époux dans la tombe.
— En partic.
♦ [Époux est associé à père] Un mari qui prenait au sérieux ses devoirs d'époux et de père (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 2, 1859, p. 262).
♦ [Époux est associé à maître] :
• 2. ... celle que j'aimais était bien à moi, ne vivait que pour moi et, même à distance, sans que j'eusse besoin de m'occuper d'elle, me considérait comme son époux et son maître...
PROUST, Fugit., 1922, p. 485.
— P. ext. Époux illégitime. Concubin. La veuve Fipart, encore émue, vit apparaître son illégitime époux (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 1, 1859, p. 559). Les femmes elles-mêmes appellent leurs amants : Mon époux (LARCH. 1861, p. 121).
b) Dans le domaine jur. (infra II). L'un des conjoints, le mari ou la femme. (L')époux conjoint (v. ce mot I A 1). Toute demande en divorce (...) sera remise (...) au président du tribunal (...) par l'époux demandeur en personne (Code civil, 1804, p. 44).
SYNT. Époux donataire, donateur, successible; époux survivant.
2. Au fém. Épouse. Synon. femme. Mes compliments à madame votre épouse, dit l'employé (BALZAC, Goriot, 1835, p. 159). J'aime la pauvreté d'un amour profond, réfléchi, lucide — d'égal à égal — ainsi qu'une épouse au flanc fécond et fidèle (BERNANOS, Journal curé camp., 1936, p. 1079).
SYNT. a) Supra 1 a synt. b) Épouse acariâtre, adultère, aimante, irréprochable, légère, soumise, vertueuse; épouse modèle; épouse chrétienne; épouse morganatique; épouse favorite; répudier son épouse.
— En partic.
♦ [Épouse est associé ou opposé à mère] Être plus épouse que mère. Cette femme (...) qui, faite pour être magnifiquement épouse et mère, n'a ni mari, ni enfants, ni famille (BALZAC, E. Grandet, 1834, p. 256).
♦ [Épouse est associé ou opposé à amante ou maîtresse] Cependant Céluta étoit mère; l'épouse féconde n'assuroit-elle pas les droits de l'amante? (CHATEAUBR., Natchez, 1826, p. 324). Cette coucherie sans chemise devait joliment tuer le respect du mari pour la femme et ne plus lui faire voir dans l'épouse qu'une maîtresse (GONCOURT, Journal, 1890, p. 1211).
— P. ext. Le forçat n'a généralement que des épouses illégitimes, que nous nommons des concubines (BALZAC, Goriot, 1835, p. 186).
Rem. Si époux, réservé au lang. littér. ou précieux, est gén. remplacé par mari dans la lang. cour., épouse est utilisé à la place de femme, chaque fois qu'il peut y avoir ambiguïté entre le fém. de mari et celui d'homme. Jamais un épicier, en quelque quartier que vous en fassiez l'épreuve, ne dira ce mot leste : ma femme; il dira : mon épouse. « Ma femme » emporte des idées saugrenues, étranges, subalternes, et change une divine créature en une chose. Les sauvages ont des femmes, les êtres civilisés ont des épouses (ID., Œuvres div., t. 2, 1830-35, p. 19).
B.— Dans le domaine de la mystique :
• 3. Il peut (...) y avoir des mariages mystiques, des hymens votifs que l'état civil ne connaît pas (...). Des myriades de religieuses n'en ont pas connu d'autres, et les extases des sainte Thérèse pour l'époux divin n'ont de virginal que l'apparence.
AMIEL, Journal., 1866, p. 136.
— En partic.
♦ [P. réf. à l'interprétation allégorique selon laquelle les personnages du Cantique représentent Dieu et Israël, ou le Christ et l'Église, unis par un amour conjugal] L'époux, l'épouse du Cantique (des cantiques). Puisse-t-il (...) [M. de Lamartine] comme l'épouse du Cantique, sortir de cette ignorance de lui-même qui ne sied plus à la maturité de son génie (PROUDHON, Syst. contrad. écon., t. 2, 1846, p. 82).
Absol. L'époux, l'épouse :
• 4. Maintenant les séminaires nous envoient des enfants de chœur (...). Ça lit des tas de livres et ça n'a jamais été fichu de comprendre — de comprendre, vous m'entendez! — la parabole de l'époux et de l'épouse.
BERNANOS, Journal curé camp., 1936, p. 1037.
♦ Jésus-Christ, époux de l'Église, des religieuses. Le pontife doit aimer l'Église, comme Jésus-Christ l'a aimée et l'aime. Jésus-Christ est l'époux immortel; l'évêque l'est avec lui (DUPANLOUP, Journal, 1876, p. 112). Préparez-la [cette nouvelle fiancée du Seigneur] pour l'union éternelle à laquelle le céleste époux la convie (HUYSMANS, En route, t. 1, 1895, p. 212).
♦ Le prêtre, époux de l'Église (supra DUPANLOUP, Journal, 1876, p. 112):
• 5. Jamais le chrétien ne déposera dans le cœur d'un prêtre le fardeau caché de sa vie, si ce prêtre a une autre épouse que cette Église mystérieuse qui garde le secret des fautes et console les douleurs.
CHATEAUBR., Litt. angl., t. 1, 1836, p. 153.
♦ L'Église, les religieuses, épouses du Christ. Quelle jactance (...) que de prétendre savoir de Dieu même ce que l'Église a pour mission d'enseigner! (...) n'était-ce pas pécher gravement contre l'Épouse de Jésus-Christ (FRANCE, J. d'Arc, t. 2, 1908, p. 287). En prononçant mes vœux, j'ai juré d'être l'épouse du Christ. Je suis à Lui, Il a ma parole et ma main (CAMUS, Dév. croix, 1953, p. 566).
♦ La Vierge, épouse du Saint-Esprit. Marie, fille bien-aimée du Père; mère du Fils de Dieu; épouse de l'Esprit d'amour (DUPANLOUP, Journal, 1876 p. 114).
Rem. Dans ce domaine, épouse, époux prennent fréquemment une majuscule (supra FRANCE, loc. cit.).
— Spéc. [P. allus. au privilège qui conférait au doge de Venise la souveraineté de l'Adriatique et qui était marqué par une cérémonie annuelle d'épousailles avec la mer] Et pourtant ce n'est plus la Venise du ministre de Louis XI, la Venise épouse de l'Adriatique et dominatrice des mers (CHATEAUBR., Mém., t. 4, 1848, p. 335).
II.— Au plur. Les époux. Les deux conjoints, le mari et la femme. Les époux amoureux (v. ce mot ex. 19). Avant-hier, a eu lieu la séance de conciliation entre les deux époux, qui n'a pas abouti (GONCOURT, Journal, 1894, p. 704). Est-ce bien d'apporter la guerre et non la paix? de venir séparer les époux et les frères? (MAURIAC, Journal occup., 1944, p. 340) :
• 6. J'aurais pourtant bien aimé voir avec toi l'âge venir. Voir ton dos se voûter, vérifier s'il est vrai que les vieux époux prennent le même visage, connaître avec toi les plaisirs de l'âtre, du souvenir, mourir presque semblable à toi.
GIRAUDOUX, Amphitr. 38, 1929, III, 3, p. 186.
Rem. Cf. aussi I A 1 b.
SYNT. Des époux assortis; consentement (mutuel) des époux; réconciliation, séparation des époux; devoirs, droits des époux (cf. aussi I A 1 a synt.).
♦ Emploi en appos., rare. [Le bohême :] Je vous ai vu hier au Luxembourg avec une femme et une petite fille. Vous aviez un air époux (RICHEPIN, Mme André, 1879, p. 64).
— P. ext. Époux clandestins. Couple illégitime. Les images fantastiques des nuages s'étendent, se confondent et rentrent ensemble sous le voile protecteur de la nuit, comme des époux clandestins (NODIER, Smarra, 1821, p. 50).
Prononc. et Orth. :[epu], fém. [-u:z]. Ds Ac. 1694-1932. L'x du masc. est une graph. pour l'anc. -us, d'où le fém. -use. Étymol. et Hist. Ca 1050 espus (Alexis, éd. C. Storey, 66); id. spuse (ibid., prol.). Du lat. class. sponsus, part. passé de spondere « promettre solennellement », avec développement d'apr. épouser. Fréq. abs. littér. Époux : 3 409. Épouse : 2 279. Fréq. rel. littér. Époux : XIXe s. : a) 8 980, b) 5 374; XXe s. : a) 3 166, b) 2 050. Épouse : XIXe s. : a) 4 554, b) 3 111; XXe s. : a) 2 685, b) 2 522. Bbg. BRAUN (G.). L'Étymol. de époux, épouse. Rom. Forsch. 1929, t. 43, pp. 21-24. — MAT. Louis-Philippe. 1951, p. 257. — DUCHÁ (O.). Les Microstructures lex. In : Congrès Internat. de Ling. et Philol. Romanes. 13. 1971. Québec. Québec, 1976, t. 1. pp. 586-589. — SCHMITT (Ch.). Zur Herkunft von französisch jaloux und époux. Neuphilol. Mitt. 1974, t. 75, pp. 285-294. — SÖLL (L.). Wie erklärt sich französisch époux/épouse? Z. fr. Spr. Lit. 1966, t. 76, pp. 75-83. — STEFENELLI (A.). Der Synonymenreichtum der altfranzösischen Dichtersprache. Wien, 1967, passim.
époux, épouse [epu, epuz] n.
ÉTYM. V. 1050, au sens 2., spus, espus; espoux, 1487; espouse, XIIe; du lat. sponsus, sponsa, de spondere « promettre ».
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1 (XVIIe). Dr. ou littér. Personne unie à une autre par le mariage. || Prendre qqn pour époux, pour épouse. ⇒ Femme, mari, compagne, compagnon. || Choisir (cit. 5) une épouse. || Accepter de prendre qqn pour époux. || Époux, épouse légitime. || Époux, épouse infidèle (⇒ Adultère), bigame (⇒ Bigamie, cit. 1). || Personne dont l'épouse, l'époux est mort (⇒ Veuf). — Cour. (pop.), pour mari, femme; → ci-dessous, cit. 1 et 4.2. || Comment va votre épouse ? || Le bonjour à votre épouse (⇒ Femme, II.; fam. bourgeoise, légitime, moitié…). — Par plais. || J'ai vu ton auguste époux (→ Homme, II., 3.).
1 C'est une faute contre le bon usage que de dire, dans le langage familier, époux pour mari et épouse pour femme. Dites : ma femme est malade, et non mon épouse est malade. Cette nuance est signalée dans Molière quand Don Juan dit à M. Dimanche : Comment se porte Mme Dimanche, votre épouse ? (…) c'est une brave femme (Festin de pierre, IV, 3); et, dans Lesage, quand Mme Jacob dit : Il fait bien pis, le dénaturé qu'il est ! il m'a défendu l'entrée de sa maison, et il n'a pas le cœur d'employer mon époux (Turcaret, IV, 12).
Littré, Dict., art. Époux.
2 La perte d'un époux ne va point sans soupirs (…) Mais, après certain temps, souffrez qu'on vous propose Un époux beau, bien fait, jeune, et tout autre chose Que le défunt.
La Fontaine, Fables, VI, 21.
3 Deux époux ! C'est trop pour la coutume.
Molière, les Femmes savantes, V, 3.
4 Elle n'a que vous seul. Vous êtes en ces lieux Son père, son époux, son asile, ses dieux.
Racine, Iphigénie, III, 5.
4.1 (…) il y avait quatre ans qu'il vivait avec elle absolument comme avec une épouse légitime (…)
Sade, Justine…, t. I, p.17-18.
4.2 Ah, madame, permettez, je sais que votre époux, comme disent les concierges, ne s'appelle pas Justin (…)
Proust, Jean Santeuil, Pl., p. 468.
5 L'amour d'une épouse ressemble au devoir. Le devoir à la contrainte. La contrainte tue le désir.
Giraudoux, Amphitryon 38, I, 6.
6 Qui a pris une épouse, ils ne sont plus qu'une âme en une seule chair et rien ne les séparera plus.
Claudel, l'Annonce faite à Marie, II, 3.
7 (Elle engagea) avec son époux les premières négociations d'un divorce, qui allait s'accomplir l'année suivante.
Émile Henriot, Portraits de femmes, p. 247.
8 (…) si elle devait choisir entre son fils et son mari, ce serait affreux, mais elle préférerait que son mari meure parce qu'elle est plus mère qu'épouse.
Sartre, la Mort dans l'âme, p. 58.
♦ Plur. || Les (des) époux : le mari et la femme. ⇒ Conjoint. || Les époux se doivent fidélité, secours et assistance (cit. 11). || Les futurs époux. ⇒ Fiancé. || Les jeunes époux sont partis en voyage de noces. ⇒ Couple, marié. || De vieux époux. — Des époux clandestins. || Des époux illégitimes : des concubins. || Cohabitation, vie commune des époux. || Vivre comme des époux. ⇒ Maritalement. || Époux qui s'accordent, qui s'entendent bien. || Époux bien assortis. || Heureux époux. || Époux désunis; époux qui se séparent (⇒ Divorce, séparation; → Disjoint, cit. 3; dissoudre, cit. 9). || Apport (cit. 3) des époux à la communauté (→ Apporter, cit. 17). — Dr. || Communauté entre époux; époux communs, mariés sous le régime de la communauté (→ Acquêt, cit. 1 et 2). || Contrats entre époux. ⇒ Contrat (de mariage).
9 C'est aux époux à s'assortir. Le penchant mutuel doit être leur premier lien (…)
Rousseau, Émile, V.
10 Ô qui de vous n'a jamais vu deux jeunes époux, unis sous d'heureux auspices, sortant du lit nuptial, et portant à la fois dans leurs regards languissants et chastes l'ivresse des doux plaisirs qu'ils viennent de goûter, l'aimable sécurité de l'innocence, et la certitude alors si charmante de couler ensemble le reste de leurs jours ?
Rousseau, Émile, V.
11 (…) entre deux époux que je suppose honnêtes (…) l'habitude qui fortifie tous les penchants qu'elle ne détruit pas, amène peu à peu cette douce amitié, cette tendre confiance, qui, joints à l'estime, forment, ce me semble, le véritable, le solide bonheur des mariages.
Laclos, les Liaisons dangereuses, Lettre CIV.
REM. Dans ce sens, le mot, sauf dans la langue juridique, est marqué, même au plur. (les époux) où il n'a pas de synonyme. Il est, soit littéraire, soit régional, soit plaisant (dans la langue familière).
2 Relig. || Le céleste Époux, l'Époux de l'Église : Jésus-Christ. → L'amant mystique. || L'Épouse de Jésus-Christ : l'Église. || L'Époux et l'Épouse : personnages mystiques du Cantique des cantiques figurant Jésus-Christ et l'Église. || Les épouses de Jésus-Christ, du Seigneur. ⇒ Religieuse.
12 Ainsi abandonnez-vous à vos désirs; car cela est en même temps s'abandonner à tous les désirs de l'Époux céleste. Toutefois la dernière marque de la réalité de ce chaste mariage, de cette jouissance, de cette union, ce sera le changement de la vie; mais vous ne devez pas croire que cette marque puisse, ou doive vous être sensible. Votre Époux vous changera insensiblement (…)
Bossuet, Lettres, CXXVI, Œ., t. XXVII, p. 612.
♦ Hist. || Venise, épouse de l'Adriatique.
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COMP. Coépouse.
Encyclopédie Universelle. 2012.