villa [ villa ] n. f.
• 1743; mot it. « ferme, maison de campagne », mot lat.→ ville
1 ♦ Riche maison de plaisance en Italie. La villa Médicis.
2 ♦ (1827) Maison moderne de plaisance ou d'habitation, avec un jardin. ⇒région. camp. Se faire construire une villa. Petite villa de banlieue. ⇒ pavillon. Ces « villas de meulière dans leurs enclos avec leurs antennes de télévision » (Butor).
3 ♦ Par ext. (1914) Voie, impasse bordée de maisons individuelles (à l'origine). « J'ai gagné par le bois [de Boulogne] la villa [Montmorency] » (A. Gide). ⇒ cité.
4 ♦ (1810; lat. villa « ferme ») Hist. Domaine rural dans l'Italie antique et en Gaule mérovingienne, carolingienne.
● villa nom féminin (italien villa, du latin villa, maison de campagne) Maison de plaisance située dans un lieu de villégiature : Les villas du front de mer. Maison individuelle située en banlieue, en général plus luxueuse qu'un pavillon. Petite rue ou impasse privée, avec les habitations qui la bordent. Domaine rural ou riche demeure de villégiature à Rome et en Gaule romaine. (Aux temps mérovingiens et carolingiens, la villa latifundiaire domina, le type antique de la villa de plaisance ne réapparaissant qu'avec la Renaissance en Italie.)
villa
(Doroteo Arango, dit Pancho) (1878 - 1923) révolutionnaire mexicain. à la tête de cavaliers, il affronta le gouv. (1910-1920), prenant Mexico (1914) puis échappant au corps expéditionnaire des È.-U. Il fut assassiné.
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villa
n. f.
d1./d Maison individuelle plus ou moins luxueuse, avec un jardin.
d2./d (Afr. subsah.) Maison individuelle en matériau dur (par oppos. à case).
⇒VILLA, subst. fém.
A. — HISTOIRE
1. [Dans la Rome antique, puis en Gaule romaine, carolingienne et mérovingienne] Domaine de grands propriétaires terriens comprenant des terres, des bâtiments agricoles et parfois une maison de plaisance. Villa franque, gallo-romaine. J'habitois avec Augustin et Jérôme la Villa de Constantin, bâtie sur le penchant du mont Pausilippe (CHATEAUBR., Martyrs, t. 1, 1810, p. 242). Les Villas de Charlemagne (Logos).
2. [En Italie] Riche maison de plaisance (ou édifice qui le fut jadis). Villa d'Este, à Tivoli. Oswald et Corinne terminèrent leur voyage de Rome par la villa Borghèse, celui de tous les jardins et de tous les palais romains où les splendeurs de la nature et des arts sont rassemblés avec le plus de goût et d'éclat (STAËL, Corinne, t. 1, 1807, p. 250). La villa Médicis où, bientôt vont refleurir les espoirs de l'art français (DE GAULLE, Mém. guerre, 1956, p. 234).
B. — [De nos jours]
1. Synon. de pavillon.
a) [Corresp. à pavillon A 4 b] Maison individuelle de plaisance, située dans un lieu de villégiature (mer, station thermale...). Villa au bord de la mer, sur la Côte d'Azur; villa à louer; se faire construire, posséder une villa. Des villas d'été maintenant boudeuses, désertes, volets hermétiques devant la mer hivernale hostile aux hommes (HAMP, Marée, 1908, p. 34).
b) [Corresp. à pavillon A 4 d] Maison individuelle d'habitation, généralement élégante et entourée d'un jardin, située à la campagne ou dans la banlieue d'une grande ville. Villas de la banlieue parisienne; habiter, vivre dans une villa. Dans les massifs luisants des orangers et des citronniers (...) on apercevait des habitations, genre petites villas de banlieue, simples, prétentieuses ou coquettes (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 95).
Rem. DUPRÉ 1972 villa désigne en gén. une construction plus cossue et plus élégante que le simple pavillon.
2. P. méton. Voie, impasse privée bordée (à l'origine) de maisons individuelles. (Dict. XXe s.).
3. Argot
a) Arg. des prisons. ,,Ma villa, la prison où je suis envoyé (un détenu, 1928)`` (ESN. 1966). Villa des illusions. ,,Prison de la Santé`` (SANDRY-CARR. 1963).
b) ,,Hôpital où sont soignées les filles vénériennes`` (CARABELLI, [Lang. pègre], s.d.).
Prononc. et Orth.:[vil(l)a]. [ll] dans les dict., sauf Lar. Lang. fr. [l(l)] et WARN. 1968 [ll] soutenu, [l] cour. Att. ds Ac. dep. 1835. Plur. des villas. Étymol. et Hist. 1. 1743 « riche maison de plaisance italienne agrémentée d'un parc » ici, à Rome (Bibl. Britannique, t. 202, p. 114 ds Fonds BARBIER); 2. 1810 « dans la Rome antique, vaste domaine rural comprenant les terres et les bâtiments » (CHATEAUBR., loc. cit.); 3. 1821 « maison de campagne entourée d'un jardin » (HUGO, Corresp., p. 327). Mot ital. att. au sens 1 dep. déb. XIVe s. (trad. de P. DE CRESCENZI d'apr. CORT.-ZOLLI), du lat. villa (ville). Fréq. abs. littér.:1 030. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 578, b) 1 460; XXe s.: a) 1 880, b) 1 974. Bbg. BRUPPACHER (V.). Zur Geschichte der Siedlungsbezeichnungen im Galloromanischen. Vox rom. 1962, t. 21, pp. 1-48. — DUBLED (H.). Qq observations sur le sens du mot villa. Le Moyen Âge. 1963, t. 59, pp. 1-10. — GREIMAS (A.-J.). Nouv. dat. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 308. — HOPE 1971, p. 366.
villa [villa] n. f.
ÉTYM. 1743; ital. villa « ferme, maison de campagne »; mot lat. → Ville.
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1 Riche maison de plaisance (ou édifice qui le fut jadis), en Italie. || La villa Borghèse. ⇒ 2. Vigne.
2 (1827). Maison moderne de plaisance ou d'habitation, avec un jardin. || Se faire construire une villa. || Il possède une magnifique villa agrémentée d'une piscine. || Petite villa de banlieue. ⇒ Pavillon. || Une villa au bord de la mer.
1 Madame de Beauséant et monsieur de Nueil demeurèrent pendant trois années dans la villa située sur le lac de Genève que la vicomtesse avait louée.
Balzac, la Femme abandonnée, Pl., t. II, p. 234.
2 (…) une fois dépassée la file des petites villas si neuves qu'en criant tout haut le prénom inscrit dans leur plaque de marbre, Mado, Nadine ou Colette, on appelle à la fenêtre la femme qui l'habite (…)
Giraudoux, Suzanne et le Pacifique, II.
REM. Dans cet emploi, la répartition entre villa et pavillon est sociolinguistique (villa étant bourgeois) autant que sémantique; cependant villa suppose en général plus de luxe.
♦ En franç. d'Afrique. (Souvent opposé à case). Maison individuelle construite en dur (même modeste) [I. F. A.].
3 (1914). Par ext. Voie, impasse bordée de maisons individuelles (à l'origine). || « J'ai gagné par le bois (de Boulogne) la villa (Montmorency) » (Gide).
4 (1872; lat. villa « ferme »). Hist. Domaine rural dans l'Italie antique et en Gaule mérovingienne, carolingienne.
Encyclopédie Universelle. 2012.