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sang-de-dragon

sang-de-dragon [ sɑ̃d(ə)dragɔ̃ ] ou sang-dragon [ sɑ̃dragɔ̃ ] n. m. inv.
XIIIe sanc de dragon, -XIVe; de sang, à cause de la couleur de cette résine, et dragon « dragonnier »
1Résine d'un rouge foncé, principalement fournie par le dragonnier, employée autrefois comme astringent et hémostatique, utilisée aujourd'hui pour colorer les vernis.
2(1611) Bot. Variété de patience.

sang-dragon ou sang-de-dragon nom masculin invariable Résine de couleur rouge sang, très soluble dans l'alcool, l'éther, les huiles grasses, possédant quelques usages médicaux et utilisée pour colorer les vernis.

⇒SANG-(DE)-DRAGON, subst. masc.
CHIM., PHARM. ANC. Résine sèche, de couleur rouge foncé, friable, de saveur sucrée, qui est extraite des fruits de différents palmiers (en particulier du dragonnier) utilisée autrefois comme hémostatique et astringent et qui entre actuellement dans la composition des poudres dentifrices, des vernis. Poudre de sang-dragon. [Le] Sang-dragon (...) [qu'on] utilise surtout comme colorant (...) existe à l'intérieur et à l'extérieur des fruits d'un palmier de l'Amérique du Sud, des Canaries et des Indes (COFFIGNIER, Vernis, 1921, p. 135). Beaucoup de transporteurs substituent à la résine le sang-de-dragon en poudre qui donne de meilleurs résultats sur le métal (CHELET, Lithogr., 1933, p. 241).
Prononc. et Orth.:[()], []. Ac. 1762: sang de dragon; 1798: sang-de-dragon; dep. 1835: sang-de-dragon ,,on dit également sang-dragon`` (id. ds LITTRÉ, ROB. 1985, Lar. Lang. fr.). Inv. selon Lar. Lang. fr. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p. 284: sang de dragon ou sangdragon, plur. des sangs de dragon ou sangdragons. Étymol. et Hist. 1. XIIIe s. sanc de dragon « résine d'un rouge foncé, utilisée autrefois en médecine » (ALDEBRANDIN DE SIENNE, Régime du corps, 55, 13 ds T.-L.); 2. 1611 bot. (COTGR.). Comp. de sang et de dragon, du lat. calamus drago, nom d'un arbre (d'apr. FEW t. 11, p. 179a, note 10), parce que la résine rouge de l'arbre rappelle la couleur du sang (cf. l'a. prov. sanc de drago, ca 1220, DEUDES DE PRADES ds RAYN.), v. dragonnier.

sang-de-dragon [sɑ̃ddʀagɔ̃] ou sang-dragon [sɑ̃dʀagɔ̃] n. m.
ÉTYM. XIVe; sanc de dragon, XIIIe; de sang, à cause de la couleur de cette résine, et dragon, nom du dragonnier, dans d'anciennes relations. Cf. Furetière, art. Dragon.
1 Résine d'un rouge foncé, principalement fournie par le dragonnier, utilisée autrefois comme astringent et hémostatique, et aujourd'hui comme colorant dans la fabrication de certains vernis.
2 (1611). Bot. Variété de patience (Rupre sanguineus).

Encyclopédie Universelle. 2012.