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gâchage

gâchage [ gaʃaʒ ] n. m.
• 1807; de gâcher
1Action de délayer le plâtre, le mortier.
2 Fig. Action de gâcher. « Rien ne le dégoûtait autant que le sabotage, le gâchage du travail » (R. Rolland). bousillage, sabotage. C'est un gâchage de temps et d'argent. gâchis, gaspillage, perte.

gâchage nom masculin Action de gâcher du plâtre, du ciment, du mortier. Action de gaspiller, de gâcher quelque chose. ● gâchage (expressions) nom masculin Gâchage de prix, pratique commerciale consistant à vendre un produit à très bas prix. ● gâchage (synonymes) nom masculin Action de gaspiller, de gâcher quelque chose.
Synonymes :
- galvaudage
- gaspillage
- perte

gâchage
n. m.
d1./d CONSTR Action de gâcher.
d2./d Fig. Fait de gâcher, de gaspiller.

⇒GÂCHAGE, subst. masc.
A. — [Correspond à gâcher A] Action de délayer le plâtre, le ciment, le mortier. Eau de gâchage. Le gâchage du plâtre a pour but de faire reprendre au plâtre l'eau qu'il a perdue à la cuisson (WURTZ, Dict. chim., t. 2, 2e vol., 1876, p. 1070).
B. — [Correspond à gâcher B] Action de perdre quelque chose par manque de soin, d'ordre. Gâchage du temps, de l'argent, de l'ouvrage, des provisions, de ses dons, de ses facultés. Ces ignobles gâchages de viandes jetées dans la fosse aux bêtes (ROLLAND, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1436) :
Il répondait qu'il travaillait autant qu'eux, qu'il travaillait plus qu'eux, et qu'il avait moins peur du travail. Rien ne le dégoûtait autant que le sabotage, le gâchage du travail, la fainéantise érigée en principe.
ROLLAND, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 1287.
En partic. Gâchage de prix. ,,Pratique commerciale consistant à vendre un produit à vil prix (...) considérée comme un moyen de concurrence déloyale`` (BERN.-COLLI 1975).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1807 « action de délayer le plâtre, le mortier » (OPPENHEIM, L'Art de fabriquer la poterie, façon anglaise..., p. 19); 2. 1890 « action de gaspiller, de faire sans soin » (DG). Dér. de gâcher; suff. -age. Fréq. abs. littér. : 12.

gâchage [gɑʃaʒ] n. m.
ÉTYM. 1807; de gâcher.
1 Action de délayer le plâtre, le mortier.
2 (1890). Fig. a Action, fait de gâcher (2. et 3.), de mal faire ou de perdre. || Gâchage d'un travail. Bousillage, sabotage.Gâchage de temps, d'argent. Gaspillage, perte.
1 Rien ne le dégoûtait autant que le sabotage, le gâchage du travail, la fainéantise érigée en principe.
R. Rolland, Jean-Christophe, Le buisson ardent, I.
2 (…) des êtres supérieurs qui trahissent le reste du temps cette supériorité sans doute par la difficulté à dormir, la paresse, le gâchage de leurs dons, l'inexactitude, les passions, les névralgies (…)
Proust, Jean Santeuil, Pl., p. 523.
b Travail gâché. || Quel gâchage ! Gâchis.

Encyclopédie Universelle. 2012.