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désagrément

désagrément [ dezagremɑ̃ ] n. m.
• 1642; de dés- et agrément
1Déplaisir causé par une chose désagréable. contrariété, déplaisir, mécontentement, peine. « Si je me reproche quelque chose, c'est de vous avoir causé du désagrément » (Sand).
2Un, des désagréments. Chose désagréable. « les grands désagréments qui ont résulté, pour moi, de la perte de ma place » (Duhamel). difficulté, ennui, 1. souci, tracas; fam. embêtement, emmerdement, empoisonnement.
⊗ CONTR. Agrément, 1. plaisir.

désagrément nom masculin (ancien français desagreer, déplaire) Sentiment désagréable causé par quelque chose de fâcheux ; ennui : Éprouver un vif désagrément. Chose qui déplaît ; sujet de déplaisir : Son étourderie lui cause bien des désagréments.désagrément (synonymes) nom masculin (ancien français desagreer, déplaire) Sentiment désagréable causé par quelque chose de fâcheux ; ennui
Synonymes :
- contrariété
- déplaisir
- mécontentement
- peine
Contraires :
- plaisir
Chose qui déplaît ; sujet de déplaisir
Synonymes :
- difficulté
- embêtement (familier)
- empoisonnement (familier)
- ennui
- souci
- tracas

désagrément
n. m. Déplaisir, ennui, souci. Causer, s'attirer du désagrément.

⇒DÉSAGRÉMENT, subst. masc.
A.— Vieilli. Défaut qui enlève l'agrément physique ou moral d'une personne. Les qualités morales rachetaient bien chez lui ces petits désagréments physiques (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 316). La Normandie, un pays où commencent l'Angleterre par le désagrément des gens et la Bretagne par la saleté des choses (GONCOURT, Journal, 1868, p. 456).
B.— Sentiment désagréable causé par un événement fâcheux. Gros, grave, vif désagrément. Anton. plaisir. On n'en a que du désagrément (Ac. 1798-1932) :
1. Certes j'avais du désagrément sentimental, mais surtout je ressentais avec une vive indignation qu'une fille de dix-huit ans eût le cœur serré et des larmes sur les joues. Et j'allai à mes besognes, plein d'un découragement qui n'a pas de nom...
BARRÈS, Le Jardin de Bérénice, 1891, p. 166.
P. méton. Chose qui cause du déplaisir, sujet de contrariété. Anton. agrément :
2. À partir de Pascal, être docteur de Sorbonne est devenu, pour le monde et aux yeux des profanes, un désagrément, un ridicule, comme d'être chanoine, par exemple, depuis Le Lutrin.
SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 2, 1842, p. 567.
SYNT. Désagréments de la vie; avoir du, causer du (ou un), éviter tout désagrément; attirer, éprouver des désagréments.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1640-42 desagreement « ennui, contrariété » (OUDIN, Recherches ital. et françoises). Dér. de désagréer; suff. -ment1. Fréq. abs. littér. :214. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 423, b) 484; XXe s. : a) 190 b) 174. Bbg. LEW. 1960, p. 129.

désagrément [dezagʀemɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1642, desagreement; de dés- (→ 1. Dé-), et agrément.
Chose désagréable; sujet de contrariété. Chagrin, contrariété, déboire, difficulté, ennui, souci.(Le désagrément). || Cela peut lui attirer, lui occasionner du désagrément. || Il n'en a retiré que du désagrément (cf. Il s'en est mal trouvé).(Un, des désagréments). || Je prévois pour vous bien des désagréments (→ Je vous en souhaite !). || Quel désagrément ! || Un vif désagrément.
1 Des plaisirs qu'il a fallu acheter bien cher et dont il n'a presque jamais que le désagrément et l'amertume.
Massillon, Avent, Mort du péch., in Littré.
2 (…) j'eus le désagrément (…) de voir horriblement mutiler mon ouvrage (…)
Rousseau, les Confessions, X.
3 (…) je n'ai jamais songé à moi-même, et si je me reproche quelque chose, c'est de vous avoir causé du désagrément contre mon gré.
G. Sand, la Petite Fadette, XVIII, p. 123.
4 Les concessions qu'il fallait faire à la cour, à la société, au clergé étaient pires que les petits désagréments que peut nous infliger la démocratie.
Renan, Souvenirs d'enfance…, Préface, p. 14.

Encyclopédie Universelle. 2012.