scellement [ sɛlmɑ̃ ] n. m.
• sellement 1469; de sceller
1 ♦ Action de sceller. Opération de maçonnerie qui consiste à fixer dans un mur, un plafond, un dallage, l'extrémité d'une pièce de bois ou de métal. Scellement au plâtre, au plomb fondu. — Le scellement d'une couronne, d'une prothèse dentaire au moyen d'un ciment.
2 ♦ Longueur sur laquelle une pièce est scellée. Ce barreau a 10 cm de scellement. « assise sur les pierres qui maintenaient le scellement d'une immense croix » (Balzac).
⊗ CONTR. Descellement.
● scellement nom masculin Action de sceller ; fait d'être scellé ; ouvrage qui en résulte. ● scellement (synonymes) nom masculin Action de sceller ; fait d'être scellé ; ouvrage qui en résulte.
Contraires :
scellement
n. m. CONSTR
d1./d Action de sceller; résultat de cette action.
d2./d Extrémité scellée dans la maçonnerie d'une pièce.
⇒SCELLEMENT, subst. masc.
A. — [Corresp. à sceller A]
1. Peu usuel. Action de sceller, d'apposer un sceau. À peu de temps de là, Audiger obtenait son brevet de M. Le Tellier, mais il éprouvait de telles tracasseries dans les bureaux pour le scellement de ses lettres d'obtention, qu'il entrait chez la comtesse de Soissons en qualité de faiseur de liqueurs (GONCOURT, Journal, 1894, p. 546).
2. Action de sceller, de clore, de fermer hermétiquement. On ne saurait trop varier les procédés pour conserver les graines pendant un si long temps. Jusqu'à présent toutes les boîtes dont nous avons recommandé le scellement à mesure qu'elles se trouveront remplies, ne doivent être ouvertes, en aucun cas, jusqu'à l'époque où arrivées en France, on sera disposé à semer les graines (Voy. La Pérouse, t. 1, 1797, p. 220). Pas une minute, depuis la levée du corps jusqu'au scellement du fourgon, à la gare, je ne pensai à la morte (LÉAUTAUD, Pt ami, 1903, p. 152).
B. — [Corresp. à sceller B]
1. Action de sceller, de fixer dans un mur, dans le sol l'extrémité d'une pièce mobile avec du plâtre, du ciment, du plomb; travail ainsi effectué. Synon. moins usuel scellage. Patte de scellement. Les isolateurs sont scellés sur des consoles. Pour le scellement on emploie actuellement le ciment qui résiste bien aux intempéries et ne coûte pas cher. Le plâtre est aussi un scellement économique, mais il se désagrège à la longue par l'humidité, de plus, il gonfle (...) beaucoup et fait éclater pas mal d'isolateurs. D'autres scellements sont aussi employés. Le plus ancien est le scellement au soufre (A. LECLERC, Télégr. et téléph., 1924, p. 288). La barre d'appui que j'entendais remuer dans les trous de ses scellements (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p. 176).
— P. méton. De vieilles grilles dont les scellements sont entièrement rongés par la rouille (VIOLLET-LE-DUC, Archit., 1872, p. 44).
2. Auget destiné à arrêter les lambourdes d'un parquet. (Dict. XIXe et XXe s.).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1469 maçonn. seellement « action de sceller » (Arch. S 13, pièce 14 ds GDF.); 2. 1797 « action de fermer hermétiquement » scellement [de boîtes, pour préserver leur contenu] (Voy. La Pérouse, loc. cit.); 3. 1835 « extrémité d'une pièce de bois, de métal engagée dans une cavité où elle a été scellée » (Ac.). Dér. de sceller; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér.:16.
scellement [sɛlmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1469, sellement; de sceller.
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1 Action de sceller. Opération de maçonnerie qui consiste à fixer dans un mur, un plafond, un dallage, l'extrémité d'une pièce de bois ou de métal. || Scellement au plâtre, au plomb fondu. — Scellement d'une couronne, d'une prothèse dentaire au moyen d'un ciment.
2 Par métonymie. Longueur sur laquelle une pièce est scellée. || Ce barreau a 10 cm de scellement.
0 La Fosseuse fondait en larmes, la tête entre ses mains et assise sur les pierres qui maintenaient le scellement d'une immense croix faite avec un sapin revêtu de son écorce.
Balzac, le Médecin de campagne, Pl., t. VIII, p. 535.
♦ (1904). Auget arrêtant les lambourdes d'un parquet.
3 Techn. Partie à sceller d'une pièce de serrurerie.
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CONTR. Descellement.
Encyclopédie Universelle. 2012.