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applaudissement

applaudissement [ aplodismɑ̃ ] n. m.
• 1539; de applaudir
1Battement des mains en signe d'approbation, d'admiration ou d'enthousiasme. bravo. Des applaudissements éclatent, retentissent, couvrent sa voix. Discours qui soulève des applaudissements. ovation. Salve, tonnerre, tempête d'applaudissements. La salle croule sous les applaudissements. Applaudissements rythmés. ban. D'après les applaudissements, il a obtenu un grand succès ( applaudimètre) .
2Fig. et littér. Témoignage d'approbation ou de vive satisfaction. approbation, compliment, éloge, encouragement, félicitation, louange. « avec curiosité et intérêt, et bientôt avec admiration et applaudissement » (Sainte-Beuve).
⊗ CONTR. Huée, sifflet; désapprobation.

applaudissement nom masculin Action d'applaudir (surtout pluriel) : Il quitta la scène sous les applaudissements.applaudissement (synonymes) nom masculin Action d' applaudir (surtout pluriel)
Synonymes :
- acclamation
- bravo
- ovation
Contraires :
- huée
- sifflet
- tollé

applaudissement
n. m. (Le plus souv. au Plur.) Battement répété des mains l'une contre l'autre en signe d'enthousiasme. Une tempête d'applaudissements.

⇒APPLAUDISSEMENT, subst. masc.
A.— Battement des mains en signe d'approbation et de joie; manifestation d'approbation par un public qui bat des mains (cf. applaudir A).
1. Gén. au plur. :
1. Nous avons assisté et contribué au triomphe de Jules Romains, dont le très beau poème pour le concours de poésie de l'Odéon a été lu superbement par de Max au milieu d'une tempête d'applaudissements et de sifflets.
J. RIVIÈRE, Correspondance [avec Alain-Fournier], 1909, p. 139.
SYNT. Des applaudissements frénétiques, furieux, ironiques, isolés, nourris, polis...; de faibles, de vifs applaudissements; les applaudissements de l'assistance, de la foule en délire, du public, de la salle; une salve, une tempête, un tonnerre d'applaudissements; les applaudissements crépitent, éclatent, redoublent; le public éclate en applaudissements; la salle croule sous les applaudissements; couvrir qqn d'applaudissements.
2. Plus rarement, au sing. Un applaudissement isolé, intempestif; l'applaudissement fut général :
2. Un applaudissement unanime salua la senorita quand elle arriva au-dessous de la présidence. « Les applaudissements pour ceux qui font des sourires, pensa Alban. Et pour ceux qui travaillent et risquent, tout à l'heure, les sifflets. »
MONTHERLANT, Les Bestiaires, 1926, p. 533.
3. Un petit applaudissement partit au milieu des tombes, sec, ridicule, comme un sac de papier qu'on crève, et s'arrêta honteux, dans le silence et le froid.
DRUON, Les Grandes familles, t. 1, 1948, p. 107.
B.— P. ext. Vive approbation (cf. applaudir B) :
4. Et d'autres admiraient parce qu'ils avaient peur de paraître ridicules. Enfin, elle avait fini. Nous poussâmes un gros soupir d'applaudissement.
RENARD, Journal, 1894, p. 207.
5. On ne se lassait point de les [le cavalier et le cheval] regarder passer, progresser, et eux, se sentant admirés, ou comme s'ils percevaient un applaudissement muet, ils se soudaient de plus en plus l'un à l'autre, et ils abaissaient encore l'allure, jusqu'au pas presque d'un homme...
PESQUIDOUX, Le Livre de raison, t. 1, 1925, p. 215.
PRONONC. ET ORTH. :[]. Demi-longueur pour [o] ds PASSY 1914. Enq. ://. FÉR. Crit. t. 1 1787 admet une var. graph. aplaudissement.
ÉTYMOL. ET HIST. — XVe-XVIe s. « action d'applaudir, approbation » (LE BAUD, Hist. de Bret., ch. XXVI ds GDF. Compl. : Celuy Estienne evesque avoit escript maintes choses en rime et en prose joyeusement et a l'applaudissement des hommes).
Dér. du rad. du part. prés. de applaudir; suff. -ment2.
STAT. — Fréq. abs. littér. :918. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 275, b) 1 452; XXe s. : a) 2 000, b) 833.
BBG. — BACH.-DEZ. 1882. — BRUANT 1901. — Gramm. t. 1 1789. — LACR. 1963.

applaudissement [aplodismɑ̃] n. m.
ÉTYM. Déb. XVIe, le Baud, Histoire de Bretagne, in Godefroy; de applaudir.
1 Au plur. Battement des mains ( Applaudir) en signe d'approbation, d'admiration ou d'enthousiasme. Acclamation, bravo, ovation. || Des applaudissements nourris accueillent, saluent l'orateur. || Les applaudissements éclatent, crépitent, retentissent. || Les applaudissements couvrent sa voix. || Sa péroraison arrache les applaudissements, provoque, soulève une tempête d'applaudissements. || La salle croule sous les applaudissements. || Salve, tonnerre d'applaudissements. || Applaudissements rythmés. Ban.
1 (…) tout le temple retentissait d'applaudissements (…)
Racine, Remarques sur les Olympiques.
2 Tandis que des soldats, de moments en moments,
Vont arracher pour lui (Néron) des applaudissements (…)
Racine, Britannicus, IV, 4.
3 Le maréchal de Duras écoute un instant le bourdon des applaudissements (…)
Saint-Simon, Mémoires, 96, 22.
4 Il attendait des applaudissements. Aucun cri, aucun battement de mains n'éclata.
Maupassant, Clair de lune, « Un coup d'État », Pl., t. I, p. 1013.
5 Enfin éclata mon premier sentiment d'admiration : il fut provoqué par les applaudissements frénétiques des spectateurs.
Proust, À la recherche du temps perdu, t. III, p. 30.
6 Et il est impossible aussi que ce genre de laïus soulève ce soir des applaudissements (…)
Martin du Gard, les Thibault, VII, 3.
7 Les applaudissements qui avaient accueilli son entrée (…)
France, le Petit Pierre, XVI → Accueillir, cit. 8.
8 C'est sous une tempête de vivats que Raymond Poincaré se fraye un passage à travers les étudiants. Toute la salle se dresse pour lui rendre hommage. Ininterrompus, les applaudissements crépitent en son honneur (…)
Georges Lecomte, Ma traversée, p. 488.
2 Fig. et littér. (rarement au sing. après l'époque classique → ci-dessous cit. 12). Témoignage d'approbation ou de vive satisfaction. Admiration, approbation, compliment, éloge, encouragement, félicitation, louange.
9 Ce livre fut reçu avec un applaudissement incroyable.
Racine, Port-Royal.
10 (…) la récompense la plus agréable qu'on puisse recevoir des choses que l'on fait, c'est… de les voir caressées d'un applaudissement qui vous honore… — Il n'y a rien assurément qui chatouille davantage que les applaudissements… Mais cet encens ne fait pas vivre; des louanges toutes pures ne mettent point un homme à son aise (…)
Molière, le Bourgeois gentilhomme, I, 1.
11 (Ce poète) alla droit au cœur, il eut des soupirs pour échos et des larmes pour applaudissements.
Lamartine, Premières méditations, Préface.
12 (…) c'est quelqu'un qui l'a suivi dès son entrée sur la scène publique avec curiosité et intérêt, et bientôt avec admiration et applaudissement.
Sainte-Beuve, Causeries du lundi, 5 nov. 1849.
13 (Je) me persuadai que la qualité des applaudissements importe bien davantage que leur nombre.
Gide, Si le grain ne meurt, p. 250.
CONTR. Blâme, désapprobation, huée, réprobation, sifflet.

Encyclopédie Universelle. 2012.