rixe [ riks ] n. f.
• 1478; lat. rixa
♦ Querelle violente accompagnée de coups, parfois avec des armes blanches, dans un lieu public. ⇒ bagarre, bataille, échauffourée, mêlée, pugilat. Rixe entre matelots. Rixe à la sortie d'un bal.
● rixe nom féminin (latin rixa) Querelle violente, généralement publique, accompagnée de menaces et de coups : Une rixe sanglante. ● rixe (synonymes) nom féminin (latin rixa) Querelle violente, généralement publique, accompagnée de menaces et de coups
Synonymes :
- accrochage (familier)
- bagarre
- échauffourée
- mêlée
rixe
n. f. Querelle violente accompagnée de coups.
⇒RIXE, subst. fém.
Querelle violente entre deux ou plusieurs personnes, accompagnée de coups et d'injures. Synon. bagarre, pugilat. Cette rixe a fini par un meurtre (Ac.). Là, on buvait, on jouait, on faisait l'amour et les rixes étaient fréquentes (A. FRANCE, Dieux ont soif, 1912, p. 253). La délinquance juvénile (...) n'apparaît que comme une quête sauvage du loisir où le vol (définitif ou provisoire) de scooters et d'automobiles pour la promenade, les rixes à la sortie des bals et cinémas, etc., occupent de loin la première place (DUMAZEDIER, RIPERT, Loisir et cult., 1966, p. 29).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1478 (J. NICOLAY, Calendrier, 1re ball., Am. Salmon ds GDF. Compl.). Empr. au lat. rixa « dispute, différend, contestation », « lutte, combat ». Fréq. abs. littér.:107.
rixe [ʀiks] n. f.
ÉTYM. 1477; lat. rixa.
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♦ Littér. ou admin. Querelle violente accompagnée de coups. || Démêlé, dispute, querelle qui dégénère en rixe. ⇒ Bagarre, bataille, batterie (vx), combat (par ext.), échauffourée, lutte, mêlée, pugilat. || Rixes entre souteneurs (→ 2. Apache, cit. 1).
1 (…) j'entrevois une rixe, aux cris de : À mort ! une rixe d'où sort, énergique et menaçant, un homme en paletot (…) défiant la colère des voyous (…)
Ed. et J. de Goncourt, Journal, 17 avr. 1871, t. IV, p. 210.
2 Ils croient, bien à tort (les évêques espagnols), jouer le rôle du spectateur qui de sa fenêtre contemple une rixe et donne, en toute sincérité, avec bienveillance et courtoisie, son opinion sur les adversaires, au sergent de ville qui est arrivé naturellement en retard et n'a rien vu.
Bernanos, les Grands Cimetières sous la lune, p. 172.
Encyclopédie Universelle. 2012.