turnep ou turneps [ tyrnɛp(s) ] n. m. ♦ Agric. Variété de navet fourrager. ⇒ chou-rave. « Ici, dit le comte, je sème des turneps » (Flaubert).
AGRIC. Variété de navet fourrager ou chou-rave. Ici, dit le comte, je sème des turneps. Le turnep est la base de ma culture quadriennale (FLAUB., Bouvard, t. 1, 1880, p. 26).
Prononc. et Orth.:[(s)]. Ac. 1835, 1878: turneps. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 313: turnep. Étymol. et Hist. 1754 plur. turnipes (Encyclop. t. 4, p. 566b); 1755 plur. turnips (DUHAMEL DU MONCEAU, Traité de la culture des terres, IV, 278 ds HÖFLER Anglic.); 1758 plur. turneps ([PATTULLO], Essai sur l'amélioration des terres, 48, ibid.); 1790 sing. turneps (L. LIGER, La Nouvelle Maison rustique, II, 119, ibid.). Empr. à l'angl. turnep, turnip att. dep. le XVIe s. (d'abord sous les formes turnep, turnepe, v. NED) et désignant une variété de rave (Brassica rapa, variété depressa) ou (dans différents syntagmes ou mots comp.), d'autres plantes comestibles ou fourragères telles que le chou navet (cabbage-turnip) le colza, la navette (french turnip) et le rutabaga (swedish turnip). Turnep est formé sur neep, nepe « rave », issu du vieil-angl. naep (lui-même du lat. napus, -i, v. navet), prob. à l'aide de l'angl. turn ou du fr. tour3 à cause de la forme arrondie de la racine (v. NED et KLEIN Etymol.). Bbg. BONN. 1920, p. 162.
ÉTYM. 1758, turnep, in Höfler; turneps, 1790; angl. turnip, de to turn « tourner », et anc. angl. naep « navet » (lat. napus).
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♦ Agric. Variété de navet fourrager. ⇒ Chou-rave.
0 — Ici, dit le comte, je sème des turneps. Le turnep est la base de ma culture quadriennale.
Flaubert, Bouvard et Pécuchet, II.
➪ tableau Noms de légumes.
Encyclopédie Universelle. 2012.