effroyablement [ efrwajabləmɑ̃ ] adv.
• 1554; de effroyable
♦ Excessivement, terriblement. ⇒ extrêmement. Une affaire effroyablement compliquée.
● effroyablement adverbe Marque l'intensité ; à un très haut degré, terriblement : S'ennuyer effroyablement. ● effroyablement (synonymes) adverbe Marque l'intensité ; à un très haut degré, terriblement
Synonymes :
- épouvantablement
effroyablement
adv. D'une manière effroyable.
— Par exag., Fam. Elle est effroyablement laide.
⇒EFFROYABLEMENT, adv.
A.— [Correspond à effroyable A] De manière effroyable, au point de provoquer un saisissement d'effroi, d'horreur. Hurler effroyablement. Des yeux hébétés dont la prunelle se dilata effroyablement (DUMAS père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 685). Je rendis visite à la capitale badoise, effroyablement ravagée (DE GAULLE, Mém. guerre, 1959, p. 156) :
• 1. Il n'y a rien qui tue aussi promptement et aussi effroyablement qu'un corps à corps entre deux troupes bien nourries...
ALAIN, Propos, 1928, p. 787.
B.— [Correspond à effroyable C] P. exagér., fam. De manière excessive. Effroyablement compliqué, difficile. Il est effroyablement ivre (HUGO, Ruy Blas, 1838, IV, 3, p. 425). Ils étaient arrivés rongés de poux, effroyablement sales (VAN DER MEERSCH, Invas. 14, 1935, p. 388). J'ai effroyablement vieilli ces derniers temps (GIDE, Journal, 1942, p. 104) :
• 2. Je pense à ces colonnes de fourmis, si effroyablement déterminées et qui ne quittent jamais leur sentier, ...
GUÉHENNO, Journal d'une « Révolution », 1938, p. 150.
Prononc. et Orth. :[
]. Transcrit [
-] d'apr. effroi ds BARBEAU-RODHE 1930, ainsi que ds WARN. 1968 qui admet également 
. Pour [
] ouvert à l'initiale, cf. effroi. Le mot est admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1554 « d'une manière qui effraie » (J. AMYOT, Diodore, XV, 16 ds GDF. Compl.); 2. 1659 « d'une manière excessive » (MOLIÈRE, Les Précieuses ridicules, IX). Dér. de effroyable; suff. -ment2. Fréq. abs. littér. :153.
]. Transcrit [-] d'apr. effroi ds BARBEAU-RODHE 1930, ainsi que ds WARN. 1968 qui admet également . Pour [] ouvert à l'initiale, cf. effroi. Le mot est admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1554 « d'une manière qui effraie » (J. AMYOT, Diodore, XV, 16 ds GDF. Compl.); 2. 1659 « d'une manière excessive » (MOLIÈRE, Les Précieuses ridicules, IX). Dér. de effroyable; suff. -ment2. Fréq. abs. littér. :153.
effroyablement [efʀwajabləmɑ̃] adv.
ÉTYM. 1554; de effroyable.
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♦ D'une manière effroyable.
1 (Au sens fort). || Il hurlait effroyablement.
2 (1659). Fam. Excessivement, terriblement. ⇒ Incroyablement. || Une affaire effroyablement compliquée.
REM. Dans la langue moderne, l'adverbe conserve une valeur sémantique précise (désagrément, etc.); l'emploi comme simple intensif était courant dans la langue précieuse au XVIIe s. (Molière s'en rit) :
1 — Comment les trouvez-vous ? — Effroyablement belles.
Molière, les Précieuses ridicules, 9.
2 Plusieurs de ces adverbes sont entrés dans les textes littéraires :
(…) Mon mari a des idées effroyablement rétrogrades (…)
F. Brunot, la Pensée et la Langue, XVII, V, p. 690.
Encyclopédie Universelle. 2012.