dancing [ dɑ̃siŋ ] n. m.
• v. 1919; angl. dancing-house
♦ Vieilli Établissement public où l'on danse. ⇒ boîte, discothèque.
● dancing nom masculin (anglais dancing-house, de dancing, participe présent de to dance, danser) Établissement public où l'on danse.
dancing
n. m. (Anglicisme) établissement public de danse. Syn. discothèque.
⇒DANCING, subst. masc.
Lieu ouvert au public pour danser. Dancing clandestin, élégant, respectable; les danses de dancing; emmener qqn au dancing. (Quasi)-synon. bal, guinguette, boîte, cabaret. Elle n'apercevait ni dancings, ni cinémas, ni bars, ni restaurants (FARGUE, Piéton Paris, 1939, p. 67). Nous avons écouté du jazz dans un petit dancing noir (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 306) :
• C'est la salle de danse, bien parquetée de bois blanc; un skating, aurions-nous dit dans ma jeunesse, quand nous patinions à roulettes; un dancing, dirait-on aujourd'hui.
BARRÈS, Une Enquête aux pays du Levant, t. 2, 1923, p. 77.
Rem. 1. Le mot correspond à une époque assez délimitée. Les endroits où l'on danse à Paris s'appellent, en ce moment, dancings (LÉAUTAUD, Théâtre M. Boissard, t. 2, 1943, p. 116). La fréquence du mot dans la docum. est beaucoup plus faible après 1945. 2. La docum. atteste quelques composés : bar-dancing. Sur le pas de la porte menant du billard à la salle du bar-dancing (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 61). Cabaret-dancing. Un nouveau cabaret-dancing de Montparnasse (BRETON, Manif. surréal., 2e manif., 1930, p. 154).
Prononc. et Orth. :[]; même prononc. pour pressing. Au plur. des dancings. Étymol. et Hist. 1920 (TOULET, Vers inéd., p. 22). Ell. de l'angl. dancing-house littéralement « maison de danse ». Fréq. abs. littér. :61. Bbg. JACQ (J.). Les Raisons d'un franglais. Vie Lang. 1971, p. 508. — LA MÉNARDIÈRE (C. de). Le Fr. tel qu'on le parle. Fr. R. 1971, t. 44, n° 4, p. 711.
dancing [dɑ̃siŋ] n. m.
ÉTYM. V. 1919; ellipse de l'angl. dancing-house « maison de danse ».
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♦ Établissement public où l'on danse. ⇒ Boîte, discothèque, night-club. || Aller au dancing. || Des dancings.
1 À l'horrible présence de la misère se mêlaient les vapeurs nocturnes des bars enfumés et des dancings pouilleux qui renouvelaient leurs mètres cubes d'air en prévision de la nuit suivante.
P. Mac Orlan, la Bandera, I, p. 16.
2 (…) les manèges ne tournaient toujours pas, le dancing était désert, et les voyantes ne voyaient rien venir.
R. Queneau, Pierrot mon ami, Folio, p. 9.
REM. Le mot tend à vieillir, au bénéfice de ses quasi-synonymes, notamment boîte (de nuit).
Encyclopédie Universelle. 2012.