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baptiste

baptiste [ batist ] adj. et n.
• 1751; lat. baptista; repris au XIXe à l'angl. baptist
Qui a rapport au baptisme. La doctrine baptiste. N. Partisan du baptisme. aussi anabaptiste. ⊗ HOM. Batiste.

Baptiste Familier. Tranquille comme Baptiste, dans un état de complète insouciance ; imperturbable. (Du nom du mime Jean-Baptiste Deburau, qui demeurait imperturbablement calme sous les coups.) ● Baptiste (expressions) Familier. Tranquille comme Baptiste, dans un état de complète insouciance ; imperturbable. (Du nom du mime Jean-Baptiste Deburau, qui demeurait imperturbablement calme sous les coups.)

Baptiste
adj. et n. Qui a rapport au baptisme.
|| Subst. Adepte du baptisme.
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Baptiste
(v. 1544 - 1590), fils aîné du préc., poursuivit à Paris la construction du Louvre (apr. Lescot) et commença le Pont-Neuf.

I.
⇒BAPTISTE1, adj. et subst.
A.— Adj. Relatif au baptisme. École baptiste :
1. « Il est continuellement après moi, explique le garçon. Il veut à tout prix me plonger dans l'eau. C'est un pasteur baptiste. »
GREEN, Journal, 1934, p. 191.
B.— Subst. Adepte du baptisme :
2. Cette conscience d'une visée commune au protestantisme se traduit historiquement et empiriquement dans le fait que certains éléments (anabaptistes, spiritualistes) brutalement éliminés par les réformateurs, pour des raisons souvent accidentelles, ne se sont pas éloignés du protestantisme, mais l'ont au contraire réintégré et c'est de leur famille spirituelle que sont nés les baptistes, les piétistes, qui ont donné naissance au puritanisme anglo-saxon, aussi bien que les Frères Moraves, les méthodistes, et les églises libres qui ont animé au XIXe siècle la mission protestante.
Philos., Relig., 1957, p. 5004.
Rem. Attesté avec ce sens dans Nouv. Lar. ill., Lar. Lang. fr., Ac. 1932, QUILLET 1965. Ac. Compl. 1842 donne à ce mot le sens suiv. : « Nom que prenaient les Memnonites ».
Prononc. et Orth. Cf. baptiste2. Étymol. et Hist. 1751 (Encyclop. t. 2). Empr. au lat. chrét. baptista, nom donné à Jean « celui qui donne le baptême » (Itala, Matth., 3, 1 dans TLL s.v., 1719, 67), devenu ensuite nom propre de baptême. Cf. en outre batiste. Fréq. abs. littér. :12.
II.
⇒BAPTISTE2, subst. masc.
A.— Vx. D'abord nom propre donné à un personnage de théâtre; puis personnage type portant ce nom et jouant le rôle de niais dans les théâtres de foire.
Loc. Tranquille comme Baptiste. Dégagé de tous soucis et jouissant d'une tranquillité parfaite :
... où est l'armée des blancs dans ce moment-ci?
— Ah! où elle est? voilà! reprit le dragon. Imaginez-vous, mon officier, que tout a disparu (...). Le pays a l'air tranquille comme Baptiste, d'autant qu'il n'y a plus personne...
O. FEUILLET, Bellah, 1850, p. 170.
Rem. Attesté dans BESCH. 1845, Lar. 19e, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Lar. encyclop., QUILLET 1965.
B.— Région. ,,Nom donné au Canadien français... Par extension, Baptiste et Baptisse désignent aussi le contribuable canadien : Le gouvernement vient d'augmenter les taxes : paye, Baptisse!`` (Canada 1930).
PRONONC. ET ORTH. — 1. Forme phon. :[batist]. Pour la non-prononc. de p, cf. baptême. 2. Homon. : batiste (toile fine de lin). 3. Forme graph. — Au sujet du régionalisme Baptisse, cf. supra B. BOURC.-BOURC. 1967, § 157 III, note : ,,À la finale des mots savants en -iste, -isme (...) la prononciation vulgaire tend depuis la Révolution surtout à assimiler t ou m au s (formes artisse, journalisse pour artiste, journaliste, et aussi rhumatisse pour rhumatisme, catéchisse pour catéchisme déjà attesté chez Vadé au milieu du XVIIIe s.).``
ÉTYMOL. ET HIST. — 1845 (BESCH.).
Issu de Baptiste, nom propre, ce nom étant donné fréquemment aux rôles de niais dans les parades de saltimbanques, ou du nom de Jean-Baptiste Debureau (1796-1846) célèbre mime du théâtre des Funambules, qui se distingua dans le rôle de Pierrot (Lar. 20e).
STAT. — Fréq. abs. littér. :46.
BBG. — GOTTSCH. Redens. 1930, p. 375, 459.

baptiste [batist] adj.
ÉTYM. 1751; lat. chrét. baptista; repris au XIXe (Académie, 1842) à l'angl. baptist.
Qui a rapport au baptisme. || La doctrine baptiste.N. Partisan du baptisme.
0 (…) le baptiste ne pratique, il est vrai, l'immersion du baptême qu'au moment où le croyant adulte confirme sa foi (…)
A. Maurois, les Discours du Dr O'Grady, II, p. 14.
HOM. Batiste.

Encyclopédie Universelle. 2012.