thymus [ timys ] n. m.
• 1541; mot lat., du gr. thumos, méd. « excroissance charnue »
♦ Anat. Organe glandulaire situé à la partie inférieure du cou, composé de deux lobes, très développé pendant l'enfance et régressant après la puberté. Rôle du thymus dans les processus immunitaires. — Thymus du veau. ⇒ 3. ris.
● thymus nom masculin (grec thumos, excroissance charnue) Organe lymphoïde situé devant la trachée, développé seulement chez l'enfant et les jeunes animaux, et qui joue un rôle dans l'immunité. (Le thymus du veau est communément appelé ris de veau. C'est un lieu de réserves de protéines.)
thymus
n. m. ANAT Glande ovoïde située à la base du cou, en arrière du sternum, qui joue un rôle endocrinien et immunitaire (production de lymphocytes, notam.). Le thymus, très développé chez l'enfant, régresse après la puberté.
|| Thymus de veau: V. ris.
⇒THYMUS, subst. masc.
ANAT. Organe embryonnaire situé dans le thorax antérieur, en avant de la trachée et des gros vaisseaux, composé de deux lobes, dont le volume décroît après la deuxième année de la vie. Rôle, physiologie du thymus; pathologie, tumeurs du thymus; thymus d'agneau, de veau (synon. ris3). On a rencontré (...) des thymus anormaux par leur persistance et leur volume chez des tuberculeux et des syphilitiques (Prat. médico-chir., Paris, Masson, t. 6, 1907, pp. 450-451). Le thymus, formé chez le nouveau-né et le jeune enfant de 2 lobes aplatis qui débordent en haut le sternum, s'atrophie avec le progrès de l'âge (G. GÉRARD, Anat. hum., 1912, p. 120).
REM. 1. Thymectomie, subst. fém., chir. Ablation totale ou partielle du thymus. De nombreux auteurs ont affirmé sa nature endocrinienne [du thymus]; Comsa, en 1950, a même annoncé la découverte de l'hormone thymique. Selye, en 1948, n'a observé aucune modification significative constante aussi bien après thymectomie qu'après injection d'extraits thymiques (BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p. 777). 2. Thymine, subst. fém., biochim. Base dérivée de la pyrimidine, isolée pour la première fois à partir du thymus, qui entre dans la formation des cellules nucléiques. Les rapports des quantités d'adénine et de thymine seraient voisins de 1 (PRIVAT DE GARILHE, Acides nucl., 1963, p. 99).
Prononc. et Orth.:[timys]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1541 (LOYS VASSEE. - P. Méd., 57, 579 ds QUEM. DDL t. 1). Mot lat. méd., transcr. du gr. « excroissance charnue ». Bbg. QUEM. DDL t. 5 (s.v. thymine). — STEUDEL (J.). Thymus. In:[Mél. Eis (G.)]. Stuttgart, 1968, pp. 381-384.
thymus [timys] n. m.
ÉTYM. 1541; mot lat., grec thumos, au sens méd. « excroissance charnue ».
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♦ Anat. Organe glandulaire situé à la partie inférieure du cou, composé de deux lobes, très développé pendant l'enfance et régressant après la puberté. || Rôle du thymus dans les processus immunitaires. — Le thymus est très développé chez les jeunes ruminants. || Thymus de veau, d'agneau. ⇒ Ris.
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DÉR. Thymine, 1. thymique, thymite.
COMP. Thymectomie.
Encyclopédie Universelle. 2012.