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• 1542; suduiant « fourbe » 1080; de séduire

1 ♦ Qui séduit, ou peut séduire grâce à son charme, ou en employant les moyens de plaire. Femme séduisante et belle. ⇒ charmant, désirable. « On parlait de lui comme d'un homme très séduisant, presque irrésistible » (Maupassant).

2 ♦ (Choses) Qui attire fortement. Beauté, grâce séduisante. ⇒ enchanteur, enivrant . Visage séduisant. — (Sens affaibli) Qui plaît, tente. Idées, thèses séduisantes. Propositions séduisantes. ⇒ attrayant, tentant. Tout cela n'est pas très séduisant.

Synonymes :

Contraires :

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Contraires :

adj. Qui séduit, qui attire, qui plaît.

⇒SÉDUISANT, -ANTE, part. prés. et adj.

I. — Part. prés. de séduire.

A. — [En parlant d'une pers.] Qui attire, qui exerce un vif attrait grâce à son charme ou en mettant en œuvre tous les moyens de plaire. Synon. attirant, aguichant, charmant, désirable. Toutefois, échappant aux enchantements d'une Armide émérite, il va se retirer après avoir signifié sa volonté inexorable, lorsque apparaît une autre enchanteresse, d'autant plus séduisante, qu'elle ne songe pas à séduire (SANDEAU, M^lle de La Seiglière, 1848, p. 143). Il est impossible de ne pas trouver Juliette séduisante comme une dactylo de cinéma: cheveux soyeux, longs cils, élégance naturelle dans un modeste chandail collant, une jupe très courte et des talons très hauts (TRIOLET, Prem. accroc, 1945, p. 9).

B. — 1. [En parlant d'une chose]

a) Qui attire de façon irrésistible. Synon. attirant, enchanteur. Vous savez ma passion pour la botanique. La flore du Parnès est bien séduisante à la fin d'avril (ABOUT, Roi mont., 1857, p. 103). L'auteur est une femme qui écrit d'une plume alerte, mais elle semble ne voir de Wesley que son petit corps et ses jolies boucles; l'homme intérieur lui échappe, je le crains. Pourtant c'est une figure extraordinairement séduisante que celle de ce protestant que l'abbé Bremond appelait un grand homme (GREEN, Journal, 1949, p. 330).

b) Qui plaît, qui tente, qui est propre à emporter l'adhésion de quelqu'un. Synon. plaisant, tentant. Hypothèse, théorie séduisante; offre, proposition séduisante. Il est facile de montrer que la plupart des préjugés sur lesquels reposait l'ancienne société, le privilège de la noblesse, le droit d'aînesse, la légitimité, etc., sont irrationnels et absurdes au point de vue de la raison abstraite, que dans une société normalement constituée, de telles superstitions n'auraient point de place. Cela a une clarté analytique et séduisante comme l'aimait le XVIII^e siècle (RENAN, Avenir sc., 1890, p. 26). L'idée d'obtenir un résultat sans travail est séduisante (ALAIN, Propos, 1933, p. 1155).

2. Il est séduisant de + inf. Ne serait-il pas séduisant d'affranchir complètement cette musique, de lui donner ses pleines possibilités? (HUYGHE, Dialog. avec visible, 1955, p. 112). Il est séduisant de penser que la foi religieuse et la raison constituent deux attitudes successives de l'humanité en face de la totalité de ses problèmes (Philos., Relig., 1957, p. 32-14).

Prononc. et Orth.:[], fém. [-]. Ac. 1718: seduisant; dep. 1740: sé-. Fréq. abs. littér.:718. Fréq. rel. littér.:XIX^e s.: a) 1 315, b) 841; XX^e s.: a) 932, b) 918.

séduisant, ante [sedɥizɑ̃, ɑ̃t] adj.

ÉTYM. 1542; cf. anc. franç. suduiant « fourbe », 1080, de suduire (→ Séduire); de séduire.

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1 Qui séduit, ou peut séduire. — (Au sens 1 de séduire). Vx. Illusoire, trompeur. ⇒ Flatteur (II., 3.). → Empirisme, cit. 1.