thrombose [ trɔ̃boz ] n. f.
• 1823; lat. mod., du gr. thrombôsis « coagulation »
♦ Méd. Formation d'un caillot dans un vaisseau sanguin ou dans une des cavités du cœur. — Adj. THROMBOTIQUE .
♢ Par métaph. Grève thrombose : grève paralysante.
● thrombose nom féminin (grec thrombôsis, de thromboûn, faire coaguler) Phénomène pathologique consistant en la formation d'un thrombus (caillot sanguin, formé de fibrine, de globules blancs et de plaquettes) dans une artère ou une veine.
thrombose
n. f. MED Formation d'un caillot (thrombus) dans un vaisseau sanguin ou dans une cavité du coeur; troubles qu'elle entraîne.
⇒THROMBOSE, subst. fém.
PATHOL. Formation d'un caillot (thrombus) dans un vaisseau sanguin ou une cavité cardiaque chez un être vivant. Thrombose artérielle, cérébrale, vasculaire, veineuse; thrombose de l'aorte, des sinus. La coagulation du sang trop brusque détermine des embolies ou des thromboses mortelles (GARCIN, Guide vétér., 1944, p. 200). La thrombose hémorroïdaire externe (...) se traduit par l'apparition d'une violente douleur anale accompagnée de la formation d'une boule siégeant au niveau de la marge de l'anus (QUILLET Méd. 1965, p. 171).
Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. I. 1823 « congestion du lait dans les seins » (Dict. des termes de méd., ..., Paris). II. 1858 « formation de caillots dans les vaisseaux sanguins » (LITTRÉ-ROBIN). Empr. au gr. 
« coagulation (de lait) », dér. de 
« caillot d'un liquide coagulé ». II par l'intermédiaire de l'all. (1852, R. L. K. VIRCHOW, Thrombose und Embolie ds Gesammelte Abhandlungen zur Wissenschaftlichen Medecin, pp. 219-732).
]. Étymol. et Hist. I. 1823 « congestion du lait dans les seins » (Dict. des termes de méd., ..., Paris). II. 1858 « formation de caillots dans les vaisseaux sanguins » (LITTRÉ-ROBIN). Empr. au gr. « coagulation (de lait) », dér. de « caillot d'un liquide coagulé ». II par l'intermédiaire de l'all. (1852, R. L. K. VIRCHOW, Thrombose und Embolie ds Gesammelte Abhandlungen zur Wissenschaftlichen Medecin, pp. 219-732).DÉR. Thrombosé, -ée, adj., pathol. Qui est affecté par une thrombose, qui est le siège d'une thrombose. Les lymphatiques sont thrombosés (ROUSSY ds Nouv. Traité Méd. fasc. 5, 2 1929, p. 135). L'action du traitement anticoagulant (...) permet la prévention des récidives, mais il reste incapable de détruire ce caillot et de rétablir par lui-même le courant sanguin dans une artère thrombosée, c'est-à-dire obstruée (R. SCHWARTZ, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p. 93). — [
]. — 1re attest. 1929 (ROUSSY, loc. cit.); de thrombose, suff. -é.
]. — 1re attest. 1929 (ROUSSY, loc. cit.); de thrombose, suff. -é.
thrombose [tʀɔ̃boz] n. f.
ÉTYM. 1823; du lat. mod., mot grec thrombôsis « coagulation », de thrombos. → Thrombus.
❖
1 Méd. « Formation d'un caillot (⇒ Thrombus) dans un vaisseau sanguin ou dans une des cavités du cœur chez un être vivant » (Garnier). ⇒ Thrombo-embolie. || Thrombose associée à une inflammation des vaisseaux (thrombo-angéite), des parois veineuses (thrombophlébite). || Traitement d'une thrombose par thrombolyse.
➪ tableau Principales maladies et affections.
2 Par métaphore ou fig. Ce qui obstrue. — Par appos. || Grève thrombose.
❖
DÉR. Thrombosé, thrombotique.
Encyclopédie Universelle. 2012.