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trompe-la-mort

trompe-la-mort [ trɔ̃plamɔr ] n. inv.
• 1835; de tromper et mort
Personne qui échappe à la mort, que la mort semble ne pouvoir atteindre. « dans huit jours, ce jeune trompe-la-mort sera sur pied » (A. Daudet).

trompe-la-mort nom invariable Familier et vieux. Personne qui revient d'une maladie désespérée, de grands dangers ou qui, malgré sa vieillesse, semble résister à la mort.

⇒TROMPE-LA-MORT, subst. masc. inv.
Fam., vieilli
A. — Personne que la mort semble épargner malgré un âge très avancé, une maladie grave ou de grands dangers. Dans huit jours, ce jeune trompe-la-mort sera sur pied (A. DAUDET, Pt Chose, 1868, p. 338).
B. — Personne d'aspect maladif ou peu engageant. Le directeur des études était [surnommé]Trompe-la-Mort à cause de sa mine patibulaire (TITEUX, St-Cyr, 1898, p. 423). V. tirelire B 1 ex. de Genevoix.
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1803 comme surnom ap. I.M.H., Le Père Lantimèche ou Paris en caricature, cf. BALZAC, La Comédie humaine, éd. P.-G. Castex, t. 3, p. 1290, note 1 de la p. 189; 1868 (A. DAUDET, loc. cit.). Comp. de trompe, forme du verbe tromper, de la1 et de mort1.

trompe-la-mort [tʀɔ̃plamɔʀ] n. invar.
ÉTYM. 1835, Balzac; surnom de Vautrin, personnage de la Comédie humaine; de tromper, et mort.
Personne qui échappe à la mort, que la mort semble ne pouvoir atteindre.
0 Allons ! ne vous désolez plus, ma petite demoiselle; dans huit jours, ce jeune trompe-la-mort sera sur pied; c'est moi qui vous en réponds (…)
Alphonse Daudet, le Petit Chose, II, XVI, p. 387.

Encyclopédie Universelle. 2012.