tocade [ tɔkad ] n. f. VAR. toquade
• 1850; de se toquer (de qqch., qqn)
♦ Fam. Goût très vif, généralement passager, souvent bizarre et déraisonnable, pour une chose ou pour une personne. ⇒ caprice , engouement, passade. Avoir une tocade pour qqn. C'est sa nouvelle tocade. ⇒ foucade, manie.
● toquade ou tocade nom féminin (de se toquer) Familier. Caprice vif, engouement imprévu, souvent bizarre et passager : C'est sa dernière toquade. ● toquade ou tocade (difficultés) nom féminin (de se toquer) → toquadeOrthographe Les deux graphies, toquade et tocade, sont admises. Toquade, avec -qu-, est plus fréquent. Remarque Toquade, formé sur toquer (se toquer de qqch), est le seul mot se terminant par le son kad qui peut s'écrire avec -qu-. Registre Familier. ● toquade ou tocade (synonymes) nom féminin (de se toquer) Familier. Caprice vif, engouement imprévu, souvent bizarre et passager
Synonymes :
- caprice
- folie
- foucade
- lubie
- passion
toquade ou tocade
n. f. Fam. Engouement passager, caprice.
⇒TOQUADE, subst. fém.
Fam. [Corresp. à toquer2] Engouement vif, imprévu et généralement passager pour quelqu'un, quelque chose. Synon. caprice, foucade, lubie, manie. J'ai repris ma vieille toquade de Saint Antoine. J'ai relu mes notes, je refais un nouveau plan (FLAUB., Corresp., 1869, p. 31). Morny (...) ne s'enfonçait que davantage dans l'idée fixe de se faire aimer de Rochefort. Le caprice tournait en toquade, toquade d'autant plus obsédante que Rochefort, averti de la chose, mettait une sorte de coquetterie comique à ne pas vouloir connaître le duc (A. DAUDET, Trente ans Paris, 1888, p. 214).
— En partic. Caprice amoureux. Synon. béguin3, passade. Un soir, il avait trouvé dans [la] chambre [de Nana] un chapeau d'homme, une toquade bête, un passant ramené par ennui (ZOLA, Nana, 1880, p. 1377). Esther [à Charlotte] : (...) C'est à moi de lui passer des caprices, à moi de l'aider. L'image de certaines choses me révolte encore. Ce sont là des symptômes de toquade, pas d'un amour pareil au nôtre (COCTEAU, Monstres sacrés, 1940, II, 2, p. 52).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1878. PONSON DU TERR., Rocambole, t. 1, 1859, p. 105: tocade (forme ds LITTRÉ, ROB. 1985, à titre de var.). Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 221: tocade. Étymol. et Hist. 1. 1854 toquade « engouement » (PRIVAT D'ANGLEMONT, Paris anecdote, Paris, p. 57); 2. 1855 avoir une tocade pour qqn (SIRAUDIN et CHOLER, La Dame de Francboisy, p. 4a ds QUEM. DDL t. 38). Dér. de toquer2 (se); suff. -ade1. Fréq. abs. littér.:79. Bbg. KLEIN Vie paris. 1976, p. 248. — QUEM. DDL t. 2.
toquade [tɔkad] n. f.
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♦ Fam. Goût très vif, généralement passager, souvent bizarre et déraisonnable, pour une chose ou pour une personne. ⇒ Caprice, engouement, folie, foucade, manie, passade; → Individu, cit. 25. || Avoir une toquade pour qqn. || C'est sa nouvelle toquade.
1 (…) il avait eu un petit Picard, dont la toquade était de se trimballer en voiture; oui, dès qu'il touchait sa semaine, il prenait des fiacres pendant des journées.
Zola, l'Assommoir, t. II, VIII, p. 35.
2 (…) très simple de façons et ayant toujours eu une « toquade » d'objets anciens et de peinture, il (Swann) demeurait maintenant dans un vieil hôtel où il entassait ses collections (…)
Proust, Du côté de chez Swann, Pl., t. I, p. 16.
REM. On rencontre quelquefois la graphie tocade.
Encyclopédie Universelle. 2012.