dyke [ dik; dajk ] n. m.
• 1759; dike 1768; mot angl. « digue »
♦ Géol. Roche éruptive qui fait saillie à la surface du sol et qui affecte la forme d'une épaisse muraille ou d'une colonne. ⇒ neck.
● dyke nom masculin (anglais dyke, digue) Filon de rocher magmatique, mis en relief par l'érosion.
⇒DYKE, subst. masc.
GÉOL. Masse plus ou moins verticale de roches ignées mise en évidence par l'érosion des terrains encaissants plus tendres, et ayant l'aspect d'une muraille. Elle [Caroline] passa ainsi non loin de la Roche-Rouge (...) et reconnut le dyke étrange, indestructible monument volcanique dont elle traversa l'ombre pâle projetée par la lune (SAND, Villemer, 1861, p. 178). Le déchaussement peut être plus ou moins poussé, autre source de différenciation entre les dykes (M. DERRUAU, Précis de géomorphologie, Paris, Masson, 1974, p. 320).
Prononc. :[dik], mais Pt ROB. et Lar. Lang. fr. admettent aussi [dajk]. Cette prononc. est même la seule donnée ds WARN. 1968. Étymol. et Hist. 1759 (SAVARY DES BRUSLONS, Dict. du comm., I, 975 ds MACK. t. 1, p. 171); 1768 (MORAND, Charbon de terre, I, p. 98 ds BONN. : les ouvriers anglois désignent en général ces dérangements [des veines de la houille] sous le nom de dikes). Angl. dike, dyke « digue » (893 ds NED) également terme des mines « fissure dans une veine comblée par un dépôt rocheux » (1789) et de géol. « épanchement de roche volcanique formant comme une muraille après la destruction du terrain environnant » (1802). Fréq. abs. littér. :1. Bbg. BARB. Loanwords 1921, p. 263. — BONN. 1920, p. 52.
dyke [dik] n. m.
ÉTYM. 1759; dike, 1768; mot angl., proprt « digue ».
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♦ Géol. Roche éruptive qui fait saillie à la surface du sol et qui affecte la forme d'une épaisse muraille, ou d'une colonne. || Les dykes sont d'anciennes cheminées éruptives mises au jour par l'érosion des terrains avoisinants.
0 (…) Le Puy-en-Velay, une de ces innombrables villes où vous n'êtes jamais allé, une des ces villes de province française qui doit suer un ennui de suie malgré ses curiosités géologiques, ses dykes, si c'est bien ainsi qu'on les appelle, et sa cathédrale ornée de peintures.
Michel Butor, la Modification, p. 25.
Encyclopédie Universelle. 2012.