confection [ kɔ̃fɛksjɔ̃ ] n. f.
• 1155; lat. confectio « achèvement », de conficere
1 ♦ Vieilli Action de faire un ouvrage jusqu'à complet achèvement. ⇒ fabrication, façon. La confection d'une horloge, d'une robe de mariée. — Mod. Préparation (d'un plat, d'un mélange). Des gâteaux de sa confection.
2 ♦ (XIXe) Vieilli LA CONFECTION : l'industrie des vêtements qui ne sont pas faits sur mesure. ⇒ prêt-à-porter. S'acheter un costume de confection. S'habiller en confection.
● confection nom féminin (latin confectio, -onis, de conficere, achever) Action de faire, de réaliser, de confectionner quelque chose : La confection d'un dictionnaire. Fabrication en série de vêtements. Synonyme vieilli de prêt-à-porter. Réalisation d'ourlets et assemblage de pièces d'étoffes, en formes ou prédécoupées, permettant de produire un article fini. Atelier où est réalisé le montage des articles textiles. ● confection (synonymes) nom féminin (latin confectio, -onis, de conficere, achever) Action de faire, de réaliser, de confectionner quelque chose
Synonymes :
- exécution
- préparation
Synonymes :
- prêt-à-porter
confection
n. f.
d1./d Action de fabriquer, de préparer qqch.
d2./d La confection: l'industrie des vêtements vendus tout faits (par oppos. à ceux que l'on exécute sur mesure). Syn. prêt-à-porter.
⇒CONFECTION, subst. fém.
A.— Action de faire quelque chose jusqu'à complet achèvement. La confection d'une robe. Son grand-père, (...) s'était gardé d'arrêter sa besogne, la confection d'un panier d'osier (QUEFFÉLEC, Le Recteur de l'île de Sein, 1944, p. 17). Marat (...) recommença avec application la confection de la cigarette ratée (VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p. 147).
♦ En confection. S'il [Lamartine] y perd quelque chose [dans le paysage] en confection, en fini, il y gagne en aisance, en largeur d'ensemble (SAINTE-BEUVE, Portraits contemp., t. 1, 1846-69, p. 337).
♦ Vx. La confection d'un chemin. La confection de grandes routes et de canaux (CRÈVECŒUR, Voyage dans la Haute Pensylvanie, t. 2, 1801, p. 35).
♦ Loc. fig. De confection. Qui manque d'authenticité. Théorie, moralisme, sentiment de confection.
— En partic. Action de préparer, de composer un plat, un repas. La composition du menu et la confection des plats (PROUST, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, p. 682).
— Spécialement
1. Vx., PHARM. Préparation composée de poudres généralement végétales additionnées de sirop et de miel. Confection de safran, d'alkermès. On donnera quelques stomachiques plus actifs, tels que la rhubarbe en poudre, la thériaque, la confection d'hyacinthe (GEOFFROY, Manuel de méd. pratique, 1800, p. 128).
2. DR. Action d'établir, de dresser. Confection d'un papier terrier, d'un inventaire, des listes électorales, des lois.
B.— Absol., HABILL. Fabrication de vêtements ou de chaussures en série sur des mesures normalisées. Le personnel féminin est très restreint dans les magasins de nouveauté. Il y a les lingères et les préposées à la confection (P. AVENEL, Les Calicots, 1866, p. 55). On faisait aussi la chemiserie... et un peu de confection (VERCEL, Capitaine Conan, 1934, p. 210).
— P. méton.
1. Vx. Châle ou manteau de femme. Une femme grelottante dans une mince robe de soie noire : sur les épaules une confection de jais (LORRAIN, Âmes d'automne, 1898, p. 150).
2. Usuel. Industrie du prêt-à-porter. Une robe, un costume de confection; chaussures de confection. On ne pouvait soutenir la concurrence de la grande confection (A. FRANCE, Le Mannequin d'osier, 1897, p. 131). Un cousin établi dans la confection m'a recommandé à des compatriotes (A. ARNOUX, Paris-sur-Seine, 1939, p. 56).
♦ P. ell.
Confection, le vêtement lui-même. Magasin de confections. Nous déjeunions... mêlés (...) aux barbiches radicales habillées de confection (A. ARNOUX, Paris-sur-Seine, 1939 p. 110). Il [M. Arnoud Fils] portait bien la confection, des costumes clairs, très dernière mode (ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, p. 40).
Rayon d'un magasin où se trouvent les vêtements de confection :
• ... la jeune fille, (...) se rendit aux confections, (...). Le rayon avait exposé ses vêtements de couleur tendre...
ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, p. 778.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. a) ca 1155 « action de préparer » « chose préparée; ici préparation, mixture magique » (WACE, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, vers 375); b) 1290 « action de faire entièrement, jusqu'à l'achèvement » confection de lettres (A.N. S 275, 7 ds GDF. Compl.); 2. 1854, 17 août une boutique de confections (E. DELACROIX, Journal, p. 234); 1855 un tailleur de confection (CHAMPFLEURY, Les Souffrances du professeur Delteil, p. 156). Empr. au lat. class. confectio « action de faire complètement » plus gén. « action d'effectuer »; le sens 1 a, en partic. « préparation pharmaceutique » en b. lat. (TLL s.v., 171, 5 sqq.). Fréq. abs. littér. : 296. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 219, b) 531; XXe s. : a) 812, b) 297.
confection [kɔ̃fɛksjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1155; lat. confectio « achèvement », du supin de conficere « achever ».
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1 Vieilli. Action de faire un ouvrage jusqu'à complet achèvement. ⇒ Fabrication, façon. || La confection d'une machine, d'une route. — Mod. Action de fabriquer, de préparer, de mettre au point. || La confection de sa robe lui a pris trois jours. || Il travaillait à la confection de casiers neufs. || Confection d'une préparation pharmaceutique. || Des gâteaux de sa confection.
1 La seconde partie de l'entrevue tourna autour de la confection du thé dans la cuisine.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. V, IV, p. 30.
♦ Confection des listes électorales. || Confection des rôles de contribution, d'inventaires.
2 Vx. Préparation pharmaceutique. || « On donnera quelques stomachiques plus actifs tels que (…) la confection d'hyacinthe » (Geoffroy, in T. L. F.).
3 (1854). Mod. et cour. Industrie des vêtements qui sont fabriqués en série (opposé à sur mesure). ⇒ Prêt-à-porter. || Vêtements de confection. || S'acheter un costume de confection. || Une robe de confection. || Rayon de confection d'un grand magasin. || Maison de confection. || Être dans la confection.
2 Vêtu d'un complet de confection, il avait l'élégance outrée des Marseillais dont il se moquait.
Jean Genet, Journal du voleur, p. 205.
♦ Vêtement fait en série. || Ne porter que des confections. — Collectif. || Ne porter que de la confection.
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DÉR. Confectionner.
Encyclopédie Universelle. 2012.