surbaisser [ syrbese ] v. tr. <conjug. : 1>
• 1690; de surbaissé
♦ Archit. Rendre surbaissé. Surbaisser une voûte en restaurant un édifice.
● surbaisser verbe transitif Réduire au minimum la hauteur de quelque chose.
⇒SURBAISSER, verbe trans.
A. — 1. Mettre à un niveau plus bas que le niveau normal. Le réservoir est placé, soit à l'arrière du véhicule, soit latéralement, soit, encore, sous le siège du conducteur. Il en résulte: un dégagement du capot-moteur (pouvant ainsi être surbaissé), une sécurité accrue et une répartition plus intelligente des poids (CHAPELAIN, Techn. automob., 1956, p.129).
2. ARCHIT. Donner (à un arc, un cintre) une hauteur inférieure à la moitié de la portée. On a surbaissé l'arcade qui sépare le chœur de la nef (CHATEAUBR., Itinér. Paris Jérus., t. 2, 1811, p. 198).
B. — Baisser (des prix) au-dessous de la normale. Surbaisser les prix de 54 appareils électro-ménagers (Le Monde, 11 mars 1964, p. 24, col. 1 ds BLOCHW.-RUNK. 1971, p. 260).
Prononc.:[], [--], (il) surbaisse [-], [-]. MARTINET-WALTER 1973 (10/7) [--], [-be-]. Étymol. et Hist. 1. 1690 archit. (FUR.); 2. 1964 « rendre moins élevé, réduire considérablement » (Le Monde, loc. cit.). Dér. de surbaissé; dés. -er d'apr. baisser.
DÉR. Surbaissement, subst. masc. a) Action d'établir quelque chose à un niveau plus bas que la normale; résultat de cette action. Les partisans de la formule [de la traction avant] lui reconnaissent naturellement pas mal d'avantages, en particulier la commodité de construction, le surbaissement, la meilleure habitabilité du véhicule (TINARD, Automob., 1951, p. 333). b) Archit. Action de surbaisser (un arc, une voûte); résultat de cette action. La Renaissance vint mêler à cette unité si sévère et pourtant si variée le luxe éblouissant de ses fantaisies et de ses systèmes, ses débauches de pleins cintres romains, de colonnes grecques et de surbaissements gothiques (HUGO, N.-D. Paris, 1832, p. 158). Le surbaissement de la voûte [d'un ouvrage] varie avec la nature et la profondeur des fondations (BRICKA, Cours ch. de fer, t. 1, 1894, p. 158). — [], [-be]. Att. ds Ac. dep. 1762. — 1re attest. 1691 (D'AVILER, Cours d'archit.); de surbaisser, suff. -ment1.
surbaisser [syʀbese; syʀbɛse] v. tr.
ÉTYM. 1690; de surbaissé, d'après baisser.
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CONTR. Surhausser.
Encyclopédie Universelle. 2012.