sténographe [ stenɔgraf ] n.
• 1792; de sténo- et -graphe
♦ Rare Personne qui pratique à titre professionnel la sténographie. ⇒ sténodactylo. — Abrév. cour. ⇒ sténo.
● sténographe nom Personne capable de prendre en dictée, à la vitesse de conversation, un texte quelconque à l'aide de signes sténographiques. (Abréviation : sténo.)
sténographe
n. Personne qui pratique la sténographie à titre professionnel. (Abrév. cour.: sténo).
⇒STÉNOGRAPHE, subst.
Personne qui connaît la sténographie ou qui la pratique à titre professionnel. Abrév. usuelle sténo. Sténographe de presse; sténographe parlementaire. La rédaction incombe à l'un des Conseillers généraux élu Secrétaire. Il est couramment assisté d'un sténographe et de secrétaires administratifs choisis parmi le personnel de la Préfecture (BACQUIAS, Cons. gén. et cons. arrondiss., 1934, p. 35). En rond, au pied de la plateforme de l'orateur, se tiennent les sténographes chargés du compte rendu « in extenso » (LIDDERDALE, Parlement fr., 1954, p. 138).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1835. ROB.: ,,La seule forme courante est le féminin abrégé une sténo``, et ROB. 1985 en vedette sténographe ou sténo. Étymol. et Hist. 1792 (J. GUILLAUME, Procès-verbaux du Comité de l'Instruction publique de l'Assemblée Législative, p. 345, 96e séance, 4 juil. ds BRUNOT t. 9, p. 785; cf. aussi Réimpression de l'Ancien Moniteur, t. XIII, p. 267a, 29 juil. 1792 d'apr. Th. RANFT ds Z. fr. Spr. Lit. t. 35, p. 145). Formé sur sténographie par substitution de -graphe à -graphie. A supplanté tachygraphe. Fréq. abs. littér.:27.
ÉTYM. 1792; de sténo-, et -graphe.
❖
♦ Personne qui pratique à titre professionnel la sténographie. ⇒ Sténodactylographe, tachygraphe (→ Ruban, cit. 7). || Sténographe de presse.
1 (…) il en précipitait le débit avec une si surprenante vélocité que jamais ni tironien ni sténographe ne l'eût rattrapé à la course (…)
Charles Nodier, Contes, « la Fée aux miettes », XXI.
♦ Par métaphore :
2 Ce que nous appelons roman n'eût pas été concevable sans la diffusion de la lecture à voix basse. D'autant plus lente que l'écrivain reconnaît à peine ses droits : comme Boccace, comme Marguerite de Navarre, il se veut sténographe. Il découvrira tard l'autonomie de l'écrit narratif. On peut douter que la reine de Navarre ait eu pleinement conscience de raconter des entretiens (et non de les reproduire) comme elle racontait l'interruption du voyage.
Malraux, l'Homme précaire et la Littérature, p. 93.
♦ Abrév. cour. : sténo. || Dicter un texte, le courrier à une sténo. || Elle est sténo.
➪ tableau Noms de métiers.
Encyclopédie Universelle. 2012.