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rot

1. rot [ ro ] n. m.
• rouz plur. XIIIe; lat. ructus (→ éructer), altéré en bas lat. en ruptus
♦ Expulsion plus ou moins bruyante de gaz stomacaux par la bouche. ⇒ éructation, renvoi. Faire, lâcher un rot. ⇒ roter. « Avec quelques rots discrets de bonne digestion » (Romains). Faire faire son rot à un bébé. ⇒fam. rototo. ⊗ HOM. Rho, rôt. rot 2. rot [ rɔt ] n. m.
• 1875; mot angl. « pourriture »
♦ Agric. Maladie cryptogamique de la vigne, pourriture des grains de raisin. ⊗ HOM. Rote.

● rot nom masculin (anglais rot, pourriture) Nom générique de maladies cryptogamiques des plantes, en particulier de la vigne. ● rot (homonymes) nom masculin (anglais rot, pourriture) rhô nom masculin invariable rôt nom masculin rote nom féminin rote forme conjuguée du verbe roter rotent forme conjuguée du verbe roter rotes forme conjuguée du verbe roter ● rot nom masculin (bas latin ruptus, altération du latin classique ructus, rot) Familier. Émission bruyante, par la bouche, de gaz provenant de l'estomac. ● rot Notation de rotationnel. ● rot (homonymes) nom masculin (bas latin ruptus, altération du latin classique ructus, rot) rhô nom masculin invariable rôt nom masculin rote nom féminin rote forme conjuguée du verbe roter rotent forme conjuguée du verbe roter rotes forme conjuguée du verbe roter ● rot (synonymes) nom masculin (bas latin ruptus, altération du latin classique ructus, rot) Familier. Émission bruyante, par la bouche, de gaz provenant de l'estomac.
Synonymes :
- éructation
- renvoi
● ros ou rot nom masculin (ancien français ros, roseau) Peigne placé sur le battant du métier à tisser, et entre les dents duquel on place un ou plusieurs fils de chaîne.

rot
n. m. Fam. émission plus ou moins bruyante, par la bouche, de gaz stomacaux.

I.
⇒ROT1, subst. masc.
Pop., fam. Émission bruyante de gaz stomacaux par la bouche. Synon. éructation, renvoi. Faire un rot. L'Américain lâcha un rot sonore et tomba assis sur la chaise (SARTRE, Mort ds âme, 1949, p. 36).
— En partic. [En parlant d'un jeune bébé] Faire son petit rot. À réplétion, le nourrisson rejette la plus grande partie de l'air absorbé, en entraînant parfois une gorgée de lait: c'est le rot, survenant après la fin du repas (M.-A. IMBS, La Diét. du nourrisson bien portant et malade, Nancy, Faculté de pharmacie, 1967, p. 31).
— P. anal. Bruit désagréable provenant de l'intérieur d'une chose. Aussi trébuchent-ils [les musiciens] dès les premières mesures et le régiment, au port d'armes écoute, navré, les rots affolés des trombones, les cris éperdus de la clarinette égarée (VERCEL, Cap. Conan, 1934, p. 17).
REM. Rototo, subst. masc., synon. fam. de rot. [Gén. appliqué à un bébé] — Alors, intervint belle-maman, on a fait son petit rototo? Oh, oui, l'était un zoli rototo... C'était agaçant, pour ne pas dire offensant. Je n'admettais pas que l'on bêtifiât avec ma fille (J. DUCHÉ, Trois sans toit, Paris, Éd. de Flore, 1952, p. 84).
Prononc. et Orth.:[]. Homon. rhô, ros, rôt. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Mil. XIIe s. anglo-norm. rut (Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, I, 320, p. 40); ca 1270 rout (Lapidaire de Berne, 503 ds PANNIER, Lapidaires fr. du M.-A., p. 123). Du lat. ructus de même sens, modifié en b. lat. en ruptus, peut-être d'apr. le part. passé de rumpere. Fréq. abs. littér.:24.
II.
⇒ROT2, subst. masc.
VITIC. Maladie cryptogamique de la vigne.
♦ Rot blanc. Maladie survenant après la grêle sur les grappes blessées qui deviennent rougeâtres et blanches, et présentent des taches jaune livide formant des auréoles concentriques (d'apr. Lar. agric. 1981).
♦ Rot(-)brun. Atteinte de mildiou qui provoque le brunissement plus ou moins violacé, puis le dessèchement des baies (d'apr. Lar. agric. 1981). Si l'attaque est plus tardive, les grains de raisins se dépriment et prennent une teinte brunâtre. Ce dernier accident prend le nom de rot-brun (LEVADOUX, Vigne, 1961, p. 76).
♦ Rot(-)gris. Attaque de mildiou provoquant l'apparition de filaments blanc-gris sur les raisins atteints (d'apr. Agric. 1977).
♦ Rot-noir. V. black-rot.
Prononc.:[]. Homon. rote. Étymol. et Hist. 1875 (J.-E. PLANCHON, Les Vignes américaines, 53 ds HÖFLER Anglic.). Empr. à l'angl. rot « pourriture » (av. 1300 ds NED) dans son empl. en anglo-amér. dans le comp. black-rot. Bbg. BONN. 1920, p. 121.

1. rot [ʀo] n. m.
ÉTYM. V. 1560; rouz, plur., XIIIe; lat. ructus (→ Éructer), altéré en bas lat. en ruptus (IVe), par attraction du p. p. de rumpere « rompre ».
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♦ Vulg. Expulsion plus ou moins bruyante de gaz stomacaux par la bouche. ⇒ Éructation, renvoi, rototo (fam.). || Un rot sonore. || Faire, lâcher un rot. ⇒ Roter.
0 Il faut que tu te représentes encore le lecteur douillet qui, le soir, les pieds au feu, avec quelques rots discrets de bonne digestion — une main devant la bouche — s'assimile cette prose.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. III, II, p. 37.
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DÉR. Rototo.
HOM. Rhô, rôt, 3. rot.
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2. rot [ʀɔt] n. m.
ÉTYM. 1875, in Höfler; angl. rot « pourriture ».
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1 Agric. Maladie cryptogamique de la vigne, pourriture des grains de raisin due au Coniothyrium (Adélomycète). || Rot blanc, ou livide. || Rot gris : mildiou dû au Plasmopara viticola (Erisiphales).
2 Maladie cryptogamique des pirées et des prunées. || Rot brun, dû au Monilia ou au Neurospora (Ascomycète), qui attaque les pommes, les poires et les prunes.
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HOM. Rote.
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3. rot [ʀo] n. m.
ÉTYM. 1679; var. de 2. ros.
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♦ Techn. Peigne de tisserand. ⇒ 2. Ros.
0 Après avoir traversé les lames, les fils sont reçus deux à deux dans le « rot », composé de lames de roseaux qui forment un peigne et vient appliquer le fil laissé par la navette, appelée duite, contre les autres fils de la trame.
Jacques Lourd, le Lin et l'Industrie linière, p. 16.
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HOM. 1. Rot, rôt.

Encyclopédie Universelle. 2012.