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torpédo

torpédo [ tɔrpedo ] n. f.
• 1910; « torpille » 1820; angl. torpedo, du lat. par l'esp., proprt « torpille »
Vx Automobile décapotable de forme allongée (en torpille fusiforme). Torpédo grand sport.

torpédo nom féminin (anglais torpedo, du latin torpedo, torpille) Sur les automobiles anciennes, partie de carrosserie reliant le capot au corps principal de la caisse. Carrosserie ouverte munie d'une capote repliable et de rideaux de côté.

⇒TORPÉDO, subst.
A. — Masc. ou fém. Synon. de torpille2. Le torpédo, passé sous la carène d'un bâtiment, devait le faire sauter ou le détruire (WILL. 1831).
B. — Fém., AUTOMOB. Type de voiture automobile ancienne ouverte, à deux ou quatre portes, à carrosserie fusiforme (d'où son nom), munie d'une capote rabattable. Torpédo grand sport, silencieuse. Une voiture sera dite conduite intérieure ou non; dans ce dernier cas, nous serons en présence d'une « torpédo » ou d'un « cabriolet » (CHAPELAIN, Techn. automob., 1956, p. 24).
Rem. Qq. aut. ont empl. le mot au masc., sans doute p. réf. à automobile, masc. jusque vers 1930, p. ell. de automobile torpédo ou postérieurement p. réf. à un vocable s.-ent. tel que le, un (modèle, type) torpédo: Le lendemain matin, un torpédo militaire, gris et énorme, pénétra dans le jardin (VERCORS, Sil. mer, 1942, p. 25).
En partic. Type de carrosserie ancienne où la partie fuselée du capot formait une ligne continue avec le corps de la caisse sans d'autre brisure que celle du pare-brise. Le type C à deux places seulement et carrossé en torpédo (sans glaces latérales) connaît un vif succès (J.-P. DAULIAC, Les grandes marques, Citroën, 1987, p. 17).
P. anal. (de forme), en appos. avec valeur d'adj. Tube torpédo. Tube allongé, fusiforme. [Les] aciers (...) sont employés en aviation sous (...) [forme de] tubes: ronds (...) torpédos (...) ovales (...) rectangulaires (...) carrés (GUILLEMIN, Constr., calcul et essais avions, 1929, p. 15).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1. 1820 milit. (WARDEN, Description stat., hist. et pol. des États-Unis de l'Amérique septentrionale, t. 5, p. 449: feu M. Fulton, qui publia une description de la machine connue sous le nom de torpedo) — 1876, Lar. 19e; 2. 1910 genre indéterm. « automobile décapotable de forme allongée » (Publicité des Automobiles Unic, in Je sais tout, n° 71, 15 déc., 15e p. publicitaire ds QUEM. DDL t. 30); 1913 fém. (LARBAUD, Barnabooth, p. 204). Mot anglo-amér. att. dep. 1807 au sens 1 (IRVING, Salmagundi, XIII ds Americanisms: The Society have [...] invented a cunning machine, a Torpedo, by which the stoutest line-of-battle ship [...] may be caught napping) et popularisé en 1810 par l'ouvrage de Fulton intitulé Torpedo War (ibid.), issu p. métaph. de torpedo « torpille (nom de poisson) », empr. au lat. torpedo « id. »; cf. torpille1 et 2. 2 mot angl. att. dep. 1909 pour désigner un type de carrosserie automobile (Daily Chronicle, 13 nov. ds NED Suppl.2). Voir FEW t. 13, 2, p. 83b et t. 18, p. 125; HÖFLER Anglic. Cf. J. ROUSSEAU, Hist. mondiale de l'automob., 1958, p. 134. Fréq. abs. littér.:14. Bbg. QUEM. DDL t. 30.

torpédo [tɔʀpedo] n. f.
ÉTYM. 1913; « torpille », 1820, in D. D. L.; mot angl. du lat. par l'esp. « torpille ».
Vieilli. Automobile décapotable de forme allongée (en torpille fusiforme). || Torpédo grand sport.On a écrit aussi torpedo sans accent.
0 Et, en effet, peu après nous avons vu la torpedo soulever en poussière la route de Ravenne (…)
Valery Larbaud, A. O. Barnabooth (1913), Journal, II, 4 juin.

Encyclopédie Universelle. 2012.