soulagement [ sulaʒmɑ̃ ] n. m.
1 ♦ Action ou manière de soulager; chose qui soulage. ⇒ adoucissement, 1. aide, allégement. Le soulagement d'une peine. Apporter un soulagement à qqn. Paroles de soulagement. « Obligé de chercher dans l'opium un soulagement à une douleur physique » (Baudelaire).
2 ♦ État d'une personne soulagée. ⇒ apaisement, détente. « Un soulagement d'autant plus vif que ses angoisses [...] avaient été plus cuisantes » (Courteline). Un soupir de soulagement (⇒ ouf) . Voir qqch. avec soulagement.
⊗ CONTR. Aggravation; accablement.
● soulagement nom masculin (de soulager) Diminution, disparition d'un mal physique ; sensation, impression ainsi ressentie : Ces cachets m'ont apporté un soulagement. Allégement d'une peine, d'une douleur morale, psychologique chez quelqu'un : Le soulagement des misères. Impression ressentie à la disparition d'une difficulté, d'un inconvénient, d'une inquiétude : C'est un soulagement de les savoir arrivés. ● soulagement (synonymes) nom masculin (de soulager) Diminution, disparition d'un mal physique ; sensation, impression ainsi ressentie
Synonymes :
Allégement d'une peine, d'une douleur morale, psychologique chez quelqu'un
Synonymes :
- allégement
Impression ressentie à la disparition d'une difficulté, d'un inconvénient, d'une...
Synonymes :
- antidote
- délivrance
- détente
- remède
soulagement
n. m.
d1./d Fait de soulager; chose, fait qui soulage. Son départ a été pour moi un soulagement.
d2./d état d'une personne soulagée. Soupir de soulagement.
⇒SOULAGEMENT, subst. masc.
A. — Action ou manière de soulager.
1. [Le soulagement concerne une pers.] Délivrance totale ou partielle de souffrances physiques ou morales. Apporter, procurer un soulagement; soulagement d'esprit. « (...) Nous appliquâmes cinq cent mille livres au soulagement des pauvres vieillards qui mouraient de faim parce que leurs fils étaient à l'armée, et le reste à l'exécution des réquisitions en retard ». Ce n'était pas assez (ERCKM.-CHATR., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 276). Le docteur était un homme court, à la grosse tête ronde, dont le collier de barbe et les cheveux grisonnaient. Son visage coloré s'était durci, pareil à ceux des paysans, dans sa continuelle vie au grand air, toujours en marche pour le soulagement de quelque souffrance (ZOLA, Débâcle, 1892, p. 484).
— De soulagement. Le capitaine eut un geste de soulagement, comme si beaucoup de bravoure lui était venue enfin (ZOLA, Débâcle, 1892, p. 307). La Mère Agnès: Vous êtes ma nièce, ma chère fille, et je voudrais vous donner, plus qu'à pas une autre, une parole de soulagement. Mais il n'appartient pas à une créature de donner du soulagement dans une affliction (MONTHERL., Port-Royal, 1954, p. 1003).
2. [Le soulagement concerne une chose concr. ou abstr.] Allègement d'une charge. Les contributions mises sur les pays que vous avez conquis ont nourri, entretenu, soldé l'armée pendant toute la campagne; vous avez en outre envoyé trente millions au ministre des finances, pour le soulagement du trésor public (ERCKM.-CHATR., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 415).
— Pop. Vol. Il avait deux cordes à son arc (...) un faux et le soulagement de la caisse du banquezingue (...) peut-être cent mille francs (SUE, Myst. Paris, t. 8, 1843, p. 139).
B. — État, sentiment d'une personne qui se trouve soulagée. Regard de soulagement. Sénécal, offensé peut-être de cette approbation silencieuse, s'en alla. Frédéric en ressentit un immense soulagement (FLAUB., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 252). Si, demain, tous les messieurs disparaissaient, il est bien permis de supposer que rien n'en irait plus mal, et qu'au contraire l'humanité pousserait un immense soupir de soulagement... et pourtant, nous ne désirons la disparition de personne (R. BAZIN, Blé, 1907, p. 109).
— Empl. exclam. Quel soulagement! Ah! si je pouvais m'en aller de ce monde, quel soulagement! Je vous embrasse avec ce qui me reste de forces (FLAUB., Corresp., 1875, p. 203).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1384 soubzlegement « allègement d'une souffrance (physique ou morale) » (A. N. JJ 126, f ° 38 v ° ds GDF. Compl.); ca 1485 soullagement (Mystère Vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 4096); 2. 1843 arg. soulagement de la caisse (SUE, loc. cit.). Dér. de soulager; suff. -ment1. Fréq. abs. littér.:962. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 807, b) 1 349; XXe s.: a) 1 745, b) 1 629.
soulagement [sulaʒmɑ̃] n. m.
ÉTYM. Fin XVe, sollagement; soubzlegement, 1384; de soulager.
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1 Action ou manière de soulager. || Le soulagement de qqn (par qqn). || Le soulagement du peuple, d'une personne affligée. ⇒ Aide (→ Atelier, cit. 6; pitié, cit. 3). — Pour le soulagement de sa conscience. ⇒ Décharge. — (Sans compl.). || Des paroles de soulagement, qui soulagent. — Un, des soulagements : ce qui soulage. || Apporter (cit. 36) un soulagement à qqn, un soulagement à la douleur. ⇒ Adoucissement, allègement, remède (→ Jouissance, cit. 4). || Porter un soulagement (→ Onguent, cit. 2). || J'y trouvais un soulagement. ⇒ Délivrance (cit. 6). || C'est pour lui un soulagement. ⇒ Consolation (→ Céder, cit. 17; exploser, cit. 4).
1 Elle se résolut à souffrir la saignée,
Et le soulagement suivit tout aussitôt.
Molière, Tartuffe, I, 4.
2 (XVe). État d'une personne qui se trouve soulagée. ⇒ Apaisement, calme, détente, euphorie. || Sensation de soulagement (→ Dominer, cit. 6). || Procurer le, du soulagement à qqn. || Éprouver du soulagement. || Avec soulagement (→ Main, cit. 43). || Soupir de soulagement. ⇒ Ouf.
2 Les cris de « Chapeau ! » redoublaient. Ils durent, pour avoir la paix, toucher les bords de leurs coiffures, ce qui détermina un « Ah ! » de soulagement, éternisé en point d'orgue.
Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 4e tableau, III.
♦ Un, des soulagements. || Éprouver un soulagement immédiat. || Un vif soulagement, un soulagement rapide (→ Cuisant, cit. 6).
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Encyclopédie Universelle. 2012.