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débilité

débilité [ debilite ] n. f.
XIIIe; lat. debilitas
1Vx État d'une personne débile (1o). adynamie, asthénie, faiblesse. « ma santé est très mauvaise, et ma débilité de poitrine est revenue » (Sainte-Beuve).
2Cour. (Abstrait) Extrême faiblesse. incapacité, insuffisance. « La poésie n'est point une débilité de l'esprit » (Flaubert).
3(v. 1909) Psychol. Débilité mentale : déficience de l'intelligence, correspondant pour un adulte à un âge mental de sept à dix ans. ⇒ arriération.
4Fam. Idiotie, ineptie. Ce film est d'une rare débilité.
⊗ CONTR. Force.

débilité nom féminin (latin debilitas, -atis) Extrême faiblesse. (La débilité congénitale s'observe chez des nouveau-nés, souvent prématurés, qui présentent à la naissance un poids inférieur à 2 500 g, la limite de la viabilité se situant autour de 1 000 g.) Insuffisance du développement intellectuel. Familier. Caractère de ce qui est d'une grande stupidité : La débilité d'un ouvrage.débilité (synonymes) nom féminin (latin debilitas, -atis) Familier. Caractère de ce qui est d'une grande stupidité
Synonymes :
- bêtise
- idiotie
- sottise

débilité
n. f.
d1./d MED état de faiblesse extrême. Débilité congénitale.
d2./d MED état d'un débile mental.

⇒DÉBILITÉ, subst. fém.
A.— État de celui, celle qui est débile. Synon. adynamie, faiblesse, impuissance :
Leur usage produit différentes espèces de maladies, tant aiguës, que chroniques, toutes accompagnées d'un état d'atonie remarquable, et d'une grande débilité du système nerveux.
CABANIS, Rapports du physique et du moral de l'homme, t. 2, 1808, p. 73.
SYNT. Débilité de l'âge, du cerveau, de l'esprit, de l'estomac, des jambes, des nerfs, de la vieillesse, de la vue; débilité congénitale, constitutionnelle.
Au fig. et littér. Extrême faiblesse d'une chose, fragilité. La débilité des lois (L. DAUDET, Sylla, 1922, p. 205).
B.— PSYCH. Débilité mentale. ,,État d'insuffisance congénitale du psychisme, qui prédomine sur l'intelligence`` (Lar. méd. t. 1 1970). Synon. idiotie, imbécillité.
Prononc. et Orth. :[debilite]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1308 (AIMÉ DU MONT CASSIN, Hist. des Normands, éd. Bartholomaeis, VIII, XIX, p. 359, 8). Empr. au lat. class. debilitas « faiblesse, infirmité ». Fréq. abs. littér. :110.

débilité [debilite] n. f.
ÉTYM. Déb. XIVe; lat. debilitas, de debilis. → Débile.
1 Didact. et vx. État d'une personne débile, de ce qui manque « d'énergie vitale ». Adynamie, asthénie, faiblesse, imbécillité (sens vx), impuissance. || Une extrême débilité. || Débilité congénitale, constitutionnelle.
1 Au fait, je souffre; ma santé est très mauvaise, et ma débilité de poitrine est revenue.
Sainte-Beuve, Correspondance, IV, 1200, 27 avr. 1841, p. 81.
2 Cour. (Abstrait). Extrême faiblesse. Incapacité, et aussi carence.Par ext. || Débilité du gouvernement.
2 La poésie n'est point une débilité de l'esprit.
Flaubert, Correspondance, II, p. 81.
3 Leur violence théorique (de ces fonctionnaires) était la revanche de leur débilité, de leurs rancœurs et de la compression de leur vie.
R. Rolland, Jean-Christophe, p. 1267.
3 (V. 1909, Dupré). Psychol. || Débilité mentale : insuffisance du développement de l'intelligence, correspondant à un âge mental de sept à dix ans (classiquement située, dans l'échelle des arriérations mentales, entre l'imbécillité et la normalité). || Relative à un repérage psychométrique dans un contexte social déterminé, la débilité mentale ne constitue pas une entité nosologique. || « Les formes et les degrés de la débilité mentale sont sans limites précises et sans caractères définitifs (…) » (R. Lafon, Vocabulaire de psychopédagogie, p. 218 a).
Par ext. Cour. Faiblesse d'esprit.
Didact. || Débilité motrice : « retard du développement des fonctions motrices volontaires » (Piéron, 1973).
4 Fam. Idiotie, imbécillité. || La débilité de ce bouquin est totale. || Ce film est d'une rare débilité.
CONTR. Énergie, fermeté, force, puissance, verdeur, vigueur.
HOM. Débiliter, v.

Encyclopédie Universelle. 2012.