Akademik

alunir

alunir [ alynir ] v. intr. <conjug. : 2>
• 1921; de lune
Aborder sur la Lune, prendre contact avec la Lune. « Un parachute qu'on avait imaginé pour permettre, lors d'un futur voyage interplanétaire, d'alunir » (P. Reboux). REM. Ce verbe et son dérivé ne sont pas admis par l'Académie qui recommande l'emploi de atterrir et atterrissage.

alunir verbe intransitif Prendre contact avec le sol de la Lune. ● alunir (difficultés) verbe intransitif Orthographe Un seul l, comme amerrir n'a qu'un m, et contrairement à atterrir. Remarque Le préfixe ad- est contracté en a devant lune et mer, mais assimilé en at- devant terre. Emploi Alunir et son dérivé alunissage sont employés couramment. Recommandation Préférer atterrir sur la Lune, atterrissage sur la Lune. Remarque Terre a dans atterrir le sens de « sol » et non celui de « monde, sphère terrestre ».

alunir
v. intr. Prendre contact avec le sol de la Lune. (Mot d'emploi critiqué.)

⇒ALUNIR, verbe intrans.
Néol. Se poser sur la lune :
1. Considérons donc le projectile lorsqu'il commence à tomber librement vers la lune. Il est évident qu'à partir de cet instant et jusqu'à ce qu'il ait atterri ou plutôt aluni (...), il se comportera exactement comme notre ascenseur — je devrais dire notre descenseur — de tout à l'heure.
Ch. NORDMANN, Einstein et l'univers, Paris, Hachette, 1921, p. 126.
2. Il est évidemment impossible, (...) d'affirmer avec certitude que l'engin alunira. (M. Tatu).
Enthousiasme à Moscou, Le Monde, 4-5 juill. 1959, p. 1, col. 2.
Rem. Ce terme (ainsi que alunissage) est blâmé par l'Académie française et par l'Académie des sciences qui préconisent atterrir (atterrissage). Certains proposent d'écrire allunir, allunissage, mais cette graphie ne semble pas s'être imposée.
Prononc. :[]. Enq. :/alyni, alynis/. Conjug. agir.
Étymol. ET HIST. — 1921, supra ex. 1.
Dér. de lune sur le modèle de atterrir; préf. a-1, dés. -ir.
BBG. — CAPUT 1969. — Consultation (La) permanente de l'O.V.F. Vie Lang. 1965, n° 154, p. 59. — GALIANA Astronaut. 1963. — MARS (F.), PIRON (M.). Alunir. Vie Lang. 1959, n° 92, pp. 576-579. — RIGAUD (A.). Parlez-vous hexagonal? Vie Lang. 1969, n° 212, p. 651. — SAUVAGEOT (A.). Petite méditation au sujet d'alunir. Vie Lang. 1967, n° 178, pp. 49-52. — SPR. 1967. — ZASTROW (D.). Entstehung und Ausbildung des französischen Vokabulars der Luftfahrt mit Fahrzeugen « leichter als Luft » (Ballon, Luftschiff) von den Anfängen bis 1910. Tübingen, 1963, p. 569.

alunir [alyniʀ] v. intr.
ÉTYM. 1921, in D. D. L. (→ Alunissage); de 1. a-, lun(e), et suff. verbal, d'après atterrir,terre est pris non plus dans le sens de « rivage », ou de « sol » opposé à mer, puis à air, mais dans le sens de « planète Terre ».
Aborder sur la Lune, prendre contact avec la Lune.
1 Considérons donc le projectile lorsqu'il commence à tomber librement vers la Lune. À partir de cet instant et jusqu'à ce qu'il ait atterri ou plutôt aluni (…) il se comportera exactement comme notre ascenseur, — je devrais dire notre descenseur, — de tout à l'heure.
Ch. Nordmann, in Revue des Deux Mondes, 15 août 1923.
2 Nous dégagerons un parachute qu'on avait imaginé pour permettre, lors d'un futur voyage interplanétaire, d'alunir, je veux dire d'aborder sur la Lune.
P. Reboux, Patapon, p. 39 (cité par Maurice Rat).
REM. Ce verbe et son dérivé n'ont pas été admis par l'Académie française, qui recommande atterrir et atterrissage.
DÉR. Alunissage.

Encyclopédie Universelle. 2012.