dragonnier [ dragɔnje ] n. m. ♦ Arbre tropical (liliacées) dont la tige très ramifiée produit une gomme (⇒ sang-de-dragon) et qui compte parmi les arbres qui vivent le plus longtemps.
● dragonnier nom masculin (de dragon) Liliacée arborescente à croissance lente mais de très grande longévité, à ramure régulièrement ramifiée, à frondaison en touffes.
dragonnier
n. m. Amaryllidacée arborescente des pays chauds, qui sécrète une résine rouge.
⇒DRAGONNIER, subst. masc.
BOT. Arbre des régions tropicales, à tiges ramifiées, dont la résine rouge est appelée sang-dragon. Racine de dragonnier. Les Dragonniers (Dracaena, Liliacées) comptent parmi les arbres les plus gros et susceptibles de vivre le plus vieux (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 215) :
• Nous étions arrivés au pied d'un bouquet de dragonniers robustes, quand Ned Land s'écria : « Ah! monsieur, une ruche! »
VERNE, Vingt mille lieues sous les mers, t. 2, 1870, p. 117.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. XVe s. bot. dragonnyer (J. DE BETHENCOURT, Le Canarien, 122, Gravier ds R. Hist. litt. Fr., t. 10, p. 336). Dér. avec suff. -ier de dragon tiré de sanc dragon; l'a. fr. connaît dragonier au sens de « porte-enseigne » (XIIIe s. ds GDF. et T.-L.); répertorié par GUÉRIN 1892, dér. de l'a. fr. dragon « étendard » (v. dragon) d'apr. le b. lat. draconarius. Fréq. abs. littér. :10.
dragonnier [dʀagɔnje] n. m.
ÉTYM. XVe, dragonnyer, de dragon, dans sang-dragon; au XIIe, « porte-drapeau », de dragon « étendard ».
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♦ Arbre tropical dont la tige ramifiée laisse écouler une gomme rouge (⇒ Sang-dragon). || Le dragonnier appartient à la famille des Liliacées. ⇒ Dracéna.
1 Les arbres, appartenant aux espèces déjà reconnues, étaient magnifiques. Harbert en signala de nouveaux, entre autres, des dragonniers, que Pencroff traita de « poireaux prétentieux », — car, en dépit de leur taille, ils étaient de cette même famille des liliacées que l'oignon, la civette, l'échalotte ou l'asperge. Ces dragonniers pouvaient fournir des racines ligneuses, qui, cuites, sont excellentes, et qui, soumises à une certaine fermentation, donnent une très agréable liqueur.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 197.
2 Au pied du Teide et sous la garde du plus grand dragonnier du monde la vallée de la Orotava reflète dans un ciel de perle tout le trésor de la vie végétale (…) L'arbre immense, qui plonge ses racines dans la préhistoire, lance dans le jour (…) son fût irréprochable qui éclate brusquement en fûts obliques, selon un rayonnement parfaitement régulier.
A. Breton, l'Amour fou, V, p. 104.
➪ tableau Noms d'arbres, arbustes et arbrisseaux.
Encyclopédie Universelle. 2012.