⇒JOUAILLER, verbe intrans.
Familier
A. — Jouer des sommes modestes dans un jeu d'argent, pour se divertir plus que pour faire des gains. Le vrai Parisien, c'est-à-dire le monsieur qui va aux Courses, qui jouaille à la Bourse pour ne pas être ignare (FARGUE, Piéton Paris, 1939, p. 170).
B. — Jouer médiocrement d'un instrument de musique. Je sais lire, écrire et compter. Je jouaille un peu de piano (SAND, Villemer, 1861, p. 30).
Prononc. et Orth. : [
], [-a-]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1718 fam. « jouer à petit jeu, pour s'amuser » (Ac.); 2. 1779-80 jouailler du clavecin (GENLIS, Théât. d'éduc. Le Bal des enfants, II, 3 ds LITTRÉ). Dér. de jouer; suff. -ailler.
], [-a-]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1718 fam. « jouer à petit jeu, pour s'amuser » (Ac.); 2. 1779-80 jouailler du clavecin (GENLIS, Théât. d'éduc. Le Bal des enfants, II, 3 ds LITTRÉ). Dér. de jouer; suff. -ailler.
jouailler [ʒwaje] v. intr.
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♦ Familier, vieilli.
1 Jouer petit jeu, uniquement pour se divertir. — Jouailler à la Bourse (L.-P. Fargue, in T. L. F.).
2 Jouer médiocrement et sans passion (d'un instrument; à un jeu).
0 (Il) va jouaillant un peu du cistre (…)
Rousseau, les Confessions, XI.
Encyclopédie Universelle. 2012.